Sebastian Kurz : « L’Europe ne doit pas céder à la pression turque, bientôt ils seront des centaines de milliers, peut-être des millions »

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Des milliers de migrants et de réfugiés affluent vers la frontière turco-grecque. Le chancelier autrichien Kurz accuse le président turc Erdogan d’avoir « organisé une attaque contre l’Europe » […]

Monsieur le Chancelier, l’Europe connaît un nouveau drame de réfugiés à sa frontière extérieure. Comment l’UE doit-elle réagir ?

Sebastian Kurz : résolu et uni à la fois. Ce que nous avons vécu en 2015 ne doit pas se répéter. Tous ceux qui ont dit à l’époque qu’elle avait besoin de frontières extérieures fonctionnelles doivent maintenant apporter leur plein soutien à la Grèce. Pour que ces frontières soient réellement protégées. Il ne peut y avoir une Europe sans frontières intérieures que si les frontières extérieures sont sécurisées.

Quelque 13 000 réfugiés sont bloqués à la frontière turco-grecque. Que va-t-il arriver aux gens ?

Nous assistons à une attaque organisée contre la Grèce par la Turquie et par le président Erdogan. Il y a une semaine, nous n’avions pas de crise humanitaire en Grèce, pas de crise à la frontière turco-grecque et pas de crise en Turquie. Il s’agit d’une attaque planifiée et ciblée, contrôlée et organisée par l’État. L’Europe ne doit pas céder à cette pression.

Mais que faire des réfugiés ?

Si ces personnes, dont certaines sont également prêtes à recourir à la violence, se retrouvent en Europe centrale, il ne restera pas les 13 000. Bientôt, ils seront des centaines de milliers, puis peut-être des millions. Nous nous retrouverions avec les mêmes conditions qu’en 2015.

Si les flux de réfugiés deviennent une arme politique, comme le démontre actuellement le président Erdogan : le droit fondamental à l’asile dans l’UE peut-il être respecté ?

Non ! La Grèce refuse à juste titre d’accepter les demandes d’asile pendant un mois. Après tout, les personnes qui arrivent maintenant à cette frontière ne sont pour la plupart pas des réfugiés fuyant la zone de guerre syrienne. Pour la plupart, ce sont des migrants qui vivent en Turquie depuis des années. Ces personnes n’ont pas droit à l’asile en Grèce, car elles ne sont pas persécutées en Turquie. Mais ils sont maltraités, leur souffrance est exploitée. Et ils sont instrumentalisés pour faire pression sur l’UE. Nous ne devons pas jouer à ce jeu. […]

Les Grecs n’ont-ils pas été laissés en plan pendant bien trop longtemps ?

Non, des centaines de millions d’euros ont été versés. De nombreux pays ont accepté plus de réfugiés que la Grèce ou l’Italie. Il s’agit par exemple de l’Autriche, de l’Allemagne et de la Suède. Nous sommes donc les principales victimes. Oui, nous devons aider la Grèce – mais de la bonne manière. Il n’est d’aucune aide aux Grecs si nous les condamnons ou si nous tenons des débats sur la distribution. Cela attirera peut-être davantage de réfugiés. Les Grecs veulent de l’aide pour la sécurité des frontières. L’Autriche est prête à intervenir financièrement, matériellement et avec des policiers. […]

Y aura-t-il à nouveau des contrôles aux frontières à l’intérieur de l’Europe si la protection de la frontière extérieure ne fonctionne pas ?

Si les frontières extérieures ne fonctionnent pas, il y aura à nouveau des frontières à l’intérieur de l’Europe. Permettez-moi de vous rappeler que l’Allemagne a été le premier pays à introduire des contrôles aux frontières dans le cadre de la crise des réfugiés en 2015. J’espère vraiment que l’Europe a tiré les leçons de cette période. […]

waz.de et ouest-france.fr

Via Fdesouche

4 commentaires

  1. Posté par miranda le

    Nous sommes pris en étau entre les mondialistes financiers ULTRA LIBERAUX et les mondialistes de l’OUMMA. Les premiers se servent des migrants comme armes d’ensevelissement massif envers les européens et les autres comme armes de conquête. Nous sommes face à des êtres qu’on ne peut plus nommer comme des “êtres” mais des intelligences diaboliques.
    Dans une guerre nous avons en général UN ADVERSAIRE, mais là nous sommes face à deux adversaires qui aimeraient notre anéantissement, tout en se faisant concurrence.

    Pour le moment nous ne pouvons que rester calmes afin de réfléchir aux stratégies qui pourraient nous sortir de ce “tas de fumier”.
    Mais la première des stratégies est de quitter l’U.E. Et sans aucun regrets. VIVE LE FREXIT.

  2. Posté par Gérard Guichard le

    Kurz; Kurz… celui qui fréquente les écolos?

  3. Posté par antoine le

    Voilà une position ferme et décidée du chancelier de l’Autriche !
    Notre Conseil Fédéral doit se prononcer clairement concernant l’usage de migrants en tant qu’armes !
    Il y en a MARRE d’être envahis par toutes ces racailles que certains nomment ”chances” et qui nous coûtent la peau des fesses !

  4. Posté par maury le

    Pour Panagiotis Grigoriou, la Grèce est en guerre !

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    Sur son blog, l’historien et ethnologue Panagiotis Grigoriou décrit la situation de « guerre » dans laquelle se trouve la Grèce depuis plusieurs jours. « C’est une vaste opération montée par la Turquie et l’Union européenne », commente-t-il par téléphone, évoquant « plus qu’une simple invasion » sur fond d’islamisation.

    « Ça n’est pas une question de racisme, c’est une question de faits », martèle-t-il au bout du fil. Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a menacé l’Europe d’une nouvelle vague migratoire. En moins d’une journée, près de 10.000 migrants ont, alors, été bloqués à la frontière grecque. Parmi eux, Syriens, Afghans et Irakiens débarquent en bus ou par avions affrétés, et ont été rejoints par environ 2.000 migrants supplémentaires. Alors que l’armée et la police parviennent à contenir l’afflux à proximité de Pazarkule, la population de l’île de Lesbos fait rempart seule. Elle a, notamment, empêché plusieurs embarcations d’accoster, s’en prenant aux journalistes et membres d’ONG pro-migrants. « Sur place, les élèves paradent fièrement derrière le drapeau national en soutien aux comités populaires contre les agissements totalitaires des politiciens qui agissent sous ordre du “gouvernement grec” au profit de l’invasion migratoire musulmane », souligne-t-il.

    L’agence européenne de contrôle des frontières Frontex a réévalué son niveau d’alerte au niveau « élevé ». Depuis vendredi, selon le ministre de l’Intérieur turc, 50.000 migrants seraient entrés en Europe.

    « Ces migrants sont savamment mêlés aux agents de la Turquie et aux islamistes », poursuit Panagiotis Grigoriou, pour qui ce raz-de-marée humain incarne un véritable cheval de Troie, une « arme humaine à destruction massive, instrumentalisée pour en finir avec les nations européennes ».

    Aux risques démographiques s’ajoutent les risques sanitaires, en raison, notamment, du coronavirus. Si l’épidémie venait à se propager sur le territoire grec, les hôpitaux ne seraient pas en mesure d’y faire face. « Le gouvernement interdit les festivités de carnaval et estime pouvoir contrôler les ports et les aéroports pour cause de coronavirus », tandis que la frontière nord s’ouvre à l’invasion migratoire et que « plusieurs milliers de personnes sont potentiellement issues de pays affectés par le coronavirus et notamment l’Iran ».

    L’historien rappelle enfin que, lundi, débutait le Grand Carême pour les Églises d’Orient, Églises orthodoxes et catholiques de rite byzantin : « C’est-à-dire, quarante jours avant le Samedi de Lazare, veille des Rameaux, une semaine avant Pâques. Résurrection peut-être ? »

    http://greekcrisis.fr/

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