COMMUNIQUE DE PRESSE DU 11 MARS 2020
Un peu plus de chômage, un peu plus d'aide sociale, combien de personnes sur le carreau ?
"ENTRE 2010 ET 2018, LE NOMBRE DE CHÔMEURS DE LONGUE DURÉE EN SUISSE EST PASSÉ DE 65 000 À ENVIRON 80 000 Rapportée par le SonntagsBlick, cette hausse de plus d’un cinquième concerne notablement, outre les plus de 45 ans, les personnes diplômées d’une université ou d’une haute école".
Voici ce qu'on trouve en page 13 du Temps du jour. Pour être franche, on s'en doutait un peu, les milieux économiques ayant depuis un certain temps déjà, dès le début de la libre-circulation diront certains, l'habitude de remplacer les salariés indigènes de plus de 50 ans par une main d'œuvre européenne jeune et moins coûteuse. Ce qu'on savait moins, c'est que les diplômes ne protègent plus contre le chômage. Les hautes écoles voire les universités ne garantissent plus à leurs élèves un avenir prospère. On peut faire deux lectures de ce phénomène nouveau. La première, les hautes écoles, les universités proposent des formations supérieures dont l'économie n'a nul besoin. Dès lors, aucune surprise à ce que les diplômés ne trouvent pas leur place dans le monde du travail. Fâcheux. L'autre, alors que la matière grise constitue la seule ressource de notre pays, force est d'admettre qu'elle devient au fil du temps un produit d'importation. On fait appel aux cerveaux venus d'ailleurs tout en laissant les nôtres au repos. Fâcheux également.
Cela dit, quelle que soit la façon dont on apprécie les chiffres, on doit bien admettre que les chômeurs de longue durée sont en augmentation en Suisse. Certains relativiseront, sur la période évaluée, cela ne fait guère que 2'000 personnes par an, ce qui est quantité négligeable. Il n'est pas certains que les chômeurs concernés soient de cet avis mais admettons.
Dans ce cas, comment juger une autre information parue sur le site internet du Temps le mardi 22 octobre 2019 ainsi formulée : "Autre tendance à long terme, toutes les villes comparées constatent, au cours des dix dernières années, une hausse sensible de 3,3% à 4,8% du taux d’aide sociale chez les personnes âgées entre 56 et 64 ans. Le mouvement est aussi perceptible dans la catégorie d’âge entre 46 et 55 ans, où le taux d’aide sociale est passé de 4,9% à 5,7% durant la même période".
Pour bien comprendre la réalité des faits, il faut mettre en relation les chiffres cités dans l'un et l'autre article. On constate alors que le phénomène des travailleurs âgés abandonnés par les employeurs est nettement plus important que ce qu'Economiesuisse veut bien admettre. En séparant les notions d'aide sociale et de chômage, les milieux hostiles à l'initiative UDC visant à revenir à une immigration raisonnable cherchent simplement à masquer le fait que les salariés vivant en Suisse sont clairement victimes de la libre-circulation dès lors qu'ils atteignent la cinquantaine.
Je le dis pour les personnes qui sont désormais sans emploi ou à l'aide sociale compte tenu de leur âge et pour les autres, les plus jeunes, ceux qui vont à plus ou moins court terme atteindre l'âge guillotine. Il vaudra la peine de réfléchir d'ici au 17 mai prochain, notamment pour se demander à quel âge la lettre de licenciement est arrivée ou sera dans la boîte.
Pour plus d’informations :
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale
Je suis curieux de savoir combien de “nouveaux” chômeurs figurent dans ce nombre de 80’000 … je veux parler de gens totalement inemployables qui sont importés par la gauche et les bien-pensants.
Main-d’œuvre étrangère moins chère, prix des produits dans le meilleur des cas inchangés. Qui en profite? Et qui milite pour l’adhésion de la Suisse à l’UE ou la signature d’un accord-cadre? Les mêmes qui ne voulaient pas fermer la frontière au Covid des travailleurs lombards. Des pourritures cupides qui se foutent royalement de leurs concitoyens, comme de nos aïeux qui ont construit ce pays de leur labeur et l’ont préservé de leur sang. Quand aux oligophrènes de gauche qui leur emboîtent le pas, ce ne sont que des idiots utiles anosognosiques.
” … c’est que les diplômes ne protègent plus contre le chômage…”
C’est bien fâcheux pour les chômeurs et pour notre industrie d’arriver à ce constat !
Lorsque nos enfants sont à l’école, en apprentissage ou à l’Uni, on essaye de les encourager pour qu’ils acquièrent le maximum de connaissance ! Cela peut prendre des dizaine d’années !
C’est un investissement lors de la part des parents !
En arriver à la conclusion que cela ne sert à rein ou n’est plus reconnu ne va pas encourager les jeunes suisses … c’est affligeant !