Double exécution à Saint-Ouen : l’une des victimes serait un militant communiste de premier ordre, “chef du réseau local du trafic de drogue”

Mélanie Mermoz, militante associative, habitante de Saint-Ouen, avait côtoyé Sofiane et défend sa mémoire: “On a rarement vu des chefs de réseau de trafic se battre pour la justice sociale”

 

 

 

Mort de Sofiane et Tidiane : une «exécution» qui bouleverse Saint-Ouen

Deux jeunes de 25 et 17 ans ont été abattus dans une cave de la cité Soubise. Douze personnes sont en garde à vue et l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue reste privilégiée. […]

« Un jeune adorable, un bel esprit », résume Jacqueline Rouillon, ancienne maire (PCF) de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et très proche de la victime.

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Une source proche du dossier affirme que « le plus âgé (NDLR : Sofiane) était identifié comme étant le chef du réseau local du trafic ».

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Engagé dans une association et membre du PCF

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La personnalité de Sofiane y est pour beaucoup. Sous le choc, Jacqueline Rouillon confie : « Je ne veux pas y croire. Pas lui. Il avait trop envie d’avoir une belle vie…

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C’était aussi un compagnon de militantisme. Il avait pris sa carte au PCF et il était membre de l’association Citoyens solidaires. « Il était très présent dans la vie locale, mais il ne s’est jamais présenté sur une liste », précise-t-elle. L’ancienne maire veut retenir surtout sa personnalité « attachante ». « Tout de suite, il déclenchait la sympathie ». Denis Vemclefs, élu d’opposition, renchérit : « Nous avions beaucoup de discussions sur l’avenir des quartiers populaires. Il avait une réelle conscience politique. »

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L’article dans son intégralité sur Le Parisien


Le 9 février 2004, c’est le fils de Jacqueline Rouillon (alors Maire PCF de Saint-Ouen) qui défrayait la chronique dans une affaire de trafic de drogue

LA MAIRE de Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon (PCF) doit affronter un gros problème personnel. Son fils aîné de 16 ans et un de ses copains ont été mis en examen et provisoirement écroués samedi par les magistrats de Bobigny.

Le juge des libertés et de la détention doit statuer en milieu de semaine sur leur placement en détention provisoire. Tous deux sont soupçonnés d’avoir participé à un important trafic de cannabis dans la cité Pablo-Picasso où il vit avec sa mère.

L’affaire commence lorsque lundi dernier les policiers découvrent 40 kg de drogue dans un local EDF-GDF d’un immeuble du quartier.

L’article dans son intégralité sur Le Parisien

Via Fdesouche

3 commentaires

  1. Posté par Sertorius le

    Bon débarras! L’assassin mérite une médaille.

  2. Posté par antoine le

    Qui se ressemble s’assemble …
    Puisque certains sont en train de faire le ménage, d’autres ont une trouille bleu d’y passer … !!
    Ce n’est qu’un avertissement !
    Dans ce milieu la peine de mort EXISTE (sans jugement aucun).

  3. Posté par Bussy le

    Ils vont certainement faire une marche “blanche”….

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