Ignazio Cassis défend la candidature de la Suisse pour un siège non permanent au Conseil de sécurité
24 heures Article de Ariane Dayer / Malika Nedir. Publié: 25.06.2020
Extraits (article réservé aux abonnés):
À l'occasion du 75e anniversaire de la signature de la Charte des Nations Unies, Ignazio Cassis défend la candidature de la Suisse pour un siège non permanent au Conseil de sécurité. […]
Cenator : Vouloir être, vouloir jouer dans la cour des grands… et voici qu’une récurrente démangeaison de certaines « élites » helvétiques s’enflamme à nouveau.
Dans le même chapitre, certaines maladies détestables sont typiquement suisses, comme « vouloir toujours être le premier de classe » lorsque le chiffon de la tradition humanitaire de la Suisse peut être agité.
C’est triste, ça coûte souvent très cher mais c’est ainsi, il semble qu’il soit impossible d’en guérir, tout particulièrement sur Genève, Vaud. Neuchâtel. Beaucoup de petits malins ont compris le truc et ils s’en servent sans se gêner… et les contribuables suisses paient la note.
Journaliste: Aujourd’hui, faut-il réformer l’ONU ?
Ignazio Cassis: [...] L'évolution de ces septante-cinq ans a été merveilleuse. On a réduit la pauvreté massivement, diminué illettrisme. Jamais le monde ne s'est si bien porté qu'aujourd'hui, et c'est peut-être ce qui nous angoisse: quand on est très haut, on peut tomber de très haut. [...]
Cenator : Rien ne prouve que ce soit l’ONU qui ait réellement fait diminuer la pauvreté et l’illettrisme dans le monde. Par ailleurs, l’aide massive et continue fournie aux pays de l’Afrique subsaharienne a favorisé la corruption et la propension de tant d’Africains à choisir l’assistanat plutôt que la prise en main de leurs destinées… par conséquent, cette aide a probablement fait, à long terme, bien plus de mal que de bien ! Un seul exemple, la Corée du sud. Ce pays, en terme de richesse et de niveau de vie, se trouvait au niveau d’un pays de l’Afrique noire dans les années soixante du siècle précédent. Actuellement, il va bientôt talonner la Suisse dans ces domaines et cela sans aide massive comme en Afrique ! Cherchez l’erreur.
Et ce n’est pas tout, cette culture de l’irresponsabilité entretenue en Afrique subsaharienne débouche maintenant sur la démographie suicidaire de l’Afrique noire… qui n’est pas mentionnée par Ignazio Cassis, tout comme l’invasion migratoire de l’Europe occidentale par des migrants très majoritairement musulmans.
Ces derniers problèmes gigantesques sont un véritable baril de poudre, en croissance continue, posé sur les sols africains, musulmans et européens… problèmes aux conséquences bien pire que l’illettrisme et la pauvreté.
Ignazio Cassis aurait dû parler de cette bombe à retardement qui va avoir des conséquences incommensurables pour la stabilité d’une bonne partie de la planète… merci l’ONU ?
Ignazio Cassis est atteint de cécité sélective, comme la majorité des politicards qui siège au gouvernement et au Parlement, alors que le navire ‘Suisse’ s’enfonce dans une zone pleine d’icebergs et de requins. Et que fait dans cette tourmente, qui ne fait que commencer, le département des affaires étrangères d’ Ignazio Cassis, il offre à tout va des « canots de sauvetage aux navires alentour »… tradition humanitaire de la Suisse oblige.
Journaliste: Vous êtes favorable à un siège non permanent de la Suisse au Conseil de sécurité. Comment allez-vous convaincre les citoyens alors que l’UDC est opposé ?
Ignazio Cassis : Je suis convaincu que c’est une manière de défendre jusqu’au bout les intérêts et les valeurs de la Suisse. Par rapport à notre participation à l’ONU, la question du Conseil de sécurité est la cerise sur le gâteau. [...] Au fond, qu’est-ce qui fait la Suisse ? Une partie de légende linguistique germanophone d'un côté et une partie de légende linguistique française, italienne et romanche de l’autre. Quand on regarde l’histoire, ce qui nous lie vraiment, c’est le désir d’indépendance. Participer au Conseil de sécurité, c’est la défendre jusqu’au bout. [...]
Cette argumentation, cousue de fil blanc, vient en droite ligne des spécialistes de la communication au service des membres du CF. Ignazio Cassis est incapable, comme la plupart des autres membres du CF, de produire un discours qui emporterait l’adhésion des auditeurs du fait de la proclamation de convictions profondes.
Et les raisons de cette incapacité sont criantes, Ignazio Cassis et la plupart des autres membres du CF n’ont pas de telles convictions, ce sont des gestionnaires, des apparatchiks. Il n’est pas nécessaire de chercher ailleurs les raisons de cet aveuglement suicidaire de nos autorités.
Mais qu’est-ce que les Suisses ont à gagner si «la Suisse obtient un siège non permanent au Conseil de sécurité » ?
Dans un premier temps, toujours plus de bobos, de diplomates, de hauts fonctionnaires aux salaires faramineux… et pour la suite, il faut relire la fable de la Fontaine de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf.
Journaliste : L’UDC trouve que c’est plutôt une partie d’indépendance !
Ignazio Cassis: Nous ne serons jamais les plus forts. Notre indépendance, nous pouvons la vivre si nous sommes dans les instances où nous pouvons la faire respecter par les autres. Je comprends très bien que la participation au Conseil de sécurité puisse donner des maux de ventre à certains politiciens. Il ne faut pas leur faire la morale, juste rester rationnel et dire que, selon notre évaluation, les avantages sont plus importants que les risques.
« Nous ne serons jamais les plus forts. », ni hier, ni aujourd’hui, ni demain.
Mais OUI, un des slogans électoral de l’UDC a été « La démesure nuit à la Suisse », il reste toujours d’une brûlante actualité.
Et pourtant, la petite Suisse a fêté son 700ème anniversaire il y a moins de trente ans. Elle n’a pas eu besoin de l’ONU pour réussir cet exploit.
« […] selon notre évaluation, les avantages sont plus importants que les risques. » Cassis fait partie d'une caste hors sol qui fait allégrement le contraire de la volonté du peuple… tout en prétendant la respecter et la suivre.
Tous les responsables de la « comm » et les médias bienpensants sont alors appelés à la rescousse pour expliquer savamment qu’il n’en est rien. Le peuple devient ainsi totalement désinformé, culpabilisé, son cerveau est lessivé, anesthésié, son attention est détournée vers de faux problèmes artificiellement fabriqués.
Journaliste : Avoir un siège au Conseil de sécurité vous rendrait-il plus puissant en tant que « ministre des Affaires étrangères » ?
Ignazio Cassis : La puissance n’est pas ici à Berne, elle est chez le peuple et dans les cantons. [...] Le faire intensifiera nos relations avec les pays les plus puissants de la planète et renforcera notre image.
En plus des manipulations d'opinion constantes, la constitution fédérale et la voix du peuple suisse ont été violées par le Conseil fédéral et les chambres fédérales.
Commentaire publié le 22.06.2017 « En décembre 2016, la Constitution fédérale a été violée. Rien de ce que le peuple a voté le 9 février 2014 ne sera appliqué. Strictement rien. Ni le retour de l’autonomie de la politique migratoire de la Suisse face à l’UE, ni le retour des contingents pour les migrants en provenance de l’UE. Ce que le peuple a voté a été remplacé par une loi vide imposée par le parlement et le Conseil fédéral. Le pouvoir et la souveraineté du peuple ont été confisqués pour être remplacés par le diktat d’une clique de politiciens mondialistes. En droit constitutionnel cela s’appelle un coup d’État. »
Tout est dit, ou presque ! La volonté du peuple, c’est pour les discours.
Quant à « renforcer notre image », cette rengaine ininterrompue, il s’agit d’un faux problème de politicien à plat ventre devant les médias… par ailleurs, l’image de la Suisse est excellente mais ne la fait pas vivre.
Les médias mettent constamment en avant le souci de l'image de la Suisse et appellent la Suisse à battre sa coulpe à la moindre critique venant des ONG ou de l'UE.
Pour un politicien, ne pas avoir le courage d'aller à contre courant lorsque les intérêts du pays l'exigent, équivaut à devenir un collabo avec l’ennemi.
@Zola
Le Conseil fédéral est clairement de gauche excepté Maurer. Quant à “Simplet” Parmelin il est incapable de faire la différence entre la gauche et la droite.
Le PLR semble fragile côté patriote et prêt à sacrifier notre indépendance et notre unité sur l’autel du libéralisme globaliste ou mondialiste. Pour Cassis, faire partie de l’ONU et parler avec ses représentants c’est consolider l’indépendance de la Suisse. On peut en douter, car qu’est-ce que l’ONU ? C’est comme le parlement européen. Il fait tout pour avoir plus de pouvoirs sur les nations dans le but de les dissoudre dans une plus grande entité uniformisatrice. L’ONU c’est un repère maçonnique (kabbaliste) dont les objectifs sont clairement le mondialisme et non pas le souverainisme que Cassis sous-entend. Le monde politique est devenu un monde-voyou qui ne respecte plus les peuples tout en affirmant que la démocratie est toujours bien vivante. Il y a donc duplicité pour tromper. C’est la nouvelle “morale” kabbaliste où le mensonge est admis. Quand l’éditorialiste du Figaro Nicolas Baverez disait que le XXIe siècle sera machiavélien, on y est. La civilisation maçonnique (kabbaliste-menteuse) a supplanté la civilisation chrétienne (morale et droite).
Ce sont des décisions qui n’ajoutent rien au bien être du peuple suisse. c’est une façade “politiquement correcte” qui essaie d’entraîner le peuple dans la voie mondialiste.gauchiste vers
une ONU complètement dominée par les pays musulmans et fortement antisémite. Nous ne devons pas suivre cette voie qui ne correspond pas aux aspirations millénaires des suisses épris de liberté.
Au contraire, je suis convaincu qu’ il nous faut en terminer au plus vite avec l’européisme, le mondialisme, le progressisme, l’UE, l’OTAN, l’ONU, l’OMC, etc, tous de coûteux menteurs manipulateurs et désinformateurs.
Ignazio Cassis ferait mieux de défendre la NEUTRALITE Suisse inscrite dans la constitution… ce monsieur est nul !…comme la Sommaruga et tous les gauchistes !
Non-permanent ? S’agit-il d’un siège éjectable au cas où ne ne serions plus convenable pour les mondialistes ?