Nous sommes en guerre. Pas en Suisse!

Nous sommes en guerre. Cette guerre est une guerre de civilisations. L'islamisme se montre sous son vrai visage, celui d'un envahisseur sans pitié prêt à massacrer pour s'imposer. En France, en Autriche, l'extrémisme musulman vient de verser le sang. Etonnamment, des mesures ont été prises. Une mosquée a été fermée, des imams prêcheurs de haine ont regagné leurs pays, les Loups Gris, milice extrémiste à la solde du président turc, ont été dissous. La réaction est ferme. Ca change. Si la France pouvait servir de cible eu égard à son passé colonial, à son action militaire au Sahel, l'Autriche semble avoir été attaquée gratuitement. C'est bien une civilisation qui a été prise à partie, pas seulement un état vu comme hostile à l'islam. Il se trouve que nous appartenons à cette même civilisation. La Suisse figure sur la fort longue liste des cibles potentielles, notre tour viendra. On vient d'apprendre à ce propos que deux ressortissants suisses ont été interpellés dans le cadre de l'enquête relative à l'attentat de Vienne. Le résultat de la politique vénéneuse voulue par la gauche en matière de naturalisations.

A Bienne, Abu Ramadan continue de couler des jours heureux, ayant repris ses prêches mortifères à notre égard. Sa haine finira bien par tomber dans quelque oreille débile et conduira à la mort d'innocents. L'homme incarne à lui seul la couardise politique suisse. Il remplit depuis fort longtemps tous les critères permettant de l'expulser mais il reste. Il faut ménager la susceptibilité de ses disciples qui verraient dans son départ une nouvelle humiliation infligée au monde musulman. Alors, on enquête. On se renseigne. On évalue. On attend que ça se tasse. Et pendant que les autorités procrastinent, notre homme continue à diffuser son venin. Nous pactisons avec le diable. En échange de notre bienveillance, le démon ne frappe pas chez nous. La lâcheté, prix de la sécurité.

Dans le canton de Neuchâtel, il est question d'octroyer le statut d'utilité publique à l'islam. Les bonnes âmes à la base du projet ont bien entendu fixé diverses conditions à remplir pour obtenir et conserver le précieux label. On ne court aucun risque en affirmant que tous les critères seront parfaitement remplis sur le papier. En pratique, il est permis de douter, ceci d'autant plus que l'expérience a déjà été tentée. Lors de l'inauguration du Musée des civilisations de l'islam, les naïfs ne tarissaient pas d'éloges au sujet de cet espace de tolérance et de compréhension mutuelles, de cette volonté de dialogue dans le respect de chacun. Patatras ! Au-delà des belles paroles, on trouvait le Qatar, bailleur de fonds des Frères musulmans. L'exact contraire de ce qui avait été affirmé tout au long du processus menant à l'inauguration des lieux. Relevons que les Frères musulmans sont interdits notamment en Egypte et en Arabie saoudite, deux pays qui ne passent pas pour islamophobes. Cet épisode devrait inciter à la prudence quant à la valeur qu'il convient d'accorder aux affirmations apaisantes proférées par certaines personnes. Un référendum a été lancé contre ce projet, la récolte de signatures bat son plein. Les formulaires sont disponibles sur le site www.udc-ne.ch.

Yvan Perrin, 6.11.2020