Cenator : On n’entend pas la Grève des femmes… Est-ce que la vie d’une Iranienne compterait moins que celle d’un Noir américain ?
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Hussein Alef a admis avoir étranglé sa fille Hadith Orujlu. Il ne pensait pas être puni sévèrement pour ce crime horrible. Il a dit : "Je ne pouvais plus me contrôler".
Il l’a d’abord étranglée avec sa ceinture à lui, puis il l’a achevée en l’étouffant avec sa robe.
Au tribunal, Hussein a aussi admis avoir demandé à son voisin quelle serait la punition pour le meurtre de sa fille et a eu l'impression qu'à son avis il ne serait pas puni.
Selon la charia en vigueur en Iran, le meurtre est puni de mort. Mais il y a des exception pour le meurtre d'un enfant par son tuteur légal, en général son père ou son grand-père paternel.
Le meurtre de Hadith Orujlu est plus ancien que celui de Romina Ashrafi, 14 ans, décapitée par son père lors d'un crime d'honneur qui a choqué l'Iran le mois dernier.
Après le meurtre de Romina, l'Iran a adopté une loi visant à protéger les enfants de la violence, loi qui était restée bloquée depuis plus d'une décennie.
En revanche, le gouvernement iranien n'a toujours pas adopté le projet de loi rédigé il y a plus de neuf ans qui criminaliserait la violence sexiste, très répandue en Iran.
Bien qu'il n'existe pas de données officielles concernant les crimes d'honneur en Iran, l'agence de presse interne ISNA estime qu'il s'en commet en moyenne 350 à 450 chaque année dans le pays. Les crimes d'honneur et les meurtres commis par un membre de la famille représentent près de 20 % des homicides en Iran. Souvent ces crimes ne sont même pas signalés à la police ni rapportés par les médias.
Source en anglais : mirror.co.uk
Résumé Cenator
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