Une victime présumée de trafic sexuel affirme avoir vu Bill Clinton sur l’île de Jeffrey Epstein

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Le justice américaine vient de rendre publics une série de documents relatifs à une action au civil intentée en 2015 par Virginia Giuffre, une victime présumée de Jeffrey Epstein, contre la complice présumée de ce dernier Ghislaine Maxwell. Dans ces documents, celle qui se décrit comme une ancienne «esclave sexuelle» du défunt financier accusé de pédocriminalité, livre un témoignage accablant contre plusieurs personnalités, notamment l'ancien président américain démocrate Bill Clinton.

Je me souviens avoir demandé à Jeffrey ce que faisait Bill Clinton ici [sur l'île de Jeffrey Epstein]. Il en a ri et m'a dit qu'il lui devait des faveurs

«Vous savez, je me souviens avoir demandé à Jeffrey ce que faisait Bill Clinton ici [sur l'île de Jeffrey Epstein]. Il en a ri et m'a dit qu'il lui devait des faveurs. Il ne m'a jamais dit de quelles faveurs il s'agissait. Je n'ai jamais su», explique ainsi Virginia Giuffre lors de son audition, comme le rapporte l'hebdomadaire américain Newsweek. «Je ne savais pas s'il était sérieux. C'était juste une blague... Il m'a dit il y a longtemps que tout le monde lui devait des faveurs. Ils se tiennent tous les uns les autres», poursuit encore la jeune femme, aujourd'hui âgée de 36 ans.

Lorsque l'avocat Jack Scarola lui demande si «les orgies sexuelles étaient monnaie courante sur l'île de Jeffrey Epstein», Virgina Giuffre répond d'un laconique : «Oui.» Puis, l'avocat cherche à savoir si elle était présente sur l'île lorsque Jeffrey Epstein et Bill Clinton s'y trouvaient, ce à quoi Virginia Giuffre répond de nouveau par l'affirmative. «Ghislaine, Emmy [une autre jeune fille], et il y avait deux jeunes filles que j'ai pu identifier. Je ne les ai jamais vraiment bien connues de toute façon. Il n'y avait que deux filles de New York», affirme-t-elle, précisant qu'elles logeaient toutes dans la maison de Jeffrey Epstein sur l'île. 

Dans une déclaration faite à Newsweek le 31 juillet 2020, un porte-parole de Bill Clinton a nié ces accusations, soutenant – comme il l'avait déjà fait en 2019 – que l'ancien président «n'avait jamais été sur l'île de Little Saint-James [l'île de Jeffrey Epstein]». Les avocats de Ghislaine Maxwell, dont le procès doit s'ouvrir le 12 juillet 2021, avaient pour leur part multiplié les recours pour interdire la publication de ces témoignages. Sans succès, la juge fédérale de Manhattan Loretta Preska estimant que la nature des documents ne justifiait pas qu'ils demeurent confidentiels.

Virginia Giuffre affirme que Ghislaine Maxwell l'avait forcée à avoir des relations sexuelles avec Jeffrey Epstein. Elle affirme également, entre autres, avoir été forcée d'avoir des relations sexuelles à Londres avec le prince Andrew alors qu'elle était âgée de 17 ans, puis à deux autres reprises à New York et sur l'île privée de Jeffrey Epstein dans les Caraïbes, accusations démenties par le prince Andrew. 

 

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2 commentaires

  1. Posté par Marcassin le

    Il va falloir que ces dames soient très prudentes. Un accident est si vite arrivé.

  2. Posté par Bussy le

    Elle va se suicider, ça n’est qu’une question de jours…..

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