Hongrie – Le tableau ci-dessous constitue la traduction française de 48 entrées d’une liste qui en comprend, au moment où j’écris (29 octobre 2020), 1634 – soit près de 3% de cette liste.
Il s’agit de la liste, tenue à jour quotidiennement par les autorités de santé hongroises, des « victimes du Covid » officiellement recensées comme telles dans ce pays. Ces 48 décès sont ceux ajoutés à la liste au matin du 21 octobre, au titre, donc, de la journée du 20 octobre, au cours de laquelle on a officiellement recensé en Hongrie 48 victimes (sur une mortalité naturelle quotidienne dont la moyenne annuelle se situe autour de 350).
Ces 3% étant donc prélevés de façon aléatoire, on peut s’en servir comme échantillon d’étude sans s’exposer aux accusations courantes de cherry picking, d’autant plus que ce 20 octobre a constitué, du point de vue de la létalité dite covidienne, une « grosse journée » en Hongrie (2e bilan le plus lourd à cette date depuis le début du décompte).
L’existence même de cette liste – et avant tout le fait qu’elle soit publique – constitue un sujet d’énervement grandissant, à la fois pour Facebook (qui en censure les extraits publiés par des internautes hongrois !), et pour l’opposition hongroise. Cette dernière, quotidiennement, consacre une énergie digne de meilleures causes à discréditer la liste.
Pour rendre justice à certaines de leurs objections, précisons d’emblée que, d’un point de vue technique, cette comptabilité serait, en effet, perfectible dans sa forme : les descriptions cliniques manquent pour quelques (rares) victimes (quoique ce ne soit nulle part le cas dans l’échantillon ici présenté), et celles qui y figurent sont souvent jugées un peu courtes par les médecins que nous avons consultés. On peut notamment aussi leur reprocher de ne pas avoir suffisamment codifié les pathologies recensées (alors même que des codifications internationales existent), et de manquer de cohérence terminologique : à défaut de centralisation, les divers médecins auteurs de ces fiches cliniques utilisent chacun leur propre terminologie, si bien qu’une même pathologie peut figurer dans la liste tantôt sous son nom hongrois, tantôt sous un nom latin, voire anglais : par exemple « stroke », « infactus cérébral » et « agyvérzés » – qui désignent bien la même chose (un AVC)….
Selon ses habitudes déjà bien rodées de calomnie, l’opposition libérale hongroise, visiblement acquise à la cause de Bill Gates, n’hésite pas à « glisser » de ces critiques justifiées vers des accusations à la fois perfides et délirantes, consistant généralement à sous-entendre que le gouvernement hongrois chercherait à « minimiser les pertes » en « inventant » des causes de décès autres que le Covid-19. Assez curieuse accusation, compte tenu du fait que lesdits décédés figurent pourtant bel et bien dans cette liste officielle de « victimes du Covid », alors même que la fiche clinique de beaucoup d’entre eux ne laisse, même au profane, aucun doute possible sur le rôle (tout au plus) accessoire qu’a pu jouer telle ou telle infection virale (au demeurant souvent nosocomiale) dans leur passage de vie à trépas (ou, plus exactement : dans l’accélération de ce passage) : AVC, cancers avec métastases, leucémies, pneumonies virales (sous-entendu : dues à d’autres virus que le Covid-19)… Si exagération il y a, il semble bien qu’elle penche, donc, plutôt dans le sens opposé à celui des insinuations de l’opposition hongroise, consistant à attribuer à « l’épidémie » plus de victimes qu’elles n’en a en réalité causées.
À vrai dire, il me semble on ne peut plus clair que ce qui énerve réellement l’opposition européiste à Viktor Orbán (et probablement les sponsors occidentaux de cette opposition, et leur ami Facebook), ce n’est pas la qualité de cette liste publique, mais son existence même.
Avant même de disposer d’une traduction plus ample (ainsi que d’une traduction anglaise : avis aux volontaires !) et de la soumettre aux experts compétents, on peut en effet, d’ores et déjà, affirmer que les données de cette liste constituent une preuve à charge accablante à l’encontre des thèses catastrophistes (comme celles du mage Ferguson) propagées par la presse alignée sur Bill Gates. Quelle que soit la réalité virologique du Covid-19 (question située hors de mes domaines de compétence), sa réalité démographique s’étale ici sous nos yeux, dotant d’une évidence presque palpable cette vérité indicible qui était pourtant déjà contenue dans le chiffre de l’âge moyen des victimes (pratiquement identique à l’espérance de vie, partout dans le monde) : comme beaucoup de grippes, le Covid-19 « tue » principalement… des mourants. Lesquels, en dépit de la propagande culpabilisante des divers gouvernements adeptes des pratiques magiques aujourd’hui à la mode (« confinements », masques expiatoires et autres formes de flicage collectif), n’ont certainement pas pu « attraper le Covid » à la plage ou au bistrot : un simple regard sur les fiches cliniques nous indique immédiatement que ces malheureux, au cours des semaines, voire des mois précédant leur trépas, ont dû fréquenter principalement des hôpitaux (ou, tout au plus, des maisons de retraite) – certainement pas des métros, des trains, des restaurants ou des piscines…
Brève analyse statistique de cet échantillon de 48 décès :
Répartition par sexes : 28 hommes sur 48 décès, soit 58,33% des décès ; et 20 femmes, soit 41,66% des décès.
Âge moyen au moment du décès : 77,7 ans
Contre : 76,16 ans d’espérance de vie moyenne en 2019
Âge moyen des hommes au moment du décès : 76,4 ans
Contre : 72,86 ans d’espérance de vie moyenne en 2019
Âge moyen femmes au moment du décès : 79,5 ans
Contre : 79,33 ans d’espérance de vie moyenne en 2019
(pour les chiffres de 2019, la source est l’office hongrois des statistiques)
L’analyse des proportions des diverses « comorbidités », à laquelle je n’ai pas encore procédé (manquant de temps et voulant la réaliser sur un échantillon plus vaste) semble, à vue de nez, recouper le classement des principales causes de mortalité générale publié, pour diverses années antérieures, par ce même office hongrois des statistiques.
En d’autres termes : ces résultats provisoires ne semblent, pour l’instant, contredire en rien l’hypothèse selon laquelle la présence de tests PCR positifs de Covid-19 (seule donnée réellement incontestée actuellement dans le monde scientifique) chez un certain nombre de patients récemment décédés n’altère pas substantiellement la structure de la mortalité hongroise.
Les données traduites :
N° d’ordre Sexe Âge Comorbidités 1259 H 68 tumeur maligne des bronches, hypertension, pneumonie, diabète sucré 1258 H 94 hypertension, arythmie cardiaque, accident ischémique cérébral transitoire, arthrose 1257 H 45 hypertension, diabète sucré 1256 F 91 cardiopathie ischémique, maladie de Parkinson, sténose de la valvule aortique 1255 F 71 pneumonie bactérienne, insuffisance cardiaque congestive, maladie artérielle occlusive périphérique 1254 H 80 cancer de la prostate, cancer du poumon, athérosclérose 1253 H 74 hypertension, cardiomyopathie, diabète sucré 1252 H 85 hypertension, fibrillation auriculaire, insuffisance rénale 1251 F 85 tumeur maligne du pancréas 1250 H 90 diabète sucré, insuffisance rénale chronique, asthme 1249 F 86 diabète sucré, hypertension, thyréotoxicose, neuropathie 1248 H 80 leucémie, hypertension, cardiopathie ischémique, accident vasculaire cérébral 1247 F 84 maladies de l’appareil circulatoire, démence 1246 H 75 diabète sucré, hypertension, maladie de l’appareil circulatoire, maladie de Parkinson 1245 H 62 hypertension, cardiopathie ischémique, cardiomyopathie, asthme, diabète sucré, maladie de l’appareil circulatoire, atteinte hépatique 1244 F 87 cardiopathie ischémique, hypertension, insuffisance cardiaque, diabète sucré, infarctus cérébral 1243 F 78 insuffisance rénale chronique, hypertension, maladie du cœur 1242 H 77 hypertension, cardiopathie ischémique, tumeur bénigne de l’estomac, cardiomyopathie, insuffisance cardiaque, arythmie cardiaque, thyroïdite auto-immune 1241 F 87 hypertension, cardiopathie ischémique, fibrillation auriculaire, thrombose veineuse profonde 1240 F 66 tumeur maligne du poumon avec invasion de l’œsophage 1239 H 80 diabète sucré, cancer de la prostate, hypertension, démence, sepsis 1238 H 88 maladie pulmonaire chronique, hypertension, insuffisance rénale, diabète sucré, infarctus cérébral 1237 F 75 hypertension, cardiopathie ischémique, diabète sucré insulino-dépendant, arythmie cardiaque, infarctus cérébral 1236 H 66 cancer du côlon, tumeur de la paroi abdominale, s/p néphrectomie 1235 F 75 hypertension, diabète sucré non insulino-dépendant, démence 1234 F 94 hypertension, démence 1233 H 86 arythmie cardiaque, hypertension, déclin lié au vieillissement 1232 F 86 hypertension, diabète sucré, maladie du cœur 1231 H 60 sepsis, arythmie cardiaque 1230 H 73 hypertension, cardiopathie ischémique, fibrillation auriculaire 1229 F 89 athérosclérose généralisée 1228 H 91 cardiopathie ischémique, hypertension, insuffisance cardiaque 1227 F 77 hypertension, cardiopathie ischémique, diabète sucré 1226 F 72 hypertension, hypothyroïdie, maladie pulmonaire, arythmie cardiaque 1225 F 88 tumeur maligne de la thyroïde 1224 F 73 athérosclérose généralisée, dépression, paranoïa, sous-alimentation 1223 H 82 pneumonie bilatérale 1222 H 82 hypertension chronique, maladie pulmonaire chronique, cardiomyopathie 1221 H 89 hypertension, démence 1220 H 58 goitre, infarctus 1219 F 69 hypertension, asthme, insuffisance rénale, cardiopathie ischémique, hépatite virale chronique B, s/p transplantation rénale 1218 H 73 hypertension, s/p transplantation rénale, maladie du cœur, hypothyroïdie 1217 H 70 diabète sucré, hypertension, maladie rénale, accident vasculaire cérébral 1216 H 86 insuffisance rénale, hypertension, maladie du cœur 1215 H 83 fibrillation auriculaire athérosclérose, hypothyroïdie, diabète sucré 1214 H 74 maladie pulmonaire chronique, insuffisance cardiaque congestive, hypertension 1213 H 69 tumeur maligne avec métastase 1212 F 57 asthme bronchique, maladie rénale, diabète sucré, maladie pulmonaire chronique The post Une pièce à conviction en vue du procès de la manipulation covidienne : 48 décès hongrois first appeared on Visegrád Post.
Extrait de: Source et auteur
En Suisse aussi, des médecins en képi et des élus sans talent ont gonflé le nombre de décès dus à ce Coronavirus SARS-2 bien spécifique en cachant que la détermination de la cause de tout décès est un processus inexact et ouvre souvent à interprétation, même avec une autopsie complète à plusieurs milliers de francs; de nos jours des autopsies complètes sont rarement pratiquées et, en Italie et ailleurs, lors de la panique du Covid-19, les autopsies ont même été interdites, sur conseil de la Chine et de l’OMS! Même dans les cas où la cause du décès est claire, par exemple un infarctus du myocarde, lors de l’autopsie des études ont montré que les certificats de décès attribuent fréquemment la cause à tort. C’est particulièrement un problème pour les maladies chroniques, pour les patients avec comorbidités et lors de panique collective. Les aberrations les pires de soit-disants experts que j’ai entendues, à la TV, subventionnée bien sûr, sont: « des personnes malades du coronavirus mais sans symptômes » et « des patients en fin de vie dans un hospice sont morts du Coronavirus ». Nous ne pouvons rien attendre de mieux d’« experts » qui ont conseillé de confiner les bien-portants alors que depuis des siècles nous avons confiné et isolé des vrais malades contagieux.