Alain Juppé va-t-il relancer une controverse, vieille de près de 30 ans ? Dans une interview pour Europe 1, le 17 septembre, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac est revenu sur la phrase choc de l'ancien chef d'Etat, prononcée en 1991, lorsqu'il avait évoqué «le bruit et l'odeur», visant par sous-entendu des immigrés.
Si Jacques Chirac a assumé pendant plusieurs jours ses mots, il a des années plus tard, en 2009, dit regretter cette expression, évoquant une «bêtise» au cours d'une interview pour Europe 1.
On se voile la face ou regarde [la réalité] en face
Une bêtise donc ? Alain Juppé n'en est pas certain. «Il m'arrive d'être en désaccord avec Jacques Chirac, je ne pense pas que c'était une bêtise c'était une vérité», affirme-t-il dans un premier temps avant d'argumenter : «Parce qu'il faut voir dans quel contexte, il a dit cette phrase. C'était après avoir visité avec moi [...], la Goutte d'or [...] un quartier extrêmement difficile [...] La réalité que décrit Jacques Chirac, c'est bien la réalité. Alors, à partir de ce moment-là, on se voile la face ou on la regarde en face.»
«Quand on la regarde en face, il y a deux attitudes possibles : ou bien la stigmatisation ou bien on essaie de changer les choses», soutient l'ancien député de Paris qui poursuit, insistant sur la caractère de l'ancien président français : «On a profondément investi dans ce quartier pour rénover l'habitat, pour créer des équipements publics [...] [Jacques] Chirac a toujours été totalement allergique à toutes les formes de racisme et d'antisémitisme [...] et il était profondément humaniste, profondément attentif à la situation des gens modestes et fragiles.»
«On parle de bruit et d'odeur, ce qui me surprend un peu c'est qu'on ne parle jamais d'une des initiatives majeures qu'a prises Jacques Chirac, [...] la création du SAMU social», conclut Alain Juppé.
Le 20 juin 1991 lors du discours d'Orléans, Jacques Chirac – alors maire de Paris – abordait la question de l'immigration. Il expliquait, dans un premier temps, qu'il y avait «overdose» en matière d'immigration, pour ensuite exposer une situation : «Le travailleur français qui habite à la Goutte d'or – où je me promenais avec Alain Juppé la semaine dernière – [...] et qui voit sur le pas de palier à côté de son HLM, une famille avec un père, trois ou quatre épouses, une vingtaine de gosses, qui touche 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler. Si vous ajoutez a cela le bruit et l'odeur, le travailleur français sur le palier, il devient fou [...] Ce n'est pas être raciste que de dire cela.»
L'expression «le bruit et l'odeur» avait alors provoqué un tollé dans la classe politique.
Extrait de: Source et auteur
Chjrac voyait déjà tout juste il y a 30 ans ! Il y avait déjà overdose. Que penserait-il maintenant ?
AUJOURD’HUI CHIRAC AURAIT PU COMPLETER: “LE BRUIT, L’ODEUR, LE CORANoVIRUS” !
Et quand vous les voyez arriver par millions grâce aux ONG comme ces traîtres de pseudo-chrétiens de CARITAS, qui affrêtent des bateaux, UNE ONG EXEMPTE DE TAXES ET D’IMPÔTS, QUI VIT DE L’INDUSTRIE DU FAUX RÉFUGIÉ, VOUS POUVEZ CRAINDRE LE PIRE: Voir la carte postale de Rocroa: https://lesobservateurs.ch/2020/08/01/pres-de-70-des-migrants-arrives-a-malte-ont-ete-testes-positifs-au-coronavirus-annonce-le-gouvernement-maltais/