Il faut que l’enseignement à l'école reprenne en Suisse
C’est l’avis de Peter Keller dans la Weltwoche. En effet, l’enseignement à distance pose de multiples problèmes aux familles, en particulier pour les couples désunis ou n’ayant pas accès à la culture et qui sont de langue étrangère. Il abaisse le niveau scolaire en général et est inégalitaire, car il aggrave la différence existant entre les couches privilégiées de la population et celles qui le sont moins.
Traduction (C.H.) : Le Conseil fédéral a fermé les écoles avant tout pour que les enfants ne contribuent pas à la propagation du virus. Il n’est toutefois pas logique que maintenant toute une génération d’apprenants soit sacrifiée pour un groupe bien défini de personnes à haut risque. Si le nombre de contaminés et de malades continue à diminuer, il faut que les écoles soient rouvertes. Les enseignants peuvent être protégés par des masques et les écoliers testés sur une large échelle. Il restera bien sûr un risque, mais il s’agit de peser les intérêts en présence. L’enseignement à distance est injuste socialement et met en danger l’avenir de la formation en Suisse.
Claude Haenggli, 3.04.2020
Étant parent , je comprends bien la situation du point de vue scolaire. Mais du point de vue médical, c’est une hérésie de rouvrir les écoles trop tôt. A ce stade, attendons la rentrée d’août.
Les enfants sont le vecteur numéro un des virus. Il est impossible de garder les distances, notamment dans les bus scolaires, dans les classes déjà bondées, dans les bâtiments scolaires surpeuplés (les fameux porte à cabine). Sans même parler des tous petits, qui partagent pas seulement les microbes, des enseignements spécialisés, où la promiscuité entre l’enseignant/éducateur est souvent nécessaire. Il y a aussi des enfants dont la santé ne peut se permettre une contamination.
Si on rouvre les écoles trop tôt, c’est une deuxième vague qui arrivera.
Quant à la différence de traitement entre les enfants, elle a toujours existé. Elle est encore plus exacerbée aujourd’hui avec bientôt 40% de la population étrangère, et à 90% allogène dans nos classes.
A qui la faute? Ne serait-ce pas à ceux qui viennent s’installer ici d’assumer leurs choix? plutôt qu’à ce qu’il reste d’indigènes à baisser encore et toujours le niveau scolaire?
Hâtons-nous lentement. Avant, il faudrait que toutes les mesures anti-contagion soient respectées partout en Suisses afin qu’un patient n’en contagie plus qu’une seule personne, pas environ 2 à 3 comme ce me semble être encore le cas et que la courbe des cas quotidiens baisse.
Pour éviter que les enfants des familles modestes soient prétérités, il faut supprimer nos chaînes de TV mal bouffe qui les abrutis eux et leurs parents..