Joe Biden nous rassure : les Etats-Unis comptent à nouveau « diriger le monde »

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En matière de politique internationale, de quoi Joe Biden est-il le nom ? Le prochain président des Etats-Unis a commencé à désigner les membres de son futur gouvernement et à mettre en place une équipe de transition, dont l’actrice Sharon Stone. Une nomination hors-sol qui laisse pantois. Il y a cependant pire : la politique internationale à venir. Mardi 24 novembre 2020, Biden a évoqué sa vision du monde, avec des affirmations du type : « Le multilatéralisme est de retour », « L’Amérique est de retour, prête à guider le monde », « L’Amérique au centre du monde ». Pour l’heure, son seul axe clair reste de revenir dans l’accord de Paris pour « lutter contre la crise climatique ».

Le passé de Biden sur les questions géopolitiques n’est guère rassurant. Qui se souvient combien le sénateur Biden fut un fervent partisan de l’attaque de l’Irak par les Etats-Unis en 2003, après que l’administration Bush eut présenté au monde de fausses images d’armes de destruction massive, peut craindre une conception de la politique internationale en retard d’au moins vingt ans sur les réalités contemporaines. Biden faisait partie des démocrates qui firent pencher la balance en faveur de la politique de guerre au Moyen-Orient. Les résultats sont connus. Il ne saurait être considéré comme une police d’assurance tous risques sur le plan géopolitique, si bien que sa volonté de remettre les Etats-Unis au « centre » du jeu mondial ne peut guère rassurer.

Avec Biden, c’est le monde d’hier qui est de retour

Une des plus récentes fois où les Etats-Unis et leur président annoncèrent vouloir « diriger » le monde, dans le « bon sens », évidemment, pour le « bonheur de tous », bien entendu, ce fut à l’occasion de la chute du bloc de l’Est et de l’URSS. Ce devait être la « fin de l’histoire », selon l’idéologue Fukuyama et les élites américaines alors au pouvoir. Il en résulta non pas un libéralisme économique de bon aloi, au sens d’une simple économie de marché, mais un fanatisme libéral, l’ultralibéralisme, cette mondialisation qui est un libéralisme intolérant et dogmatique. Un libéralisme ultra, associé à une idéologie du progrès tout aussi ultra, ce que l’on appelle parfois le libéralisme libertaire et qui, par son fanatisme, sa prétention à détenir une vérité fondée sur le matérialisme, a conduit à ce monde dans lequel nous vivons : un monde où les libertés humaines disparaissent peu à peu sous prétexte de sécurité sanitaire ou liée à l’islamisme. Joe Biden et ses amis iront-ils à l’encontre de cela ? Of course, not, comme diraient les Américains. Bien au contraire, l’élection de Joe Biden et le retour des idées démocrates au pouvoir à Washington sont le signe de temps sombres, des temps où les libéraux-libertaires obsessionnels se préparent à amplifier leur projet de société : une mondialisation autoritaire, légitimée par une apparence voire une avalanche permanente de bons sentiments, une mondialisation autoritaire et sans doute « verte » qui va reprendre sa marche en avant vers un immense camp de consommation mondial. •

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2 commentaires

  1. Posté par Caughnawaga le

    Qu’il s’occupe des États-Unis seulement, il a du pain sur la planche.

  2. Posté par antoine le

    On est rassuré par M. Bidon qui jusqu’à présent n’est PAS le président des USA !
    Seuls les merdias ont annoncés faussement sa nomination …
    Vu les fraudes constatées et les nombre de procès pour falsification industrielle, cela m’étonnerait que le sénile mette les pieds à la Maison-Blanche … !
    https://www.dreuz.info/2020/11/26/elections-americaines-en-temps-reel/
    https://www.dreuz.info/2020/11/26/le-coup-detat-en-cours-aux-etats-unis-menace-le-monde/
    M. Trump président pour les 4 ans à venir !

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