Le parti communiste s’est réveillé avec la gueule de bois : dans la nuit de samedi à dimanche, le siège national situé place du colonel (stalinien) Fabien a été tagué avec ce seul mot : « collabo ». Aussitôt le PC a sonné l’alerte, pour cette inscription attribuée aux « descendants des nazis, de l’extrême droite française ». Hidalgo a répondu avec complaisance à cette demande : « Soutien total au PCF, ses élues et élus, ainsi qu’à toutes ses militantes et tous ses militants », a-t-elle twitté. Comme si le tag d’un présumé nationaliste était un acte à peu près aussi grave qu’une tête coupée par un islamiste.
Mais le PC et ses amis de la mairie de Paris se gardent bien de rappeler pourquoi, en octobre 2020, le PC peut être ainsi qualifié de collabo. Ils tentent laborieusement de rattacher cette inscription au 79e anniversaire, à trois jours près, de l’exécution de 27 hommes à Châteaubriant. Mais il serait pour le moins tarabiscoté que des « descendants de nazis » choisissent ce 79e anniversaire moins trois jours pour traiter le PC de collabo ! Et pourquoi alors employer ce mot ? Ils l’auraient plutôt qualifié d’agent de Moscou (ce qui en outre correspondait à la vérité de l’époque).
Il est évident que le qualificatif fait référence à ses positions d’une parfaite hypocrisie après l’assassinat de Samuel Paty. Les propos et les écrits venus de l’extrême gauche choquent en effet une grande majorité de l’opinion, bien au-delà de « l’extrême droite française ». Même Blanquer a réussi à comprendre que l’islamo-gauchisme avait une part de responsabilité dans la généralisation des assassinats islamistes (y compris ceux de Charlie).
Dans la Résistance, les communistes étaient minoritaires
Le PC et ses compagnons de route tentent d’orienter le débat sur la référence historique induite par le terme « collabo ». Brossat ressort la fake news d’un PC « parti des 75 000 résistants fusillés », qui était récitée en 1945, telle une litanie obsessionnelle, alors qu’on sait aujourd’hui de façon précise qu’il y eut au total moins de 4 000 résistants fusillés, parmi lesquels des officiers parachutés clandestinement, et aussi d’anciens militants royalistes, Croix-de-feu, voire ex-cagoulards. Et puis des gaullistes, bien évidemment. Parmi ces 4 000, les communistes étaient minoritaires.
Sur un plan purement historique, le PC eut une attitude collaborationniste ou au moins attentiste jusqu’à la rupture du pacte germano-soviétique, le 22 juin 1941. Mais peut-on reprocher au PC ces douze mois de collaboration passive, et sa tentative de faire reparaître L’Humanité, sous imprimatur allemand ? On peut en revanche lui faire grief des motivations de cette collaboration passive : l’alignement sur les positions de la maison mère, au Kremlin.
Non, la bonne accusation à l’égard du PC, ce n’est pas une collaboration supposée avec l’islamisme, c’est sa trahison pure et simple : l’ennemi islamiste n’occupait pas la France (le gouvernement parle dorénavant d’une « guerre contre les islamistes ») mais le PC a fait partie de ceux qui ont constamment réclamé l’ouverture des portes, l’ouverture des voies de flux migratoire, exigé la condamnation la plus féroce à l’égard de ceux qui résistaient, encouragé, voté, fait voter des lois qui, aujourd’hui, font obstacle à cette « guerre contre les islamistes ». •
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Extrait de: Source et auteur
Dans le dernier paragraphe on retrouve la même histoire de nos gauchos qui ouvrent toutes grandes les portes aux ennemis du peuple suisse.
Dire que Mr Georges Marchais a lutter contre l’arrivé massive d’immigrants sur le sol français pour défendre le travailleur français et que maintenant c’est le contraire .
Le partie communiste est descendu bien bas en montrant sont C** dans un but électoraliste a des gens venant uniquement pour piller les ressources de ce pays.