(vidéo 1:25) Le dhimmi Joe Biden a dit "Inch'allah", une expression musulmane, lors du débat présidentiel.
Qu'est-ce qu'un dhimmi et qui sont les dhimmicrates ?
(traduction automatique à disposition sur Youtube)
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Le commentaire de M. Biden sur "Inch Allah" lors du débat contre Trump, n'était peut-être pas aussi innocent que certains le prétendent
Raymond Ibrahim Oct 01, 2020
Lors du premier débat présidentiel entre Donald Trump et Joe Biden, alors que le président disait qu'il publierait ses déclarations d'impôts une fois qu'un audit en cours de l'IRS serait terminé, Biden l'a interrompu en disant : "Quand – inch'allah ?"
L'emploi par le candidat démocrate de cette expression arabe, qui signifie simplement "si Dieu le veut", est étrange, et aussi révélatrice.
Pour commencer, pourquoi, dans un cadre purement américain, Biden aurait-il soudainement recours à l'arabe ? Et pourquoi l'utiliser en présence d'Américains et lors d'un événement typiquement américain, comme un débat présidentiel ?
Deuxièmement, si inch'allah signifie littéralement "si Dieu le veut" et est régulièrement utilisé pour exprimer la modestie devant l'Être suprême lorsque les arabophones discutent d'événements futurs – comme dans "L'année prochaine, je compte me rendre dans l'Arctique, inch'allah" – il y a une chose dont très peu de locuteurs non natifs de l'arabe sont conscients, c'est que l'expression est très souvent utilisée aussi pour signaler qu'on n'a en réalité aucune intention de faire ce qu'on dit, et par l'interlocuteur pour exprimer le doute ou l'incrédulité.
Par exemple, si Abdul dit à Mustafa : "Je promets de faire X, Y et Z", et que Mustafa répond : "inch'allah", avec peut-être un sourire complice, cela veut dire essentiellement "Mon œil", et Abdul le sait très bien.
Et c'est précisément dans ce dernier sens, subtil, que Biden l'utilisait : alors que Trump insistait sur le fait qu'il allait finalement publier ses déclarations d'impôts, Biden disait "C'est ça !" – mais, encore une fois, ce qui est bizarre, c'est qu'il ait employé une expression notoirement arabe.
Cela donne à pensé que Biden a côtoyé de nombreux arabophones – dont la majorité était évidemment musulmane, notamment en raison de la préférence bien documentée de l'administration Obama – au point d'être capable de penser et de prononcer instinctivement des plaisanteries comme eux.
Cette interprétation peut éclairer une chose controversée que M. Biden a dite dans une vidéo destinée aux musulmans fin juillet : "Le hadith du prophète Muhammad dit : 'Que celui d'entre vous qui voit un mal le change de sa main. S'il n'en est pas capable, qu'il le fasse avec sa langue. S'il n'en est pas capable, alors avec son cœur.'"
Chez les musulmans, ce hadith, qui est sahih, c'est-à-dire considéré comme authentique/ canonique par les musulmans sunnites, concerne l'application de la charia, la loi islamique (en particulier dans le contexte de la doctrine al-amr bi'l ma'ruf w'al nahi 'an al-munkir, "enjoignant le juste et interdisant le mal"). Les musulmans apprennent à appliquer la charia (comprise comme la totalité de toutes les bonnes choses) de toutes les manières possibles : idéalement par leur "main" (force physique, ou djihad) ; si ce n'est pas possible, alors par leur "langue" (mots, idées, propagande) ; et si cela n'est pas possible non plus, alors au moins avec leur "cœur" (leur intention, niya).
Au lieu de conclure que le candidat à la présidence faisait un clin d'œil appuyé aux électeurs musulmans concernant la loi islamique, tout le monde – même les critiques de Biden, dont beaucoup étaient en outre critiques de l'islam – ont conclu qu'il ne savait pas de quoi il parlait et qu'il devrait mieux réviser les scripts que son équipe lui prépare.
Cependant, maintenant qu'il est clair que Biden, loin d'être ignorant des choses de l'islam, est si familier et à l'aise avec elles qu'il recourt instinctivement à des expressions arabes – même quand cela ne correspond absolument à son public – une réévaluation de ce que Biden voulait dire ne serait peut-être pas de trop.
Il semble, à tout le moins, que le candidat démocrate soit moins naïf que beaucoup le pensent à propos de l'islam – et pas nécessairement d'une bonne manière.
Raymond Ibrahim, auteur de 'Sword and Scimitar', 'The Al Qaeda Reader' et 'Crucified Again', est un Shillman Fellow au David Horowitz Freedom Center, un Senior Fellow distingué au Gatestone Institute, et un Judith Rosen Friedman Fellow au Middle East Forum.
Et vous, qu'en pensez vous ?