Hongrie – Alors qu’il rendait visite au président serbe Aleksandar Vučić et donnait avec lui une conférence de presse conjointe hier à Belgrade, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé que son gouvernement serait a priori en mesure de mettre fin au mandat spécial concernant l’épidémie de coronavirus à la fin du mois de mai.
« Nous avons réussi à défendre notre pays »
« Nous donnons à chacun une chance de présenter des excuses à la Hongrie pour les accusations injustes […] nous avons réussi à défendre notre pays, notre performance est comparable à n’importe quel pays, nous l’avons fait dans un cadre démocratique et après le mandat, nous reviendrons à l’ordre parlementaire normal, » a-t-il ainsi déclaré ajoutant que dans la crise du coronavirus, « l’Occident [avait] calé, l’Est [avait] fonctionné et l’Europe centrale [avait] renforcé » la Hongrie.
La proclamation de l’état de danger conformément à l’art. 53 de la constitution hongroise avait provoqué l’ire de l’opposition et des milieux libéraux européens qui voulaient y voir l’instauration d’une dictature qu’ils annoncent régulièrement depuis les années 90.
Pendant ce temps, dixième « débat » sur l’État de droit en Hongrie
Malgré l’aveu de la Commission européenne fin avril concernant la Hongrie, reconnaissant qu’il n’y avait pas d’abus de pouvoir en Hongrie ni d’atteinte à la constitution, le Parlement européen a ce jeudi mené un nouveau débat, le dixième, sur l’État de droit en Hongrie. Convoqué, Viktor Orbán a sèchement rejeté l’invitation, arguant avoir du travail avec la lutte contre l’épidémie de Covid-19, et a proposé que Judit Varga, ministre de la Justice, représente la défense. « Sous les gouvernements de M. Orbán et de ses potes, la démocratie a été tuée en Hongrie et pourtant le Conseil refuse honteusement de se saisir du sujet, » a estimé la libérale néerlandaise Sophie in ‘t Veld. C’est la loi décrétant « l’état de danger » qui est dans le collimateur des européistes au Parlement européen. Les libéraux européens demandent que la Hongrie soit à l’avenir privée de fonds européens – y compris ceux destinés à la lutte contre la pandémie.
Face à de telles attaques, le ministre de la Justice hongrois, Judit Varga, a ainsi officiellement demandé à pouvoir intervenir dans le débat. Mais le Président du Parlement européen, le socialiste David Sassoli, a refusé cette demande. Judit Varga a donc publié le texte prévu pour son intervention, soulignant au passage que « les partis de gauche ont déjà écrit la sentence, ils ne sont donc pas intéressés par la plaidoirie de la défense ».
Extrait de: Source et auteur
L’après-Covid va sans doute redistribuer les cartes.
L’Allemagne pourrait bien faire de l’œil à des pays comme les Pays-Bas à l’économie florissante. A d’autres pays nordiques, pourquoi pas ?
Elle doit sans doute être lassée de régler l’addition de beaucoup, à la traîne, dont nous sommes.
Sortez l’Allemagne de Schengen, de l’UE, de la zone € et tout s’écroule. L’€ n’est qu’un Deutsche Mark 2.0.
Personnellement, je vois, à terme, l’UE se disloquer pour se reconstituer autrement et l’€ disparaître avec Schengen.
Tout ce qu’on peut dire c’est quand un Pays est attaqué par les européistes c’est qu’il est conservateur de son identité au profit de ses citoyens et bien dirigé en ne laissant pas “le soviet suprême ” lui dicter sa conduite !!MERCI MONSIEUR ORBAN !!!!!!!!!
Il sera temps à la Hongrie de préparer sa Hongrexit ….