Le flic du Corona
Dans la Weltwoche, Tamara Wernli dresse un portrait du « policier du Corona ». Ce genre de personnage intervient immédiatement lorsque une autre porte mal son masque, alors qu’il n’y a pas d’unanimité chez les scientifiques au sujet de cette mesure de précaution. Il y a même des cas où il intervient violemment, comme par exemple à Vienne, où des non-masqués ont été attaqués physiquement, bien que cela constitue une contravention à la règle de la « distance sociale ». Mais la rééducation des autres passe pour le flic du Corona avant la distance de sécurité. Il en est de même pour les statistiques. Seules l’intéressent celles qui soutiennent sa croyance inébranlable à l’importance de se couvrir la bouche et le nez.
Traduction (extrait) : Même si les nouveaux chiffres pourraient lui faire changer d’avis sur la dangerosité du virus, qu’il a considérée comme très grande au début de l’épidémie, il ne le fait naturellement pas. Réviser son point de vue est absolument impossible pour lui. Au lieu de cela, il insiste toujours sur le nombre des nouveaux cas de contamination plutôt que sur celui des gravement malades ou des décès. Les chiffres de contamination sont pourtant de beaucoup les moins importants, mais ils lui permettent d’argumenter au pire. C’est ainsi qu’il répand de préférence l’insécurité et la peur dans la population.
Cl. H. 10.09.2020
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