Des quais de gare parisiens noirs de monde, des TGV pris d’assaut par des voyageurs qui n’hésitent pas à jouer des coudes, et plusieurs centaines de kilomètres de bouchons sur les routes d’Ile-de-France : avant même que Macron n’annonce officiellement lundi soir sa décision de confiner les Français chez eux, et jusqu’à l’entrée en vigueur de cette mesure mardi midi, des centaines de bobos parisiens ont fui piteusement la capitale pour se réfugier en province et y vivre la période de confinement dans des conditions agréables.
La grande débandade
Dimanche dernier, alors que le gouvernement avait déjà appelé les Français à rester chez eux afin d’éviter la propagation du coronavirus, on les voyait encore s’entasser dans les parcs et jardins de la capitale pour profiter des premiers rayons de soleil. Interrogés par les journalistes, certains jouaient même les fiers-à-bras et, visiblement très contents de braver les consignes officielles, disaient ne pas craindre du tout l’épidémie. Et depuis ? Depuis, c’est la grande débandade. Les « rebelles » des beaux quartiers ont bouclé en vitesse leurs valises et se sont rués en troupeaux vers les grandes gares parisiennes pour fuir la capitale avant d’y être coincés. Prenant leur courage à deux mains, ils ont gagné leurs résidences secondaires pour y vivre la période de confinement dans les meilleures conditions possible. Car, rester enfermé plusieurs semaines durant avec femme et enfants dans 40 ou 50 m2, c’est bon pour le Français moyen, pour ceux qui ne sont rien…
Un comportement totalement irresponsable
La première conséquence de cette pitoyable fuite aura été le spectacle consternant de ces centaines de personnes irresponsables s’agglutinant lundi et mardi sur les quais des gares parisiennes, et se pressant les unes contre les autres alors même que les professionnels de santé ne cessent de leur expliquer depuis des semaines qu’ils doivent à tout prix éviter les contacts humains ! Mais il y a plus grave encore : comme nous l’ont appris toutes les grandes épidémies qui ont frappé notre pays au cours de son histoire, en fuyant ainsi la capitale pour la province, et notamment pour la campagne, ces gens, qu’ils soient ou non contaminés, ne font que faciliter la propagation du virus sur l’ensemble du territoire national. Ainsi, rappelait dans 20 Minutes le professeur Patrick Zylberman, de l’Ecole des hautes études en santé publique, « les mouvements de gens peuvent propager le virus partout ». C’est même de cette façon que l’épidémie de coronavirus a gagné si rapidement le sud de la péninsule italienne. En effet, expliquait-il, « la fuite immédiate des Milanais vers le sud du pays, moins bien équipé médicalement, a contribué à répandre le virus. Et c’est d’ailleurs ce qui a incité le gouvernement italien à déclencher le confinement général ». •
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Extrait de: Source et auteur
Du désordre entre clans divers bolcheviks.
Les honnêtes gens ont juste à se tenir à l’écart (ce serait comme être resté à sa fenêtre lors de la chute du météore à Tchéliabinsk le lendemain de la démission du pape Benoît XVI)
Totalement à contre-sens du dispositif de confinement, on les a laissé sciemment fuir , tout simplement parce qu’il n’y aura très bientôt plus assez de lits de réanimation à Paris.
Pour autant, toute honte bue , nos apprentis sorciers au pouvoir fustigeront ceux qui n’auront pas eu le loisir de fuir et tenteront de se déstresser par un modeste footing à l’instar de la considération que nos misérables “élites” auront porté aux “gilets jaunes”.
Vu la concentration des gens dans le métro il est aisé de comprendre qu’ils ont tous été en contact avec le coronavirus.
Bonne chance !
La grande débandade !
” … des centaines de bobos parisiens ont fui piteusement la capitale pour se réfugier en province et y vivre la période de confinement dans des conditions agréables”
Pour certains, avoir un 2ème appartement ou un petit cottage est tout à fait ”normal” et s’oxygéner à la campagne n’est pas une FUITE, vous comprendrez !!
Ça ne vous rappelle pas l’exode de juin 1940 ?
Nos “ministricules” d’opérette et le poudré suivront quand ça commencera à gambader sur les marches de L’Élysée et de Matignon.
Il avait raison, nous ne sommes que des veaux.