Comment les communistes détruisent les familles par le lavage de cerveau des jeunes

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Vidéo en anglais de Tucker Carlson; sous-titres en français disponibles (traduction automatique).

https://www.youtube.com/watch?v=4G9RdhyEMxU

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Pavel Morozov

Pavel Trofimovitch Morozov dit Pavlik Morozov (né le 14 novembre 1918 et mort le 3 septembre 1932 à Guerassimovka en URSS), est un jeune paysan de l'Union soviétique érigé en icône du communisme, parce qu'il n'aurait pas hésité – selon le mythe – à dénoncer son père qui était un opposant à la collectivisation. Son titre officiel était celui de « pionnier-héros numéro 001 de l’Union soviétique »
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article complet: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavel_Morozovhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Pavel_Morozov

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Increvable marxisme

Marx aurait eu 200 ans aujourd’hui. Pourquoi, malgré ses multiples échecs, le marxisme continue-t-il à séduire ?

Par Guy Sorman.

On peut s’étonner qu’une idéologie, le marxisme sous toutes ses formes, survive à ses multiples mises en œuvre qui toutes ont conduit à des catastrophes économiques et humanitaires.

Le vrai marxisme

On connaît l’argument constant des marxistes pour expliquer leurs échecs : ce n’est pas le marxisme authentique qui aurait été appliqué mais une perversion de la doctrine vraie par des Russes ignares, des Chinois déviationnistes, des Cubains tropicaux, des Nord-Coréens déséquilibrés, des Béninois primitifs, etc… Le vrai marxisme serait donc celui qui ne serait jamais mis en pratique et dès qu’il l’est, il n’est plus marxiste. Bizarrement cette défense par l’absurde d’une idéologie en principe matérialiste, fonctionne assez bien puisqu’il reste de par le monde des foules d’intellectuels, universitaires, militants et électeurs que le marxisme ne rebute pas.

Le nazisme et le fascisme n’ont, Dieu merci, pas survécu à Hitler et Mussolini tandis que Marx, Trotsky, Staline et Castro tous aussi totalitaires et meurtriers de masse s’en tirent devant l’histoire et n’ont pas entraîné leur idéologie dans leur chute. Essayons d’expliquer ce mystère et la séduction permanente du marxisme. Les ressorts, je crois en sont relativement simples : il déresponsabilise les individus, il offre une explication du monde clé en mains, il désigne des ennemis.

Dans le marxisme vulgaire à l’usage des masses, celles qui ne liront jamais les textes originels ni n’étudieront leurs conséquences pratiques, nul n’est responsable de son destin car nous sommes tous des rouages d’une grande Histoire qui nous dépasse ; nos heurs et malheurs ne sont que les conséquences de notre appartenance de classe et des conflits entre classes sociales.

Le renoncement à la liberté personnelle que permet l’adhésion au marxisme est très réconfortant pour tous ceux à qui pèsent la liberté et la responsabilité personnelle. Nous sommes là à l’opposé de la philosophie grecque de l’autonomie de la personne et bien entendu de la doctrine chrétienne. Mettant l’individu entre parenthèses, le marxisme vulgaire est reposant. Et substituant le Parti à l’autonomie, il réchauffe le cœur : le Parti est une famille de substitution.

La deuxième séduction du marxisme tient à sa prétention de tout expliquer : n’importe quel événement est ramené à la lutte des classes et à une course inéluctable de l’Histoire vers la société sans classes, qui elle-même baignera dans l’abondance des ressources : chacun se servira « au tas », en fonction de ses besoins. C’est une merveilleuse mythologie puisqu’elle promet l’Âge d’Or ici-bas, à terme, sans attendre l’Au-delà. Pour y parvenir, inutile d’agir puisque les forces de l’Histoire sont à l’œuvre, telle une mécanique à mouvement perpétuel : Marx était un prophète alchimiste.

Substitut à l’intelligence

Cette idéologie optimiste permet à chacun, aussi ignorant soit-il, d’expliquer le monde : elle remplace l’intelligence et n’oblige pas à étudier les faits, l’histoire ou l’économie. Les intellectuels marxistes ou leaders politiques de cette famille paraissent subtils parce qu’ils manipulent des concepts qui s’emboîtent les uns dans les autres : inutile d’entrer dans un débat critique avec ces croyants, c’est de la mécanique plaquée sur du vivant.

Enfin, troisième séduction, le marxisme connaît ses ennemis : les capitalistes. Qui est capitaliste, qui ne l’est pas, n’obéit pas à une définition bien claire : le capitaliste est celui que le Parti désigne comme tel, comme tout possesseur d’une vache au temps de Staline ou d’une rizière au temps de Mao.

En l’absence de définition, chacun vit dans la peur d’être désigné comme tel par le Parti : tous les Partis communistes au pouvoir ont gouverné par la peur généralisée de chacun qui du jour au lendemain pourrait devenir un ennemi de classe. Dans nos sociétés démocratiques, la peur est moindre parce que l’état de droit nous protège, mais qui niera que les partis, intellectuels, porte-parole, leaders marxistes chez nous en ce moment, ne sont pas mus par une certaine haine « de classe » ? On la ressent physiquement à écouter leurs discours. Or la haine,  que légitimise l’idéologie, est un rassembleur puissant des individus désemparés devant leur responsabilité personnelle.

Dès l’instant où la pérennité du marxisme est profondément enracinée dans la nature humaine, on comprend qu’il est difficile à contenir, impossible à déraciner. Quand on y parvient, il est remplacé par des idéologies comparables sous des appellations autres, comme le « souverainisme » du Front national en France qui fonctionne sur les mêmes principes psychologiques et récupère les électeurs du Parti communiste.

Il faut donc se résoudre à une évidence anthropologique : nos sociétés resteront éternellement divisées entre les raisonneurs qui manquent de passion – les libéraux en gros – et les passionnés qui déraisonnent. Une suggestion : il appartient aux raisonneurs de se montrer un peu plus passionnés dans leur exercice de la raison.

Article initialement publié en juillet 2016.

source: https://www.contrepoints.org/2018/05/05/258946-increvable-marxisme

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Comment le communisme s’oppose à la famille et à la parentalité

25 mars 2019
Mis à jour: 16 octobre 2019

L’idéologie communiste s’oppose, pour des raisons bien précises, à la famille et à la parentalité.

Ces institutions sociales, qui constituent un fondement essentiel de l’éducation et de la protection des enfants, favorisent une société saine et stable. Les valeurs qu’elles représentent constituent une menace directe pour l’hégémonie communiste.

Les parents peuvent témoigner de l’amour inconditionnel que l’on éprouve pour ses enfants. Cela crée un altruisme et une loyauté inégalés au sein de la cellule familiale – un lien puissant qui menace donc l’obéissance collective absolue exigée par les idéologies totalitaires telles que le communisme.

C’est principalement pour cette raison que les communistes s’opposent à la famille, cherchant non seulement à la détruire, mais aussi à prendre le rôle des parents dans l’éducation des enfants. Ce faisant, ils peuvent ensuite construire une nouvelle société à partir de l’ancienne, un « nouvel ordre » créé à partir de leur chaos.

Le Manifeste communiste

L’hostilité communiste à l’égard de la famille et des parents est extrêmement bien documentée dans le passé, même si elle est aujourd’hui minimisée par les défenseurs de cette doctrine. La lecture du Manifeste du Parti communiste met un terme à ces dénégations. Le chapitre 2 exige l’ « Abolition de la famille » !

Le Manifeste poursuit en affirmant que la famille repose sur le capital et le gain privé, et que « la famille bourgeoise disparaîtra naturellement lorsque son complément disparaîtra » et que « les deux disparaîtront avec la disparition du capital. » Ceci doit être un processus libérateur, dans lequel les enfants seront « libérés » de l’influence de leurs parents.

Les auteurs du Manifeste, Karl Marx et Friedrich Engels, rejettent toute objection à leur point de vue : « Nous accuserez-vous de vouloir faire cesser l’exploitation des enfants par leurs parents ? Pour ce crime, nous plaidons coupable. »

Certains disent que c’est Engels qui voulait abolir la famille ; il serait cependant illusoire de penser que Marx en a été un spectateur passif, tant l’idéologie communiste souhaite la transformation culturelle de la société (la famille étant au centre des préoccupations). Engels a développé son traité fondateur, « L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État », ce qui n’empêchait pas Marx d’être tout aussi passionné par la destruction culturelle. Le marxisme est une idéologie bien plus culturelle qu’économique.

Marx et Engels pensaient que la famille était le fondement de la société bourgeoise, capitaliste. Ils ont donc fait valoir que « la famille n’existe que dans la bourgeoisie » et qu’il existe une « absence pratique de la famille parmi les prolétaires et dans la prostitution publique. » Pour corriger cela, ils estimaient que la famille devrait être remplacée par une vie en communauté, où les individus ne seraient pas liés par la vie de famille.

Les relations ne seraient alors plus monogames, rejetant les protestations en affirmant que les bourgeois « prennent [déjà] leur plus grand plaisir à séduire les femmes des autres. » Comme la gauche moderne, les arguments moraux sont déviés vers les opposants, comme si une injustice observée donnait droit de la reproduire.

Féminisme de seconde vague

La famille est abordée sous un autre angle dans le Manifeste, en affirmant que « le bourgeois considère sa femme comme un simple instrument de production. » Ce point de vue sombre et oppressant sur la vie familiale, associé au traité d’Engels, est devenu le modèle du féminisme moderne. Celui-ci, initialement animé de nobles intentions, a intégré dès sa deuxième vague des années 1960, la pensée marxiste au cœur de ses fondements.

Les maoïstes révolutionnaires qui ont pris le pouvoir en Chine ont également été inspirés par une opposition radicale à la famille. Le maoïsme a fondamentalement été une extension du marxisme-léninisme adapté au nationalisme chinois, tout en conservant des aspects fondamentaux de la pensée communiste, étendus à la vie culturelle. Les révolutionnaires marxistes du 20e siècle ont systématiquement menti sur leurs véritables convictions idéologiques jusqu’à arriver au pouvoir, comme nous l’avons vu à Cuba, au Cambodge et ailleurs.

Pendant  le Grand Bond en avant, à peu près au même moment que le féminisme de seconde vague commençait, cette façade est tombée pour laisser place à un gouvernement collectiviste qui centralisait tout dans la société chinoise. Dans le cadre de cette politique, l’agriculture privée a été supprimée et remplacée par la collectivisation agricole. Les parents ont ensuite été forcés de travailler pendant que les gardiens de l’État surveillaient leurs enfants. Des dizaines de millions de personnes ont été affamées, ce que Mao a toujours refusé de reconnaître.

Normaliser la garde des enfants

La garde des enfants est aujourd’hui organisée et normalisée parce que les femmes ont été instruites à penser qu’être mère au foyer équivaut à rater sa vie. De nombreuses études montrent que les enfants souffrent quand ils ne sont pas pris en charge par leurs parents et que plus de huit heures par semaine sans eux, pour les enfants d’âge préscolaire, peut être nocif.

Des contre-études tentent de réfuter cette affirmation. Certaines familles ont la chance d’avoir des grands-parents pour aider, mais beaucoup dépensent une fortune pour des services de garde qui absorbent un pourcentage élevé de leurs revenus. Alternativement et fonction des pays, cela est financé par les impôts, ce qui ajoute aux dépenses excessives des grands gouvernements. D’où vient cette mentalité, alors que les parents regrettent après coup d’être passés à côté des précieuses premières années de leurs enfants ? La réponse est évidente pour ceux qui recherchent l’établissement d’une société communiste.

Plus un gouvernement est porteur d’idées socialistes, plus il empiète sur la vie de famille, des Jeunes pionniers staliniens de l’Union soviétique – qui ont transformé les organisations de jeunesse en instruments d’endoctrinement – aux kibboutzim d’Israël, où les collectivités partagent tout, du vêtement au logement, en passant par la vie familiale, remplacée par la vie en commun. Beaucoup appellent ce système un « État-nounou », bien qu’il s’agisse d’un simple euphémisme pour un gouvernement de style orwellien qui a horreur de toute tentative d’alléger l’État.

Un exemple plus récent est la tentative du Parti national écossais (SNP) d’introduire le régime de « la personne nommée » en 2016. Ceci doit permettre à l’État de contrôler la vie de famille, ainsi que de transférer les droits des parents à un représentant de l’État, qui peut être n’importe qui, de l’enseignant à l’assistant social. Une « personne nommée » serait allouée à chaque famille, avec la possibilité de décider à la place des parents, d’avoir des informations privées sur la vie familiale, de visiter la maison sans le consentement de leurs parents. Bien que le Parti national écossais affirme que ce régime n’aura rien d’obligatoire, chaque enfant se verra attribuer légalement une personne désignée.

Heureusement, ce projet a été jugé illégal par la Cour suprême du Royaume-Uni. Le SNP porte avec lui, comme le maoïsme, un héritage de communisme enveloppé dans du nationalisme.

Partout où les communistes peuvent agir, vous pouvez constater que la vie familiale est attaquée au profit du collectif. Pourtant, sans le fondement d’une bonne parentalité dans un environnement familial traditionnel, la société deviendra trop faible pour survivre.

Cid Lazarou est un blogueur et journaliste britannique.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

source: https://fr.theepochtimes.com/how-communism-undermined-family-and-parenting-770650.html

Version originale

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

3 commentaires

  1. Posté par Marcassin le

    Etrange similitude avec l’islam. Qui se ressemble s’assemble me disaient mes parents.

  2. Posté par Hug ! le

    Macron interviwé par le Financial Times : “La bête de l’événement est là…”
    https://www.youtube.com/watch?v=VCd_fffVIP0
    Voir l’Apocalypse dans la Bible, le programme, la feuille de route. Mais je crois que la plupart des gens ne comprennent rien à rien de ce qui est en train de se passer…

  3. Posté par antoine le

    ”Or la haine, que légitimise l’idéologie, est un rassembleur puissant des individus désemparés devant leur responsabilité personnelle.”
    Celui qui lutte contre l’idéologie marxiste, lutte contre la HAINE !
    Tous les réseaux sociaux essaient de lutter contre la propagation de la haine, mais en réalité les idées marxistes sont trop tentantes et de ce fait l’hypocrisie prend le dessus !

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