Vendredi, la police et un imam ont dû servir de médiateurs dans les émeutes qui ont éclaté dans le logement pour réfugiés à Francfort-Bonames. La relation entre les exploitants et les résidents de l'hébergement est toujours tendue.
La ville fait pression pour que la réglementation en matière de protection contre les incendies soit respectée. De leur côté, les résidents ont le sentiment que leur autonomie a été restreinte. Il y a quelques semaines, le conflit a éclaté car on a demandé aux habitants d'abandonner leurs cuisinières qu'ils s'étaient procurées à leurs frais. Les mesures prises vendredi dernier ont montré que même les plaques chauffantes, qui font partie de l'équipement de base des modules d'habitation, surchargent le système d'alimentation électrique. Une porte-parole du département des affaires sociales, Daniela Birkenfeld (CDU), a déclaré que tous les résidents n'ont pas répondu à la demande urgente de remise des plaques. Il a donc fallu couper l'électricité pour une courte période. Le danger d'incendie était trop grand, a-t-elle déclaré. Les résidents ont protesté.
Dimanche, selon le département des affaires sociales, un compromis a été trouvé avec un imam. Pour l'instant, les résidents seraient approvisionnés par une entreprise externe qui leur offrirait une "nourriture culturellement appropriée". En outre, ils ont la possibilité d'utiliser les plaques de cuisson dans trois des modules résidentiels vacants, selon des modalités fixées.
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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)
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