Ces financiers qui dirigent le monde – BlackRock

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En dehors de Wall Street, qui connaît BlackRock, le plus puissant gestionnaire d’actifs de la planète ? Enquête d’Arte sur un acteur discret mais influent de la vie économique et politique mondiale. Si l’argent ne fait pas le bonheur, il ouvre sans nul doute les portes du pouvoir. Une maxime que le groupe de gestion d’actifs BlackRock, avec ses 6 000 milliards de dollars américains passés, soit plus de deux fois le PIB de la France, connaît bien.

Sociétés, gouvernements et banques centrales : l’entreprise tentaculaire ne cesse d’étendre son influence dans toutes les directions, depuis sa création, en 1988, par Larry Fink. La force de ce géant américain de la gestion réside dans les milliards de dollars que lui confient ses clients, pour la plupart des gros poissons de la finance : multinationales, institutions financières et fonds d’investissement ou de pension. Grâce à cette manne financière, le groupe a mis le grappin sur de nombreuses multinationales. Actuellement, BlackRock est entre autres présent dans le capital d’Apple, de Microsoft, de Facebook, de McDonald’s, de Siemens, ainsi que de nombreuses entreprises du CAC 40.

Non content d’investir dans les entreprises les mieux cotées du monde, le gestionnaire d’actifs est aussi dans les petits papiers de gouverneurs de banques centrales, de ministres des finances et même de chefs d’État, à qui il prodigue de précieux conseils. Et pour cause : il dispose non seulement des meilleurs experts financiers, mais aussi d’un algorithme de prévision conjoncturel sans égal, Aladdin. Lors de la crise financière de 2008, de nombreux gouvernements proches du naufrage avaient fait appel au groupe de Larry Fink, ce qui lui a permis de renforcer son emprise sur l’économie mondiale et de présenter à tous le visage d’une entreprise providentielle…

 

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3 commentaires

  1. Posté par SD-Vintage le

    “le groupe a mis le grappin sur de nombreuses multinationales” : non, il a pris une participation dans le capital, il a investi l’argent que ses clients lui ont confié.

  2. Posté par SD-Vintage le

    La chaîne publique d’extrême gauche Arte, qui est sur la ligne Soros, nous sort un nouveau complot que tous les anticapitaliste et antiaméricain vont avaler. Mais toujours avec des belles images.
    BlackRock est fondé en 1988 par Larry Fink, Robert S. Kapito, Susan Wagner, Barbara Novick, Ben Golub, Hugh Frater, Ralph Schlosstein, and Keith Anderson pour fournir des clients institutionels avec un service de conseil de gestion d’actifs dans une perspective de management des risques. Fink, Kapito, Golub and Novick ont travaillé ensemble à la banque US First Boston, où ils ont été des pionniers dans le marchés des sécurités/assurances d’emprunts aux USA. Ils avaient déjà des idées.
    Mais, à la tête de First Boston, Fink perdit $100 million.
    C’est cette expérience douloureuse qui a motivé l’équipe pour développer ce qu’ils considéraient comme une excellente technique de management des risques et des pratiques fiduciary.
    Fink a demandé des fonds (pour le capital opérationnel de base) à Pete Peterson du The Blackstone Group, qui croyait dans la vision de Fink d’une entreprise consacrée au risk management, malgré l’échec récent de Fink et son équipe. Peterson l’a nommé Blackstone Financial Management. En exchange de 50 per cent des parts initialement, Blackstone a offert à Fink et son équipe une ligne de crédit de $5 million. Ce qui n’était pas grand chose, mais qui a rapporté une fortune à Blackstone qui avait parié sur eux. En quelque mois, l’affaire était bénéficiaire, et en 1989 les biens gérés par le groupe avaient quadruplé jusqu’à $2.7 milliards.
    La firme a adopté le nom de BlackRock en 1992, et la même année gérait $17 milliards de biens. Fin 1994, c’était $53 milliards ! Une réussite. Finalement Blackstone s’est retiré.
    Ils sont largement politically correct, et gère l’argent des autres, des institutionnels à 65%, tout en faisant du conseil. (source : wiki eng.)
    Voilà ce fait peur à Arte, mais pas la manipulation de l’information et la censure par twitter et FB.

  3. Posté par aldo le

    Même si Arte a des productions de bonne qualité, on doit toujours être très conscient qu’il s’agit d’un relais de la propagande UErss, exactement comme tout ces médias qui passent leur temps à cracher sur Trump pour faire croire que ce qu’il lui impute n’exite pas sous leur pieds et derrière leurs premières intentions.

    Ils craignent la puissance de BlackRock face à leur médiocrité. C’est toujours moins chers d’induire la peur que de se dresser contre l’adversaire pour lui tailler des croupières. A l’image de la France bolchévique, c’est plus facile d’introduire les 35 heures pour piller le travail des travailleurs et le redistribuer tout en le disqualifiant par ce partage avec des gens qui ne visent qu’une occupation accessoire sans s’impliquer réellement. Tout le monde a pu le constater que les temps partiels vivent sur le dos des pleins temps en leur laissant tout ce qui pose problèmes. Soutenir la création de véritables entreprises avec des gens stimulés pour gagner plus voilà qui n’est pas possible puisque ces gouvernants n’ont jamais rien fait d’autre que de la figuration théâtrale.

    En Bolchévie on aime les bobos qui ne savent même plus comment s’occuper avec leurs enfants pendant le confinement. Voilà qui en dit long sur la culture des imbéciles en circuit fermé qui attendent tout des médias et en connaissance de cause, rien d’eux-même. Tout le fiasco préprogrammé de l’Europe est dans cette conclusion. Mais pendant ce temps L’EUROPE VIT DU RACKET POLITIQUE, C’EST DONC LE MOMENT DE S’EN DÉBARRASSER DÉFINITIVEMENT.

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