Il est temps d’expulser les amis islamistes d’Erdogan !

Rassemblés mercredi matin au niveau du péage de Reventin-Vaugris, près de Vienne, sur l’autoroute A7, pour apporter leur soutien à leurs frères chrétiens de l’Artsakh, bombardés depuis maintenant des semaines par l’armée azerbaïdjanaise, et dénoncer ce « deuxième génocide arménien » perpétré avec l’appui direct d’Ankara, près de 400 manifestants arméniens et franco-arméniens ont tout à coup vu débouler sur eux une horde de Turcs et d’Azéris armés jusqu’aux dents et bien décidés à leur faire la peau.

Massacrés chez eux, tabassés en France

Après avoir lâchement détourné le regard devant l’insupportable massacre de leurs grands-parents par la soldatesque turque au début du siècle dernier, l’Etat français va-t-il cette fois-ci tolérer que les descendants de réfugiés arméniens se fassent passer à tabac, et même assassiner, sur son propre sol, par des islamistes turcs et azéris venus pour la plupart d’entre eux clandestinement en France ? Il est, hélas, permis de se poser la question quand on voit que, malgré leur grand nombre, aucun des contre-manifestants n’a semble-t-il été interpellé. Armés pour la plupart de marteaux et de couteaux, ceux-ci étaient pourtant venus pour tuer. Et d’ailleurs, au cours de ces affrontements d’une extrême violence, qui ont même entraîné la fermeture de l’A7 pendant plusieurs heures, quatre personnes ont été grièvement blessées, dont un homme de 23 ans qui a reçu un coup de marteau et a dû être évacué en état d’urgence relative vers l’hôpital de Vienne.

La chasse aux Arméniens se poursuit à Décines

Mais l’affaire, hélas, ne s’arrête pas là. Le soir même, en plein couvre-feu, des dizaines de Turcs, répondant selon certaines sources à l’appel des Loups gris, se livraient à une véritable expédition punitive à Décines, dans la banlieue lyonnaise, et écumaient une à une les rues du centre-ville à la recherche d’Arméniens à lyncher. Une traque qui s’est faite aux cris d’« Allah Akbar », d’« Ici, c’est la Turquie », de « Nique l’Arménie » et bien sûr de slogans pro-Erdogan. Là encore, malgré une forte présence policière dépêchée en urgence dans l’Est lyonnais pour éviter tout affrontement entre les deux communautés, aucune interpellation n’a semble-t-il été effectuée, et la meute turque a pu finalement quitter tranquillement les lieux peu avant 23 heures.

Mais la palme du toupet revient quand même à l’ambassadeur de Turquie à Paris, qui, n’hésitant pas à dénoncer une « provocation ignoble » et « une tentative effroyable de lynchage par un groupe ultranationaliste » arménien, a officiellement et très sérieusement demandé mardi à ce que « les agresseurs de l’A7 soient identifiés et poursuivis en justice ». Chiche ! •

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