Stop à la chasse aux policiers.
Suite à la mort de Georges Floyd des manifestations et des protestations ont eu lieu dans le monde entier, déchaînant des actes de violence et de haine durant plusieurs semaines. Floyd a été présenté comme un martyr et un héros par des mouvements politiques puis par la presse. Il y a là une inversion totale des valeurs.
Georges Floyd est un criminel qui un jour, déguisé en agent de service public, avec cinq complices (!) munis d’armes à feu, est entré de force dans le domicile d’un couple qui était là avec leur petite fille d’une année. Dans le but de les dérober Floyd a menacé la femme de la tuer en lui pointant son pistolet contre le ventre, avant qu’un de ses complice la frappe à la tête à coup de crosse lorsqu’elle s’est mise à crier. Huit ans auparavant, Floyd était déjà entré de force avec des complices dans le domicile d’un homme seul en le menaçant de mort et en lui pointant dessus son pistolet [1]. Le décrire aujourd’hui comme un martyr et un héros c’est inverser le sens des valeurs.
Quelques jours après la mort de Floyd un homme de trente-cinq ans, père d’une petite fille de six mois, un homme qui se lève tous les matins pour aller travailler, paie ses impôts, a été abattu. Il était policier. Personne n’en a entendu parler.
Les héros sont ceux qui prennent des risques pour protéger la vie des autres, pas les Georges Floyd.
L’affaire Floyd a véhiculé dans le monde entier toute une narration politique totalement contraire à la réalité des faits, une narration orchestrée avec la complicité de la presse. C’est totalement inacceptable.
Car non, si le drame de Floyd est déplorable et condamnable, il n’existe pas aux États-Unis de violence policière systémique et « blanche » contre les noirs, c’est un hoax. C’est même le contraire qui est vrai.
L’instrumentalisation politique qui a été faite de cette affaire et le rôle joué par la presse sont totalement inacceptables. Y compris dans notre pays et particulièrement par la Radiotélévision Suisse Romande.
Les vrais héros qui doivent être mis à l’honneur ce sont les policiers. Pas les Georges Floyd.
Le fact checking qui suit rétablit la vérité.
Michel Piccand
Hoax : Mensonge délibérément fabriqué et propagé par les médias dans le but de manipuler l’opinion publique.
FACT CHECKING
Note. Lorsque les sources ne sont pas expressément citées, les chiffres proviennent tous des statistiques du FBI ou du Département de la Justice américain. Dans leurs statistiques les États-Unis utilisent des classifications raciales et ethniques, principalement les blancs, les noirs, les hispaniques et les asiatiques. Les blancs et les hispaniques sont en général deux groupes séparés, lorsqu’ils sont comptés comme un seul groupe le texte l’indique.
– La communauté noire aux Etats-Unis est-elle affectée par une sous-culture de la violence ?
La réponse est malheureusement oui. Les statistiques le montrent sans ambiguïté. Si les noirs représentent environ 13 % de la population ils sont à l’origine de 53 % des homicides et cela sans discontinuité depuis des décennies. Cette violence se retrouve dans toutes les formes d’homicides et est essentiellement intraraciale, sur la période 1975-2006 les victimes noires ont été abattues à 94 % par des noirs.
Les jeunes hommes noirs sont disproportionnellement impliqués dans les homicides comparé à leur poids dans la population. Ils en sont aussi disproportionnellement les victimes.
Le fort taux d’homicide et de criminalité violente parmi les jeunes hommes noirs a des effets désastreux sur la structure de leur communauté. Un nombre important de garçons noirs grandit sans aucunes figures paternelles avec des pères absents ou manquants.
– Les noirs sont-ils victimes d’une violence systémique qui s’exercerait contre eux par les blancs ?
La réponse est non. Aux Etats-Unis les meurtres sont essentiellement intra-raciaux. 86 % des victimes blanches ont été tuées par des blancs (qui incluent ici les hispaniques). 94 % des victimes noires ont été tuées par des noirs.
Si l’on prend l’ensemble des crimes violents comptabilisant alors les meurtres, les agressions, les viols, les vols à main armée, et qu’on compare les victimes par groupes ethniques, alors les noirs sont la communauté la moins agressée par d’autres communautés ethniques.
A l’inverse en 2018 les blancs sont le seul groupe ethnique surreprésentés parmi les victimes d’actes violents. En proportion de la population les blancs sont plus souvent victimes de crimes violents que les autres ethnies et par les autres ethnies (NCJ 253043, Criminal Victimization, 2018, BJS).
Les crimes reconnus comme motivés par de la haine raciale, qui représentent une infime proportion de la criminalité totale, montrent que les noirs sont surreprésentés parmi les victimes. 47% des crimes raciaux ont été dirigés contre des afro-américains en 2018, mais parmi les auteurs de crimes raciaux les blancs (comprenant ici les hispaniques) étaient sous-représentés en ayant été dans 54 % des cas les auteurs alors qu’ils représentent ensemble 79 % de la population.
– Existe-t-il une violence policière systémique de la part des policiers blancs contre les délinquants noirs aux USA ?
Non, c’est un hoax. Rien dans les statistiques ne permet d’affirmer que les policiers blancs exerceraient systématiquement une violence disproportionnée contre les noirs. Certains chiffres indiquent même le contraire, c’est-à-dire que les délinquants noirs sont d’abord abattus par des policiers noirs, voire que ce sont les blancs qui sont surreprésentés dans les victimes abattues par la police.
Dans les relations faites par la presse le facteur ethnique de la police américaine est la plupart du temps oublié. Aux Etats-Unis tous les policiers ne sont pas blancs, il existe des villes comme Jackson capitale du Mississipi où 85 % des policiers sont noirs.
Si l’on applique les interprétations (simplistes) qui veulent accuser une violence policière blanche contre les noirs en raison de la surreprésentation des noirs tués par la police, alors ces interprétations se retournent aussi contre les policiers noirs et des autres minorités.
A Atlanta, capitale de la Géorgie, la majorité des policiers est noire (58%) et 87 % des personnes abattues le sont aussi. A Miami ce sont des policiers hispaniques et noirs qui abattent des délinquants hispaniques et noirs, les blancs ne représentent que 10 % des policiers et 20 % des délinquants abattus. À Los Angeles ou 2 policiers sur trois sont issus de minorités 85 % des personnes abattues sont issues de minorités et sont principalement hispaniques. A la Nouvelle Orléans 85 % des délinquants abattus sont noirs comme 60 % des policiers. A Baltimore 87 % de délinquants noirs abattus pour 1 policier sur 2 issu de minorité. Chicago 70 % de noirs abattus pour 1 policier sur 2 issu de minorité. Washington DC 85 % de délinquants abattus étaient noirs pour 60 % de policiers noirs.
Une des rares études qui avait été faites dans le passé sur la question et à partir des données 1974-1978 de la police de Chicago, à un moment où 81 % des policiers y étaient blancs, montrait que proportionnellement les policiers noirs abattaient plus de délinquants noirs que les policiers blancs.
Un policier noir était 2.5 fois plus susceptible qu’un policier blanc d’abattre un délinquant noir. Les policiers noirs et hispaniques étaient d’autre part 1.6 et 1.2 fois plus susceptibles qu’un policier blanc de tirer sur un délinquant (Geller and Karales, 1981, T8). De même que si les noirs étaient surreprésentés dans le nombre de délinquants abattus en proportion de leur population, ce sont les blancs qui étaient proportionnellement le plus abattus par 1'000 délinquants violents (id. T3). [2]
Jusqu’en 2019, faute de données suffisantes, il était impossible aux Etats-Unis d’établir des statistiques croisées sur les races et ethnies à la fois des délinquants abattus et des policiers pour l’ensemble du pays. Les études publiées mais reposant sur des données limitées relevaient cependant que rien ne montrait au niveau national que les policiers blancs étaient plus susceptibles que les policiers non blancs d’utiliser la force meurtrière contre les minorités. [3]
Une autre étude partielle trouva une corrélation entre les endroits où les noirs sont surreprésentés dans les tués par la police et le niveau de croyance défavorable aux noirs à cet endroit, mais sans pouvoir établir aucune relation de cause à effet ou d’antécédence entre ces deux variables [4]. La totalité des études partielles disponibles indiquent que rien ne montre une disparité anti-noire dans les tirs fatals et même que lorsque l’on prend pour base de mesure les délinquants violents et non la population totale d’une ethnie alors la surreprésentation des noirs tués disparait et même s’inverse et les blancs sont proportionnellement plus tués. [5]
Le 1er janvier 2019 le FBI a lancé un programme statistique sur cette question (National Use-of-Force Data Collection) de même qu’a été publiée pour la première fois cette année une étude conjointe des Universités du Michigan et de Californie reposant cette fois sur des données étendues à tout le pays.
Les premiers résultats sont sans ambiguïté, il n’y a pas de policiers blancs qui abattraient spécialement des noirs, cela relève du mythe. L’étude a par ailleurs révélé que dans 90 à 95 % des cas le délinquant était en train d’attaquer la police ou des personnes au moment où il a été abattu, et, fait jusqu’ici peu documenté, 50 % des blancs, 20 % des noirs et 30 % des hispaniques abattus étaient atteints de troubles mentaux.
Comme le relève cette dernière étude il n’y a pas de surreprésentation des noirs tués par la police, plus une race à un taux élevé de crimes violents plus elle est susceptible d’être abattue par la police indifféremment de la couleur ou de la race du policier. Rien ne montre que les policiers blancs soient plus susceptibles que les non-blancs de tirer sur des délinquants issus de minorité. Il n’existe aucune preuve de discrimination anti-noirs ou anti-hispaniques, alors même qu’il semble y avoir ici aussi une légère disparité au détriment des délinquants blancs. [6]
À la question donc de savoir s’il existe une violence policière systémique de la part de policiers blancs contre les délinquants noirs aux USA, la réponse est clairement non.
Dans sa discussion l’étude précitée indique en outre que l’augmentation de policiers issus de minorité ne changerait potentiellement rien au nombre et à la race des délinquants tués et que le résultat le plus clair pour obtenir une amélioration ne peut passer que par la réduction du taux de crimes violents.
Cette réduction du taux de crimes violents est un élément essentiel à comprendre dans toute cette affaire, puisque la plus importante mesure de politique pénale de ces dernières décennies susceptible de réduire ce taux de criminalité violente a été signée en 2019 par le président Donald Trump. Alors même, et c’est un comble, que les médias du monde entier l’accusent d’être responsable.
(Voir ci-après les questions sur la règle des Trois coups et sur l’instrumentalisation).
– La communauté noire est-elle le groupe le plus à risque de perdre la vie dans une intervention policière ?
Non. Le groupe de population le plus à risque de perdre la vie dans une intervention policière ce sont les policiers eux-mêmes.
En 2019, sur 38 millions de noirs aux USA 250 ont perdu la vie suite à une intervention policière. Mais pour environ 700'000 officiers de police assermentés et ayant le droit d’arrestation, environ 160 perdent la vie chaque année en service, un tous les deux jours. En moyenne un policier par semaine est abattu par un délinquant. Un policier américain a quarante fois plus de chance de perdre la vie qu’un afro-américain. Chaque années 50'000 policiers sont victimes d’agressions et 13'000 sont plus ou moins grièvement blessés. Il faut aussi aller lire les pages de mémorial des policiers abattus aux Etats-Unis. [7]
En 2019 sur 48 policiers abattus, 40 étaient blancs, 7 afro-américains, et 1 asiatique.
– Existe-t-il une violence policière systématique et générale aux États-Unis ?
Personne ne peut nier que les interventions de la police américaine peuvent être violentes. De même qu’il existe de toute évidence des abus et des bavures, et aussi parfois une protection des policiers entre eux et par le système judiciaire.
Mais la question de l’incivilité croissante d’une partie de la population américaine est aussi aujourd’hui une des causes importantes des réactions parfois très musclées de la police. Cette incivilité est difficile à mesurer statistiquement. Mais elle se voit dans les attitudes comportementales que chacun peut observer dans les nombreuses vidéos publiées sur les réseaux sociaux (YouTube), les interventions des policiers étant filmées puis diffusées.
Lorsqu’on regarde un certain nombre de ces vidéos on voit assez vite apparaitre des schémas communs de résistance chez les personnes interpellées : la personne interpellée refuse d’obtempérer et de décliner son identité, elle dit qu’elle n’a rien fait, elle crie immédiatement à l’abus policier pour essayer de mobiliser les gens qui se trouvent autour pour qu’ils prennent sa défense ; ce schéma est bien connu des policiers et souvent utilisé par les malfrats qui espèrent ainsi créer du trouble et de la confusion dans l’espoir d’arriver à s’enfuir au milieu du désordre créé. C’est une attitude qui augmente d’autant les difficultés et les risques pour les policiers.
L’incivilité croissante montre qu’aujourd’hui cette forme de résistance s’est répandue de l’adolescent à petites infractions au senior qui conduit sa voiture. L’instrumentalisation politique des questions policières contamine désormais toutes les interventions de police.
Dans le contexte de violence meurtrière particulièrement dangereux auquel doivent faire face les policiers américains, ces pratiques de résistance et de refus d’obtempérer d’une partie de la population a créé des situations de plus en plus dangereuses pour la police, qui se voit elle-même obligée de recourir de plus en plus systématiquement à la force même contre des personnes qui ne sont pas des délinquants dangereux.
Et cette situation ne vient donc pas des policiers mais bien de cette sorte de contre-culture antipolicière de plus en plus généralisée et instrumentalisée. On rappelle que la règle fondamentale (et pénale) de non-violence et de sécurité dans une intervention de police c’est la conscience du citoyen qu’il a l’obligation légale de collaborer et d’obtempérer aux ordres de la police (une obligation qui n’est pas enseignée dans nos écoles).
Le « I can’t breathe » (je ne peux pas respirer) du malheureux Georges Floyd n’est pas nouveau, dans une vidéo type on peut entendre par exemple une jeune femme alcoolisée le prononcer comme un motto avant même d’avoir été maîtrisée, et la vidéo date de deux ans en arrière. Nous sommes ici quasiment face à une sorte de contre-culture anti policière qui s’est généralisée dans certaines parties de la population américaine.
Les actes de résistances aux ordres de la police sont en augmentation constante dans tous les pays occidentaux (+ 60 % en Suisse sur la dernière décennie). Il y a là un changement fondamental dans la culture civile et civique de base d’une partie de la population dans nos sociétés.
Dans un conteste de violence extrême comme aux USA chaque résistance représente un risque vital pour le policier et toute intervention devient alors potentiellement pour lui un risque majeur, l’escalade du rapport de force est garantie. L’incivilité et l’irresponsabilité grandissante de certains groupes de population sont donc aussi une des causes de l’attitude musclée de la police.
Si les policiers peuvent rapidement se montrer musclés ou violents aux USA, dans des circonstances qui normalement ne devraient pas l’être, il y a donc aussi des raisons qui ne sont pas imputables à la police.
Affirmer que les policiers américains seraient systématiquement violents n’est pas la réalité, celui qui prend le risque de refuser d’obtempérer prend alors le risque lui-même d’être considéré comme un individu potentiellement dangereux avec toutes les conséquences que cela suppose.
Certains s’étonnent de l’immobilisation physique immédiate des suspects fréquemment utilisée aux Etats-Unis, mais dans un pays où un policier est tué chaque semaine, où chaque suspect peut potentiellement cacher une arme ou se saisir de celle du policier, aucune autre tactique qu’une immobilisation physique rapide et totale du suspect ne permet de garantir la sécurité des policiers. Il faut donc bien garder tous ces éléments à l’esprit avant de porter des jugements hâtifs.
– Existe-t-il une cause spécifique qui expliquerait la violence des rapports entre policiers et délinquants aux USA ?
La réponse est oui. Outre, comme on vient de le voir, la résistance généralisée d’une partie de la population qui ne coopère pas, ainsi que l’extrême violence d’une partie des délinquants qui met en danger la vie des policiers, se pose aussi le problème de la règle dite des « Trois coups tu sors » (Three-strikes law).
Dans certains Etats lorsqu’un délinquant est condamné pour la troisième fois pour un délit ou un crime il peut être condamné à la perpétuité. Le délinquant qui après deux condamnations n’a toujours pas compris est tout simplement « sorti » de la société. Peu importe parfois la gravité du troisième crime ou délit qu’il commet, les modalités varient selon les Etats.
La majorité des Etats ne l’applique que pour les crimes violents à la notable exception de la Californie qui l’applique même aux délits mineurs comme le vol à l’étalage ou la simple possession de marijuana. En 1997, la règle des Trois coups était appliquée en Californie pour des délits sans grande gravité dans plus de 60 % des cas [8]. En 1995 un vétéran qui avait volé 5 cassettes vidéo pour ses enfants a été condamné en Californie à 50 ans de prison parce qu’il avait auparavant déjà été condamné pour cambriolage et transport de marijuana.
La loi des « Trois coups tu sors » a été introduite au niveau fédéral en novembre 1993 par Bill Clinton, lorsque les Démocrates avaient la majorité dans les deux chambres du Congrès. Lors de la première condamnation selon cette loi qui a envoyé un récidiviste noir derrière les barreaux pour le reste de sa vie, le président Clinton a interrompu ses vacances pour venir faire une déclaration publique à la radio et manifester son contentement. [9]
Cette loi a été vue dans un premier temps comme amenant un effet dissuasif et une soi-disant baisse de la criminalité, baisse qui fut ensuite contestée. Certains (dont je suis) pensèrent que cette loi contenait un effet pervers absolument dramatique, la peur de la prison à vie amenant le délinquant à s’armer d’emblée et à ne pas hésiter à tuer toute personne qui s’oppose ou empêche sa fuite. Cette crainte a depuis été confirmée. Une étude de 2015 a révélé que la loi des Trois coups est associée à une augmentation de 33% du risque d'agressions mortelles contre les agents des forces de l'ordre. Et on ne parle pas des civils.
Cette loi est une des causes principales de la violence des rapports entre policiers et délinquants aux USA.
Depuis cette étude, un président a signé la suppression de cette loi des Trois coups sur le plan fédéral. Et ce président s’appelle Donald Trump. Il en a signé le décret et le projet bipartisan en décembre 2018 dans le cadre d’une profonde réforme pénale initiée depuis plusieurs années par des Républicains avec le First Step Act dont le nom de premier pas (first step) indique une volonté politique de faciliter la réinsertion des détenus libérés mais aussi d’en diminuer le nombre, une réforme qui a beaucoup bénéficié à la communauté noire. [10]
En 2019 le taux de personnes condamnées à la prison a été le plus bas depuis 1996. Le taux de personnes noires condamnées le plus bas depuis 30 ans. La plus importante baisse en 2019 de condamnés à plus d’un an de prison a eu lieu en Alabama dans un Etat gouverné exclusivement par des Républicains et dont le gouverneur, lui aussi Républicain, avait en 2007 déjà signé une résolution d’Etat exprimant son "profond regret" pour l'esclavage passé.
Quasiment personne en Europe et en Suisse n’en a entendu parler. La presse a passé la réforme du First Step Act sous silence (préférant disserter sur des tweets que le président Trump n’écrit d’ailleurs pas lui-même) et alors qu’il s’agit d’une des réformes pénales les plus importantes que les Etats-Unis ont prises ces dernières années et qui améliore non seulement la conditions des prisonniers et leur réinsertion mais la protection et la sécurité de l’ensemble des citoyens et des forces de police.
Le tableau ci-dessous du nombre d’incarcérés aux USA parle de lui-même, en rappelant que Trump a commencé son mandat en 2016. Les Démocrates ont eu la majorité dans les deux chambres du Congrès de 2008 à 2010. Depuis 2011 une des deux chambres ou les deux sont contrôlées par les Républicains. Bien que les réformes pénales dont il est ici question passent grâce à des compromis bipartisans, c’est bien sous mandat Républicain que le nombre de prisonniers (et de prisonniers noirs) diminue ces dernières années, et certains représentants noirs au Congrès ne s’y sont pas trompé. (Voir plus loin la question de l’instrumentalisation).
– La police aux États-Unis est-elle protégée par la justice ?
Dans une certaine mesure oui. Depuis 1967 les policiers américains bénéficient d’une « immunité qualifiée » contre les poursuites civiles (dommages et intérêts) tant que leurs actes ne sont pas reconnus clairement illégaux, et dans le droit américain cette définition laisse des marges abyssales d’interprétation.
Ainsi il est par exemple clairement illégal qu’un chien policier morde un suspect qui se rend en étant couché par terre, mais n’est pas clairement illégal lorsque le suspect se rend en restant seulement assis et en levant les mains, l’illégalité de la morsure devant alors être établie par la victime ce qui peut être extrêmement difficile puisque tout son comportement entre en jeu. Les critiques de « l’immunité qualifiée » disent que c’est une pratique qui laisse la porte ouverte aux brutalités policières.
Mais ici aussi on se gardera de tout jugement hâtif, spécialement dans un pays où les dommages et intérêts peuvent être astronomiques et où il n’est pas rare de voir des personnes chercher à se mettre elle-même en situation de victimes dans l’espoir de s’enrichir en touchant des indemnité élevées.
En matière de police il suffit de regarder le nombre de vidéos d’interpellation ou c’est le suspect ou la personne contrôlée qui visiblement cherche la confrontation et provoque les réactions musclées de la police, par exemple des suspects qui crient ne me touchez pas ou lâchez-moi, alors que la police n’a encore procédé à aucun contact physique.
A l’inverse, il est fréquent de voir des interpellations où le policier demande à la personne contrôlée s’il le trouve « rude » » c’est-à-dire excessif. Les policiers semblent avoir une véritable hantise de cette problématique qui rend extrêmement difficile et compliqué leur travail. Cette façon de demander s’ils sont excessifs répond aussi au besoin des policiers de se prémunir contre toute attaque en justice ultérieure puisque leurs interventions sont en principe filmées et enregistrées par leurs caméras de corps BWC (Body Worn Camera).
N.B. Dans l’intervention contre Georges Floyd les policiers portaient une BWC et étaient en outre filmés par des passants. Ce qui exclut techniquement que ces policiers aient intentionnellement voulu ou accepté de donner la mort à Georges Floyd. A ce que l’on sache les personnes qui tuent délibérément ne le font pas lorsqu’elles portent des caméras qui enregistrent le moindre de leurs gestes et leurs paroles et qui au surplus savent qu’elles sont en plus surveillées par les caméras de rues et filmées pas des passants.
L’affirmation selon laquelle Georges Floyd aurait donc été délibérément tué est totalement contraire à la réalité visible par chacun, elle a néanmoins été largement propagée à travers le monde entier par la presse et on mesure donc ici une partie de la portée du problème. (Voir ci-après la question de l’instrumentalisation).
On relève en outre que l’intervention contre Floyd ne peut être traduite comme un excès de policiers blancs sur un noir, puisque si le policier qui posait le genou sur son cou a été mis en accusation principale par la justice et par la presse, il apparait aussi que si l’asphyxie est bien la cause de son décès (ce qui a l’heure d’écrire ces lignes est encore contesté) alors le poids du policier de couleur sur son torse a au moins eu un effet aussi important que le genou sur le cou, puisqu’il empêche le diaphragme, principal muscle servant à la respiration, de fonctionner normalement. Si l’on considère que Georges Floyd était encore capable de parler, qu’à un moment on le voit même lever son cou, alors c’est probablement plus le poids sur le diaphragme que le genou sur le cou qui a pu diminuer son fonctionnement pulmonaire. Ceci dit avec la réserve que l’intervention était sous la responsabilité de l’officier en chef qui était celui qui appliquait le genou et qui avait le pouvoir de décision. Il ressort toutefois que parler dans ce contexte de violence policière spécifiquement blanche et raciste à l’encontre d’un noir est totalement infondé.
– Existe-t-il un profilage racial de la part de la police ?
La réponse est à la fois oui et non. Lorsqu’un policier décide de procéder à un contrôle la couleur de la personne ne devrait pas intervenir comme seul critère, lorsque c’est le cas le policier est alors accusé de délit de faciès. Mais les débats sur ces questions sont largement hypocrites. En effet, comment ferait un policier pour ignorer la couleur d’une personne lorsqu’il sait que statistiquement la communauté dont fait partie cette personne est surreprésentée dans la criminalité.
La discrimination visuelle est inévitable dans le travail policier. La police contrôle par exemple plus les jeunes hommes que les hommes de plus de 50 ans parce qu’elle sait que les hommes jeunes sont plus susceptibles de violer la loi. La police est obligée de faire des choix et il serait absurde d’exiger qu’elle contrôle plus d’hommes de 50 ans pour ne pas faire de discrimination.
Aux Etats-Unis pour les derniers chiffres disponibles, 2015, la police a contrôlé (initié le contact avec) les blancs, les noirs et les hispaniques à proportions strictement égales. Environ 11.2 % de la population blanche a été contrôlée par la police, comme 11.3 % de la population noire et 9 % des hispaniques (chiffre hispanique incertain). Dans 2.4 % des contrôles les blancs ont été menacés ou se sont vu appliquer l’usage de la force par la police, contre 5.2 et 5.1 % des cas pour les noirs et les hispaniques.
Dans les contrôles routiers la proportion des fouilles et arrestations ont été quasi identiques pour les blancs et les noirs et pourtant, et bien que les contrôles soient effectués tant par des policiers blancs que noirs ou issus de minorité, 89 % des blancs ont estimé que le comportement de la police avait été approprié contre seulement 59 % des noirs, on ne peut ici exclure que la perception des noirs soit biaisée. Lorsque le contact avec la police est initié par le citoyen (requête, demande d’aide ou d’intervention) le taux de satisfaction répondu par les citoyens est strictement identique pour les blancs et les noirs. [11]
En Suisse, puisqu’il n’existe pas de statistiques ethniques ou raciale, il est impossible d’avoir une vue réelle de la situation. Les études – si l’on peut les appeler ainsi – se fondent sur des récits (subjectifs) et peu nombreux de particuliers collectés par des organisations fortement politisées. Ces organisations prétendent qu’il existe une tendance à l’augmentation des contrôles d’identité à l’égard des personnes paraissant être d’origine étrangère ou étant de couleur, mais le nombre de ces personnes a aussi fortement augmenté en Suisse ces dernières années de même que leur nombre résidant de manière illégale sur le territoire.
Si l’on prend en compte le nombre de sans-papiers résidant illégalement en Suisse on peut clairement douter que la police pratique le délit de faciès. Si les personnes de couleur ou étrangère se plaignent d’un délit de faciès alors elles devraient commencer par demander que les lois migratoires soient strictement appliquées pour ne pas créer de confusions et ainsi en appeler aussi à leur responsabilité communautaire.
– Y-a-t-il une instrumentalisation politique de la question policière et raciale (et de l’affaire Floyd) aux États-Unis ?
La réponse est clairement oui. Plusieurs éléments importants le montrent.
2020 est une année d’élection présidentielle aux USA et le vote de la communauté noire pèse son poids dans la balance. Trump a gagné l’élection de 2016 grâce à de grands électeurs qui furent élus avec des avances de voix parfois peu marquées (Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie, Floride) dans des États où la communauté noire est nombreuse. Les électeurs noirs qui avaient porté Obama au pouvoir en 2008 et 2012 puis s’étaient désistés de 765'000 voix en 2016 pourraient faire la différence en 2020. L’opinion et la mobilisation de la communauté noire sont donc cruciales. Ce n’est donc pas un hasard si les insinuations incessantes de racisme contre le président Trump inondent la presse et sont tous les deux jours dans la bouche des Démocrates.
Le problème pour les Démocrates, contrairement à ce que raconte la presse, c’est que le président et l’administration Trump et les Républicains ont considérablement travaillé pour améliorer la condition des noirs durant son mandat, notamment avec la suppression de la loi des Trois coups et les réformes pénales. Tandis qu’à l’inverse le concurrent Démocrate Joe Biden, qui fut le père de cette sinistre loi des Trois coups et de la très dure réforme pénale qui l’accompagnait, est accusé aujourd’hui d’avoir été l’architecte de l’incarcération en masse des délinquants noirs.
En septembre 1989, Joe Biden, alors à la tête de la Commission judiciaire du Sénat avait publiquement interpellé Georges Bush et influencé la réforme en exigeant qu’elle soit durcie, et aille plus loin et vise beaucoup plus d’incarcérations, ce qui dans le contexte de l’époque visait majoritairement les noirs. [12]
On comprend ainsi que le 22 avril dernier l’élu au Congrès Vernon Jones, noir et Démocrate, représentant la Virginie, ait déclaré publiquement qu’il soutiendrait la réélection de Donald Trump !
Sa déclaration a déclenché un tollé chez les Démocrates, des attaques et des pressions pour qu’il démissionne du parti. La presse lui ayant demandé de s’expliquer, voici ses réponses.
« C'est très simple pour moi. La gestion de l'économie par le président Trump, son soutien aux universités historiquement noires et ses initiatives de justice pénale m'ont amené à approuver sa campagne. »
« Lorsque vous regardez les taux de chômage chez les Noirs américains avant la pandémie, ils étaient à des niveaux historiquement bas. C’est juste un fait. »
« Donald Trump a fait plus pour les Noirs américains que tout autre président de l'histoire moderne. Un «raciste» ferait-il cela ? ».
« J’ai apporté mon soutien au gars Blanc (Donald J. Trump) qui a laissé les Noirs sortir de prison, et eux (les Démocrates) ils soutiennent le Blanc (Joe Biden) qui a mis les Noirs en prison ». [13]
Depuis le début de son mandat Trump est par ailleurs le président qui a débloqué les plus importants montants de financements pour les universités historiquement noires, plus qu’Obama et 4 fois plus que l’administration Clinton.
La question raciale et policière, celle du traitement policier et pénal de la communauté noire, les avancées amenées sur plusieurs plans à la communauté noire par Trump sont au cœur de l’élection 2020. Le terrible drame de Georges Floyd a donc été utilisé par les Démocrates comme une occasion pour tenter de retourner une situation très défavorable à Joe Biden. Au vu de ce qui a été dit sur l’inexistence d’une violence systémique policière blanche contre les noirs l’instrumentalisation de la mort du pauvre Floyd saute aux yeux.
D’autres éléments confirment cette instrumentalisation politique. Le fait que Black Lives Matter qui a appelé aux émeutes fonctionne avec les mêmes circuits de financement que le parti Démocrate et qu’il soit porté fiscalement par une organisation proche des Démocrates. De même le silence de l’autorité morale que représente l’ancien président Obama qui s’est abstenu d’appeler à l’arrêt des violences et des pillages, ne cessant au contraire de souligner dans ses discours l’importance de cette révolte pour marquer les esprits et pouvoir la transformer ensuite dans les urnes. S’y joint l’incessante volonté de la presse à vouloir imputer l’exacerbation des violences à Trump alors qu’il n’a aucun pouvoir sur la police qui ne relève pas de la compétence de l’Etat fédéral, et qui au surplus a plusieurs fois appelé lui à la coopération plutôt qu’à la confrontation, appels qui ont aussi été passés sous silence par les médias.
Cette instrumentalisation est probablement historique. Alors que la mort de Georges Floyd, pour brutale et inacceptable qu’elle soit, n’en était pas moins un fait particulier, elle a été répandue et diffusée tout autour de la planète par les médias qui ont fait croire à l’ensemble de leurs lecteurs que la police américaine est blanche et profondément raciste, de même que le président Trump, toutes choses comme on vient de le voir qui sont parfaitement contraires à la vérité.
Il y a là de sérieuses et très inquiétantes questions à se poser sur le pouvoir d’une presse mondiale qui arrive à faire croire aux gens et à l’opinion publique exactement le contraire de la réalité. La manipulation de l’information comme problème majeur de ce début de XXIe siècle trouve ici un point d’acmé absolument inacceptable.
– Existe-t-il une instrumentalisation politique de cette question en Suisse ?
Oui. On peut d’emblée dire qu’elle est évidente. Il suffit de constater que les faits qui ont été présentés par la presse helvétique l’ont été de manière totalement unilatérale, rien des chiffres et des réformes pénales montrés dans ce fact checking n’a été porté à la connaissance de la population suisse, l’information a été massivement biaisée.
Si l’on regarde d’autre part le contexte de la Suisse et la nature même de cette instrumentalisation qui consiste à faire croire à un racisme systémique blanc et policier à partir d’un cas particulier, dont le racisme n’existait pas, alors bien sûr qu’il y a aussi instrumentalisation en Suisse.
L’utilisation émotionnelle du drame de Georges Floyd pour faire croire qu’un cas particulier est une généralité ou serait aussi répandu en Suisse, n’est rien d’autre que de faire passer trompeusement une idée fausse dans l’esprit des gens pendant que leur esprit critique est submergé par l’émotion. C’est une manipulation de base de toute instrumentalisation. Appelez à l’émotion des gens et vous leur ferez croire tout ce que vous voulez, c’est bien connu. L’usage en devient si fréquent en Suisse ces dernières années qu’on se demande comment une partie de la population ne s’en aperçoit toujours pas.
S’il faut rappeler que l’histoire des noirs aux Etats-Unis et dans certains pays coloniaux est extrêmement douloureuse en raison de l’esclavage passé, mais aussi en raison d’une discrimination sociale persistante et réelle dont les causes peuvent également être imputées à ces communautés elles-mêmes, il faut aussi rappeler que la communauté de couleur en Suisse est issue d’une migration économique, volontaire, et récente, et que les noirs en particuliers sont un groupe de population qui reçoit plus que d’autre des aides sociales dans notre pays. Venir affirmer et revendiquer politiquement aujourd’hui une discrimination systémique et institutionnelle (Black Lives Matter suisse, RTS, 12h45, 10.06.2020) historique et maintenant policière des noirs en Suisse et dire qu’ils sont spécialement maltraités est particulièrement inapproprié, voir choquant par l’ingratitude qu’elle suppose envers la société d’accueil.
Que la mort de Georges Floyd soit inacceptable est une évidence, qu’elle doive être sanctionnée – et elle le sera – l’est aussi. Porter Georges Floyd en héros ou martyr de la question raciale en Suisse, comme l’a fait la presse main stream n’est pas acceptable. Le contexte de la Suisse n’a rien à voir avec celui des États-Unis.
Vouloir importer la question raciale américaine (voir la question raciale de la France) en Suisse est une manipulation de la réalité historique de notre pays qui n’est pas acceptable, d’autant qu’une telle importation est le fait de partisans politiques qui instrumentalisent systématiquement la défense de minorités au détriment de la défense de l’intérêt commun et général depuis plusieurs années. Importer l’idée de racialisme systémique en Suisse porte atteinte à l’équilibre du pays et amène le communautarisme, il introduit la division raciale comme un motif supplémentaire de division politique dans le pays.
L’instrumentalisation de la question dans le contexte suisse est évidente. L’affirmation au cœur de la lutte antiraciste, qui est de dire que celui qui ne défend pas les noirs est du côté des oppresseurs, est ensuite dérivée pour pouvoir l’assimiler à la question migratoire, ou l’affirmation devient, qui est contre la migration est du côté de l’oppresseur.
Alors que la migration en Suisse pose des problèmes graves de structures, de macroéconomie, d’environnement, de culture sociétale, que la migration est en passe de faire perdre aux Suisses leur souveraineté, la mort de Georges Floyd, la douleur des gens de couleur, toute l’émotionnalité qu’ils véhiculent, est utilisée pour tenter d’influencer une question politique et une votation migratoire à venir qui en Suisse n’a rien à voir. C’est inacceptable.
Se saisir de la mort d’un homme pour tenter d’influencer une votation politique qui n’est en rien impliquée dans la mort de cet homme est particulièrement odieux.
– La RTS s’en est-elle prise particulièrement à la police ?
La RTS, comme les autres médias mainstream a totalement biaisé la relation des faits sans ne rien montrer de ce qui est dit dans ce fact checking. Et sans surprise devrait-on dire.
Le présentateur du journal principal de la RTS, Philippe Revaz, avait déjà fait l’objet de plainte pour désinformation lorsqu’il était correspondant aux États-Unis. Plainte que l’autorité de surveillance a botté en touche en jouant sur les mots et en refusant de constater que les affirmations et les amalgames de Revaz selon lesquels les crimes racistes avaient augmentés aux USA à cause de Donald Trump étaient faux, une étude sur la question, conduite par un Démocrate, ayant démontré que ces crimes avaient commencé avant son élection et qu’ils étaient liés aux attentats terroristes islamistes d’alors.
Ce n’est un secret pour personne que la RTS reprend systématiquement tout le discours Démocrate et anti Trump sans aucune nuance et de manière partisane et le propage en Suisse par ses journalistes récidivistes et intouchables.
On laisse au lecteur le soin de chercher le nombre de défenses de la police que la RTS a mise en avant durant l’affaire Floyd, et de le comparer au nombre de reportages portant le discours de Black Lives Matter et du parti Démocrate et de soi-disant violences policières et blanches. C’est sans appel.
Comme tous les autres médias main stream, la RTS ne cesse de focaliser à répétition sur des violences policières qui ne sont que des cas particuliers, tout en passant sous silence la violence générale des délinquants qui a été montrée dans ce fact checking. Elle a fait de même en montrant à foison des protestations pacifistes mais en passant largement sous silence les inacceptables pillages et déchainements de violence qui ont eu lieu. Le biais et la manipulation sautent aux yeux.
Pour un média que les citoyens ont l’obligation de payer c’est un véritable scandale.
Une telle manipulation des faits devrait amener des interpellations politiques sur la façon dont les journalistes de la RTS font leur métier. Leur manipulation de l’information au moyen du média public est inacceptable. Ils doivent maintenant expliquer comment ils font pour propager l’idée que la police aux États-Unis serait par essence raciste et blanche et viserait spécifiquement les noirs alors que c’est un hoax.
[© mp/Obs.CH 2020]
NOTES
[1]
The State of Texas vs. Georges Floyd. Criminal Record.
https://thecourierdaily.com/wp-content/uploads/2020/06/george-floyd-criminal-record-3.jpg
https://thecourierdaily.com/wp-content/uploads/2020/06/george-floyd-criminal-record-4.jpg
[2]
William A. Geller, Kevin J. Karales, Shootings of and by Chicago Police: Uncommon Crises--Part I: Shootings by Chicago Police, 72 J. Crim. L. & Criminology 1813 (1981).
https://scholarlycommons.law.northwestern.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=6284&context=jclc
[3]
Do White Law Enforcement Officers Target Minority Suspects? Charles E. Menifield, Geiguen Shin, Logan Strother, 2018.
[4]
Disproportionate Use of Lethal Force in Policing Is Associated With Regional Racial Biases of Residents, Hehman, Flake, Calanchini, 2017.
[5]
Is There Evidence of Racial Disparity in Police Use of Deadly Force? Analyses of Officer-Involved Fatal Shootings in 2015–2016, Joseph Cesario, David J Johnson, William Terrill. 2018.
[6]
Officer characteristics and racial disparities in fatal officer-involved shootings. David J. Johnson, Trevor Tress, Nicole Burkel, Carley Taylor, Joseph Cesario. 2019, How to Calculate Racial Disparities in FOIS, 20,23,25.
https://www.pnas.org/content/116/32/15877
Discussion. Officer characteristics and racial disparities in fatal officer-involved shootings. David J. Johnson, Trevor Tress, Nicole Burkel, Carley Taylor, Joseph Cesario. 2019.
« La crainte que des officiers blancs tuent de manière disproportionnée les minorités raciales peut avoir des effets puissants sur la légitimité de la police. En utilisant une base de données complète du FOIS en 2015, la race, le sexe ou l'expérience des officiers n'ont pas prédit la race d'une personne mortellement abattue au-delà des relations expliquées par la démographie du comté. (…)
Nous n'avons trouvé aucune preuve de disparité anti-noire ou anti-hispanique dans l'utilisation de la force par la police dans toutes les fusillades, et, le cas échéant, nous avons trouvé des disparités anti-blanches lors du contrôle des crimes spécifiques à la race. Bien que la disparité raciale varie selon le type de tir, aucun type de tir n'a montré de disparité anti-noire ou hispanique significative. L'incertitude entourant ces (dernières) estimations met en évidence la nécessité de disposer de davantage de données avant de tirer des conclusions sur les disparités dans certains types de tirs. »
[7]
Officer Down Memorial Page
[8]
Stanford Law and Policy Review. 65 (1999-2000) Striking out: The Failure of California's Three Strikes and You're out Law.
[9]
Déclarations de Bill Clinton à la radio.
"Jusqu'à cette semaine, Thomas Farmer (NDT un noir) avait été un cas d'école de ce qui ne va pas avec notre système de justice pénale", a déclaré le président. Il a ensuite récité la litanie des crimes de M. Farmer, concluant : "Pas étonnant que les Américains respectueux des lois en aient assez d'un système qui permet à trop de criminels de carrière de sortir de prison sans frais."
M. Clinton a promis plus tard : "Thomas Farmer a été le tout premier criminel de carrière que nous avons mis de côté dans le cadre des" trois coups tu sors ". Mais il ne sera pas le dernier. "
In for Life: The Three-Strikes Law -- A special report.; First Federal 3-Strikes Conviction Ends a Criminal's 25-Year Career. Sept. 11, 1995. The New-Yok Time.
[10]
https://www.bop.gov/inmates/fsa/index.jsp
« Cette loi (NDT le First Step Act) a supprimé la disposition relative aux peines de réclusion à perpétuité pour les « trois coups » pour certaines infractions, élargi le pouvoir discrétionnaire des juges en matière de détermination de la peine pour les crimes non violents, et plus encore. »
ACHIEVING LANDMARK JUSTICE REFORMS: President Donald J. Trump championed the First Step Act, delivering the largest reform of our justice system in years.
https://www.whitehouse.gov/briefings-statements/president-donald-j-trump-championed-reforms-providing-hope-forgotten-americans/
En avril 2019 mois du First Step Act, le président Trump a annoncé que la prochaine priorité de la justice pénale pour son administration serait un Second Step Act visant à atténuer les obstacles à l'emploi pour les personnes anciennement incarcérées.
Remarks at a Prison Reform Summit and First Step Act Celebration April 1, 2019
https://www.govinfo.gov/content/pkg/DCPD-201900200/pdf/DCPD-201900200.pdf
[11]
BJS Contacts Between Police and the Public, 2015, NCJ 251145
https://www.bjs.gov/content/pub/pdf/cpp15.pdf
[12]
Senator Joe Biden (D-DE) responded to President George H.W. Bush’s speech on an anti-drug plan.
Min 2 : 16
https://www.c-span.org/video/?8997-1/democratic-response-drug-policy-address
[13]
https://www.ledger-enquirer.com/news/state/georgia/article242197361.html
https://twitter.com/RepVernonJones
_________________
Arrestation en Californie, aucun blanc n’est présent.
MàJ 04.08 2020. Les films des caméras corporelles (BWC) des policiers lors de l’arrestation de Georges Floyd sont désormais visibles. On voit une police plutôt prévenante face à un Georges Floyd qui visiblement n’est pas dans un état normal et qui refuse de mettre ses mains sur le volant et ensuite résiste en refusant d’entrer dans le véhicule de police. Il semble que la presse main stream qui a tant parlé de meurtre et d’assassinat va donc devoir revoir ses copies…
On peut voir les vidéos ici (l’article du daily mail est affligeant, il a le mérite de donner une retranscription de ce que dit Floyd dont la voix empâtée est parfois difficile à comprendre pour un non anglophone) :
https://www.dailymail.co.uk/news/article-8576371/Police-bodycam-footage-shows-moment-moment-arrest-George-Floyd-time.html
Déclaration des droits de l’Homme
article VIII
…et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée.
Nul ne peut donc être condamné pour un délit qu’il n’a pas commis personnellement, donc pas de condamnations collectives, ni sur la famille, ni les voisins ni les concitoyens, ni les ancêtres.
On ne peut pas condamner pour un acte qui n’était pas un délit à l’époque.
D’abord, deux citations :
– “Nous irons ensemble vers le Nouvel Ordre Mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer.” Nicolas Sarkozy
– “Personne n’entrera dans le Nouvel Ordre Mondial à moins qu’il ou elle ne fasse le serment de vénérer Satan.” David Spangler, directeur de l’Initiative Planétaire, un projet de l’ONU.
Les nouveaux héros du Système sont des criminels violents multirécidivistes : Georges Floyd aux USA et la famille Traoré (qui compte plusieurs criminels). Et, par dessus le marché, on demande aux blancs de s’agenouiller devant eux : Satanisme (valeurs chrétiennes inversées) !
Voilà un développement et un commentaire très complet sur le sujet. On apprend plus avec le journalisme des sites de réinformation que par la presse officielle qui représente l’oligarchie et l’open society de Soros en lieu et place de la population. Bravo pour la remise à l’ordre de la RTS et du militant Philippe Revaz. Il utilise le TJ pour faire passer les idées politiques d’une oligarchie de voyous, avec la volonté de détruire les valeurs pour installer l’inversion de tout, le désordre et l’hégémonie des minorités. Quand on voit où en est la France (voir interview de Philippe de Villiers) à cause des médias mondialistes, on ne peut être que scandalisé. Les journalistes de la RTS qui sont ouvertement mondialistes et partiaux devraient être considérés comme incompétents et renvoyés.
”Le présentateur du journal principal de la RTS, Philippe Revaz, avait déjà fait l’objet de plainte pour désinformation lorsqu’il était correspondant aux États-Unis.”
M. Revaz n’est qu’un journaleux de dernière catégorie !
Lorsqu’il était correspondant à Washington il faisait déjà de l’anti-trumpiste primaire !
Cela se voyait tellement qu’il est pro-démocrate !!
La RTSocialiste qu’on écoute PAS, lui convient très bien.