De notre correspondant au Liban. – Dans un discours télévisé prononcé le 21 septembre, le Président Michel Aoun a déclaré que, le Premier ministre ne parvenant pas à former un nouveau gouvernement, le pays « se dirige vers l’enfer », tout en notant qu’une progression des discussions nécessiterait « un miracle ». A la question de savoir si cela signifie que tout espoir est vain, le chef de l’Etat a répondu par un laconique « Non. Les miracles arrivent. »
Cette sortie de Michel Aoun ne fait que confirmer les craintes grandissantes des Libanais quant à une issue positive de l’initiative diplomatique française pour sortir le Liban de la crise économique et politique qu’il traverse en obligeant une classe politique corrompue et divisée à former un gouvernement chargé de mettre en œuvre les réformes nécessaires à toute tentative de redressement financier. La crise qui ébranle chaque jour davantage les fondements mêmes de la nation libanaise, exacerbée par l’explosion du Port de Beyrouth, est, d’après les analystes politiques, sans doute la pire de son histoire depuis la création du Grand Liban au lendemain de la Première Guerre mondiale. La date limite sur laquelle la diplomatie française et les autorités se sont mises d’accord pour la formation d’un nouveau Cabinet est dépassée depuis une semaine, sur fond de bras de fer US-Iran et de sanctions visant à briser le mur de la corruption et des intérêts des partis.
Plus concrètement, le processus se heurte aux exigences du duo chiite, formé par les partis Amal et Hezbollah, qui exige une présence dans le nouveau Cabinet. Le Président Aoun a expliqué avoir proposé un panel de solutions consensuelles refusées par les deux parties et en appelle à la Constitution : « Le retour aux textes constitutionnels demeure la seule solution », avant de préciser que le « Hezbollah et le mouvement Amal insistent pour s’imposer au sein de l’exécutif et surtout pour s’assurer du portefeuille des Finances. Or, la Constitution ne stipule pas l’attribution de tel ou tel ministère à telle ou telle communauté », suggérant la fin de l’attribution confessionnelle des portefeuilles régaliens de l’Etat.
Dans son allocation, Michel Aoun n’a pas épargné le Premier ministre Mustapha Adib dont la mission est pourtant clairement de former un gouvernement de spécialistes indépendants de la classe politique, soulignant que « le Président du Conseil désigné refuse de prendre en considération l’opinion des chefs des blocs parlementaires », tout comme il n’a pas ménagé ses alliés, et c’est une première depuis 2006 et l’accord politique avec le Hezbollah qui l’a porté à la Présidence de la République, disant qu’ aucun parti n’est habilité à exiger un portefeuille ministériel. En attendant le miracle, un nouveau stock d’armes et de munitions du Hezbollah vient de sauter « accidentellement » au Sud Liban et les Libanais, à défaut d’hommes d’Etat, se tournent vers les anxiolytiques. •
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Extrait de: Source et auteur
IL A RAISON. Mais ne l’est-ce pas déjà?
Mais nos mondialistes nous réservent le même sort.
En organisant leur futur RESET FINANCIER faisant de nous les mendiants de notre argent
En accentuant la venue de faux réfugiés pour casser les identités européennes
En espérant parvenir à nous dresser les uns contre les autres, afin d’imposer loi martiale et dictature.
RESTONS ALORS DE MARBRE, pour le moment.