En 9 mois, 2,4 millions ont été dépensés à Genève pour les SDF alors que le budget pour 24 mois était de 2 millions

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Le Courrier, article de Mohamed Musadak, vendredi 27 novembre 2020

Les coûts de fonctionnement du Collectif d’associations pour l’urgence sociale, devenu un acteur majeur de la lutte contre le «sans-abrisme», soulèvent des interrogations.

source: https://lecourrier.ch/2020/11/26/1767903/

Le Collectif d’associations pour l’urgence sociale (CausE) aurait-il pu mieux dépenser les deniers publics qui lui ont été alloués pour offrir un refuge aux sans-abri? Rallonge de subvention, argent pour l'année dépensé en quatre mois et charges d'exploitation élevées – selon les informations recueillies par Le Courrier, une nuitée en sleep-in coûte presque aussi cher que [...]
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Résumé Cenator: 107'000 francs ont été versés par la ville de Genève pour héberger dans une auberge de jeunesse 30 personnes durant 5 mois et un million est déjà budgété pour 2021.

Nous avouons que l’article nous laisse, malgré une lecture attentive, pas mal dans le brouillard.

Christina Kitsos, la magistrate chargée de la cohésion sociale à Genève, explique que le Sleep-in a environ 50'000 francs de frais de fonctionnement mensuels, les locaux étant offerts. Le Sleep-in n’offre ni repas chauds, ni encadrement social. Mme Kitsos trouve que les 500'000 francs sont une somme raisonnable pour couvrir les frais de fonctionnement  (c’est-à-dire Fr. 50'000/mois 10 mois sur 12). 

Une nuitée en Sleep-in coûterait, en moyenne, 83,55 francs selon l'enquête du Courrier et 57 francs selon CausE. CausE (qui gère Sleep-in), a des frais de bureau très importants pour fonctionner, comme nous verrons plus loin.

Comparativement, une place en abri de protection civile coûte 87 francs hors covid avec repas chaud le soir, repas du matin, literie propre après passage, service de sécurité permanent, nettoyage, accueillants sociaux, collaborateur logistique (acheminer la nourriture, livraisons, blanchisserie, cuisinier, etc.), sans oublier ceux qui font les tournées nocturnes et les admissions. En dehors de ces personnes sur le terrain, il y a encore les chefs, appelés responsables de structure sociale, qui sont plutôt très bien rémunérés.

Un million est versé chaque année pour le collectif CausE,  2019,  2020...
La routine, en somme. L’exploitation va d’août 2019 à avril 2020, 30'000 nuitées sont comptabilisées. CausE se sent à l’étroit dans ce budget et la ville lui verse en octobre 2019 une rallonge  de 400'000 francs.

En 9 mois, 2,4 millions ont été dépensés à Genève alors qu’il était prévu de couvrir tout le budget SDF durant 24 mois avec un budget de 2 millions.

Le Courrier s’est procuré les détails des charges d’exploitation et, ô miracle, l’essentiel vient... des salaires, soit un peu plus d’un million de francs pour 29,7 emplois équivalents plein temps.
Ce qui signifie, en pratique, disposer d’un plein temps par SDF, puisque le CausE héberge en moyenne 30 personnes, et cela sans offrir de repas!

CausE a déjà réagi, et se défend : ces chiffres sont sortis de leur contexte, le journaliste n’est pas assez nuancé.

Le Collectif comporte deux codirecteurs qui gagneraient chacun 9'500 francs par mois, pour un taux d’occupation total de 180%.

Ce qui signifie des salaires de 11'500  francs pour un plein temps.

Il y a encore un autre exemple, comme les frais de fournitures de bureau à 2000 francs par MOIS pendant 4 mois (de janvier à avril 2020, la période qui a suivi la demande de rallonge après le versement du million de francs) !

Hélas, nous n’avons pas d’autres détails, du genre « frais de déplacements », « frais de nettoyage »...  Dommage, cette avarice en infos nous prive d’autres amusements.  

Le Grand Conseil de Genève a adopté le 26 novembre 2020 un nouveau projet pour héberger 155 sans-abri dans des hôtels, avec la collaboration de CausE, et la nuitée à l’hôtel coûtera 56 francs dans les hôtels dits « sociaux », contre 85 francs dans les hôtels standards.

Mme Kitsos veut même pérenniser le dispositif d’accueil, pour offrir une réinsertion aux bénéficiaires des lieux « en situation de précarité extrême». Déjà Esther Alder, l’ancienne chargée de la cohésion sociale, regrettait que la Ville n’offre pas à cette population un accompagnement socio-sanitaire.

Ndlr: Nous vous laissons imaginer le staff et le budget à mettre en place pour un «accompagnement socio-sanitaire», dans le but de réinsérer les Roms de passage, les toxicos qui sont en rupture complète avec la société, en plus de tout ce qui est déjà mis à leur disposition, sans oublier les trafiquants de drogue «déboutés», et des clandestins de tout poil.

En 2019, le CausE a estimé, lors de son opération coup-de-poing sur la place de Plainpalais, avoir un réservoir de 500 à 1000 SDF dans le canton, ce qui donne l’espoir d’une large progression pour les futures structures d’encadrement.

 

 

 

 

 

Débat

 

2 commentaires

  1. Posté par aldo le

    Peut-être organisent-ils des partouzes gay durant le coranovirus ? A l’exemple de ces chers Européens du Parlement de Bruxelles, dont l’AFP nous gratifie de leurs déviances, surtout lorsqu’ils sont du parti d’Orban omettant au passage de nous dévoiler d’où viennent les deux diplomates et donc les 18 autres personnes. VOILA POURQUOI NOS POLITICARDS VEULENT A TOUT PRIX NOUS FAIRE ENTRER DANS L’EUROPE DES DEPUTINS DU PARLEMENT. Que vont faire à Bruxelles nos girouettes du C.F ? Pas besoin de vous faire un dessin du pourquoi de la loi contre l’homophobie et de leurs souteneurs du Nomes. https://is.gd/8pHeTA CE SONT-LA LES MÉTHODES DE STALINE QUI RENVOYAIT TOUS LES PÉDOPHILES FAIRE DES OFFRES AU VATICAN.
    Citons ces deux commentaires:

    p.trolleur
    11:08 02.12.2020 | 3
    Le comportement de la Hongrie déplaît à Monsieur SOROS. Et voilà ce qui arrive quand on déplaît à Monsieur SOROS, les turpitudes sont étalées au grand jour. On a ici un bel exemple montrant que la compromission, avec la dette, sont les principaux moyens de pouvoir des mondialistes.

    Ange gardien
    10:25 02.12.2020 | 10
    Pourriez-vous vous imaginer un instant d’être membre d’une entreprise comptant 736 employés et qui, en 2010, répondait aux statistiques suivantes ? Sur ces 736 employés, 17 ont été accusés de violence conjugale… 11 ont été accusés d’avoir émis des chèques sans provision… 35 ont participé, directement ou indirectement, à des banqueroutes commerciales ou des faillites frauduleuses… 16 ont été traduits devant les tribunaux pour divers méfaits et délits relevant du code pénal… 32 ont été arrêtés pour conduite en état d’ébriété ou diverses infractions routières… Savez-vous de quelle entreprise il s’agit…? Il s’agit des … députés du Parlement Européen !

  2. Posté par antoine le

    Plus les dépenses sont élevées plus les caisses se vident rapidement !!
    On va droit dans le mur, pied au plancher … personne n’est au commande, le Peuple n’a qu’à payer sagement ses impôts !!

Et vous, qu'en pensez vous ?

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