Il y a deux semaines, la Commission européenne a présenté aux 27 Etats membres de l’UE son projet de « pacte sur la migration et l’asile ». Officiellement, il vise à mieux encadrer les arrivées sur le territoire européen. Mais dans les faits il constitue, au nom d’une vision « faussement humaniste », pour reprendre les mots de Marine Le Pen vendredi, un « plan organisé de submersion », qui nécessite la mise en place d’une « riposte à l’échelle de l’Europe ».
Il y a un mois, Le Point titrait sur « la rentrée sans peps de Marine Le Pen ». Tout le dossier était consacré à la lassitude des militants, la déception des municipales, la répétition des mêmes discours, les rivalités internes, les soucis financiers. En gros Marine Le Pen était fatiguée et son parti au bord de l’explosion, de la disparition.
Comment expliquer alors son retour au premier plan de la vie politique ? Il y a d’abord eu la publication d’un sondage commandé par Le Journal du dimanche. Alors que la classe politico-médiatique nous assurait que les Français ne voulaient plus d’un duel Macron-Le Pen, les simulations de vote ont été sans appel : à la date d’aujourd’hui, le duel est certain, et l’écart, au premier tour, entre les deux candidats de tête et tous les autres serait bien plus considérable qu’en 2017. Stupeur et tremblements !
Mais voici que la Commission européenne nous bâtit un « pacte pour la migration » plus extrême que les pires scénarios envisagés par le FN de Jean-Marie Le Pen et le RN de sa fille. Dans une conférence de presse, vendredi, Marine Le Pen l’a présenté comme « un pacte avec le diable », qui annonce un véritable « suicide de l’Europe ». Car, en guise de contrôle de l’immigration, nous aurons une batterie de mesures destinées à faciliter les régularisations des demandeurs d’asiles et clandestins (accélération des procédures aux frontières) et l’instauration de dispositifs de « solidarité obligatoire » entre pays de l’UE.
Quant à un meilleur contrôle de l’immigration à venir, les doutes sont permis au vu des résultats de ces quarante dernières années. Mais ce qui est certain, c’est que le dispositif du « pacte européen » créerait un nouvel appel d’air pour une « immigration de peuplement ». Et l’hypothèse de Marine Le Pen relative à une possible arrivée de « 60 à 70 millions de migrants » n’est pas un simple chiffon rouge agité devant l’opinion et les électeurs.
Le RN, « notre ennemi principal »
Les commentateurs politiques se sont étonnés, faussement naïfs, de voir le RN renouer « avec ses plus vives harangues anti-immigration ». Au nom du gouvernement, l’obscur secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, un dénommé Beaune, a expliqué que le RN était « notre ennemi principal ». Pas « notre adversaire », « notre concurrent », « notre rival », mais « notre ennemi », mis en quelque sorte dans le même sac que les terroristes islamistes.
Plutôt que de polémiquer sur ces propos extrémistes, la présidente du RN a préféré évoquer les éléments de la bataille politique qui se joue à l’échelle européenne : mobilisation des élus, campagne « Save Europe », pétition avec pour but d’atteindre un million de signataires. Un seuil qui permettrait de présenter une proposition de loi à la Commission européenne. Voici donc le RN de retour au centre du jeu politique français et européen. Le Point risque de lui trouver un peu trop de « peps ». •
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Extrait de: Source et auteur
Non mais ils rigolent, les marinistes ! LUE est dominée par la Neue Hanse des pays nord-européens à la solde du IVe Reich de Frau Merkel. Tous vendus au mondialisme DONC au Grand Remplacement. Ce n’est pas avec cela qu’il pourrait y avoir la moindre chance d’infléchir la politique pourrie des monopoles. Une seule solution pour nous : le FREXIT !