La loi sécurité à peine votée, y compris son fameux article 24 (388 voix pour, 104 voix contre), l’évacuation d’un camp de 450 migrants place de la République vient ruiner le travail de Darmanin. Films et photos ont été pris en abondance, sur des « violences policières », des « actes barbares », des « bavures », destinés à démontrer que, quand la loi sera appliquée, les policiers pourront continuer à se déchaîner en toute impunité. Mais à la vérité, comment évacuer une telle masse de clandestins sans l’emploi de quelques arguments « virils » ?
Un demi-millier de sans-papiers, essentiellement de jeunes hommes, apparemment de nationalité afghane, occupait la place de la République lundi. Peu avant la nuit, des tentes bleues leur ont été distribuées par des associations pro-migrants, et les organisateurs les ont incités à s’y installer. Par ailleurs journalistes, caméramans, avocats en robe noire, avaient été mobilisés à proximité, tandis que les politiques attendaient le signal pour rejoindre la place.
Obéissant aux ordres reçus, les policiers ont cherché à disperser ces migrants illégaux. Tout a été filmé dans le moindre détail : le croche-pied d’un policier envers un migrant qui tentait de fuir a pris les proportions d’un crime contre l’humanité. Les images ont envahi les réseaux sociaux.
Affolé par la dimension que prenait l’affaire, Darmanin a aussitôt désavoué sa police, son préfet, déclenché l’intervention de l’IGPN, avec des résultats exigés dans les 48 heures.
Que va-t-il arriver au policier qui a fait le croche-pied ? Va-t-il être suspendu ? Révoqué ? Une chose est sûre : par sa prise de position, Darmanin révèle son manque de sang-froid. Et il s’expose d’ailleurs à des refus d’obéissance de la part de ses troupes, à l’avenir. Comment raisonnablement imaginer que l’on puisse évacuer 450 jeunes hommes, décidés, encadrés par des professionnels de « l’agit-prop », sans un minimum d’actions de force ? Si c’était si simple, ferait-on appel à la police ?
La violence vient de ceux qui ne respectent pas nos lois
Qui plus est, le squat de la place de la République était la conséquence de l’évacuation d’un autre squat à Saint-Denis, qui s’était donc reformé plus loin.
Les clandestins n’étant pas expulsés de France, ils errent dans les rues, pris en main par des associations. Mardi soir, les groupes gauchistes faisaient converger leurs militants vers la place de la République pour augmenter la pression sur le gouvernement.
Eric Zemmour a été à peu près seul, dans le concert médiatique général, à rappeler sur CNews que la violence vient de ceux qui ne respectent pas les lois françaises. En l’occurrence il s’agit des migrants illégaux, masse de manœuvre pour les réseaux gauchistes. Les policiers appliquent les ordres qu’on leur donne. Si ces ordres étaient mauvais, car nécessitant des pratiques trop « énergiques », alors c’est celui qui a donné l’ordre de faire évacuer les illégaux qui doit être seul mis en cause. On le connaît. Il d’agit d’un dénommé …Darmanin. Il y a quelques jours, il jouait les Sarkozy. Aujourd’hui le voilà tout dégonflé, donnant raison aux partisans de la submersion migratoire. Il signe ainsi la fin de toute espérance d’un tournant gouvernemental sur cette question. •
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