Lancée par l’ancien conseiller aux Etats Filippo Lombardi (PDC/TI), reprise par son collègue de parti valaisan Beat Rieder, l’initative parlementaire 18.473 entend clarifier et étendre les compétences de la Confédération dans le domaine des médias et singulièrement de l’aide aux médias. Le nouvel article constitutionnel proposé donnerait à l’Etat fédéral le pouvoir de légiférer sur l’ensemble des médias, quel que soit leur support technologique ou de diffusion.
Il permettrait à la Confédération de fournir une aide directe aussi bien à la presse imprimée – ce qui est impossible actuellement – qu’aux médias en ligne et audiovisuels. RSF Suisse soutient cet objectif et reconnaît que les bases constitutionnelles actuelles, dont l’origine remonte à une époque antérieure à l’arrivée du web, ne correspondent plus à la réalité du 21e siècle.
Toutefois, pour nécessaire qu’elle soit, l’aide aux médias ne doit pas servir de prétexte pour restreindre la liberté de la presse. Or, le texte qui doit être débattu par le Conseil des Etats y porte une atteinte inacceptable. Il propose en effet de soumettre la presse, sans la moindre justification, au même mandat de prestation que celui qui incombe aujourd’hui à la radio et à la télévision, spécialement aux programmes de service public. Cela signifie que les journalistes de la presse écrite pourraient se voir imposer des contraintes analogues : mandat culturel, représentation de la diversité des opinions, présentation fidèle des faits, etc. Avec, à la clé, les mêmes contrôles juridiques possibles sur les contenus publiés.
[...]
Nos remerciements à Samantha Smith
@ Sergio
Je vous cite :
”… il faut aider la presse au même titre que la paysannerie lorsqu’elle n’atteint pas le seuil de rentabilité.”
Je ne suis pas d’accord avec cette comparaison.
L’agriculture suisse est une nécessité ! Si vous ne manger pas pendant un certain temps, vous mourrez de faim.
L’agriculture suisse est en concurrence directe avec les importations massives de produits subventionnés.
Concernant la presse subventionnée, elle ne peut que jouer au perroquet et répéter ce que le gouvernement lui dira de publier, sinon elle disparaîtra, non pas par concurrence mais puisqu’elle ne suis pas les directives du dogme, elle disparaîtra par manque de moyens financiers.
On ne joue pas avec la manipulation de l’information ! Soit la presse et les médias sont libres, soit la censure s’en mêle, comme ces derniers temps (Google, Twitter, etc …) et on se trouve avec une information tronquée, sortie de son contexte ou tout simplement NON diffusée.
Ne PAS diffuser une information importante et de grande étendue (par exemple une pandémie ou la rupture d’un barrage) mène au désastre !!
On ne veut pas de Pravda en Suisse !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pravda
Le but de ce scandale est clair : le CF veut renforcer les merdias-menteurs afin qu’ils reprennent le dessus sur les réinformateurs du web. Tout ceci, évidemment, avec notre argent. Je doute que lesobservateurs.ch reçoivent un financement. Et, comme d’habitude, le PLR va voter avec le PS.
Semblerait qu’en France , chaque fois que ça chauffe, qu’il faut faire diversion…un ex-president claque….cette fois c’est Giscard…….5 jours de bla bla …flamby et Sarko devraient faire attention…un coup de Ritrovyl est Si vite arrivé !….on ne parlera pas de Dominion……
Pour toutes les foutaises de gauche que l’on peut y lire, c’est juste un scandale. Mais je comprend assez bien puisque c’est un moyen de communication de notre Etat.
Le subventionnement caractérise ce qui se distingue par défaut de fonctionnement. Il faut subventionner un SDF pour qu’il puisse vivre, il faut aider la presse au même titre que la paysannerie lorsqu’elle n’atteint pas le seuil de rentabilité. Les actions positives visant à donner une légitimité ou les quotas procèdent du même principe. On force le passage grâce à une idéologie lorsque la nature dresse une barrière. Le mariage pour tous, la théorie du genre, le réchauffement climatique ou le métissage en sont des exemples récents.
On ne désire pas une presse subventionnée !
On n’a pas besoin d’une Pravda étatisée !
On est dans un pays (encore) libre !!
La liberté n’a pas de prix et n’est PAS négociable !