Le 5 février, les États-Unis ont lancé «une alliance de partenaires avec le même état d’esprit, qui chérissent et se battent pour la liberté religieuse garantie au niveau international pour chaque être humain». Le but de cette Alliance internationale pour la liberté religieuse est de mieux garantir au niveau international les droits des minorités religieuses, comme les chrétiens du Nigeria à la Chine, les hindous au Pakistan, les Yézidis en Irak ou les musulmans en Birmanie, ainsi que l’a souligné le secrétaire d’État américain Mike Pompeo lors du lancement de cette alliance.
L’Alliance en question a immédiatement été rejointe par 26 autres pays et la prochaine réunion entre États signataires se déroulera du 14 au 16 juillet à Varsovie, la Pologne faisant partie, avec la Hongrie, des premiers pays européens à s’être joints à l’initiative américaine.
Les autres pays de l’Union européenne à avoir rejoint l’initiative américaine en faveur de la défense de la liberté de religion et des minorités religieuses sont l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, l’Estonie, la Grèce, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Tchéquie. Le Royaume-Uni, qui ne fait plus partie de l’UE, compte également parmi les pays signataires, mais pas la France ni l’Allemagne ni aucun autre pays de l’UE en dehors de ceux déjà cités. Hormis le Royaume-Uni, l’Europe occidentale est en effet aux abonnés absents, comme d’habitude quand il est question de défendre notamment les chrétiens persécutés dans le monde.
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Garantir la liberté religieuse dans des pays comme l’Arabie, Brunei, les Maldives ou le Pakistan ou l’on condamne a mort pour un verre d’eau, c’est utopique.