UDC, Communiqué de presse - 13. février 2020
Le Conseil fédéral semble considérer la paysannerie suisse comme bonne à tout faire. Le projet de politique agricole 2022 (PA22+) charge l’agriculture de toutes les tâches que semble attendre d’elle la société. Tout en disposant des mêmes ressources, la paysannerie doit accroître sa création de plus-values sur le marché et l’efficacité des exploitations, entretenir la nature suisse et réduire les atteintes à l’environnement dans la production de denrées alimentaires. En revanche, le gouvernement renonce à alléger les charges administratives qui continuent donc de contraindre les exploitants agricoles.
L’UDC salue la décision du ministre de l’économie Guy Parmelin de proposer quelques améliorations par rapport au projet initial mis en consultation. La paysannerie doit avoir les moyens d’assumer son mandat constitutionnel, à savoir garantir la sécurité alimentaire de la Suisse. Or, le taux d’autosuffisance net baisse, notamment parce que la Suisse continue de subir une immigration démesurée. Il faut nourrir chaque année 50’000 immigrants supplémentaires affluant de l’UE. L’agriculture a néanmoins réussi à réduire de 11% ses émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2016.
Les exigences supplémentaires imposées aux agriculteurs, notamment dans le but de réduire l’empreinte écologique, rendent cependant la politique agricole encore plus complexe. Ces excès bureaucratiques, qui ne sont pas compensés par des mesures d’allègement, compliquent la vie quotidienne des familles paysannes. L’UDC s’engagera de toutes ces forces pour que les exploitations agricoles productrices ne se retrouvent pas une fois plus dans le camp des perdants.
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Si vous mangez trois fois par jour, c’est grâce aux paysans!