Du Congo belge au Congo laid
Congo belge : 25.000 écoles construites en moins de 50 ans.
Congo laid : en 2010, il en reste moins de 100 fois moins.
Congo belge : 300 hôpitaux parmi les plus modernes de l’époque [même en comparaison avec certains pays européens].
Congo laid : en 2010, les rares qui ont subsisté fonctionnent dans des conditions d’hygiène indescriptibles.
Congo belge : 2.000 dispensaires.
Congo laid : en 2010, une désorganisation totale, des rafistolages précaires, entrepris par des ONG.
Congo belge : le réseau routier et les chemins de fer les plus en pointe de toute l’Afrique.
Congo laid : en 2010, plus aucune route digne de ce nom ; des chemins de fer obsolètes et dangereux, de nombreuses lignes fermées.
Congo belge : voies fluviales ouvertes à la circulation et drainées régulièrement.
Congo laid : en 2010, moins d’un dixième de ces voies fluviales utilisables.
Pourtant, depuis 1960, plus de 65 milliards de dollars ont été versés au Congo [brièvement Zaïre] par la communauté internationale et singulièrement par la Belgique.
En 2009, le Congo était le pays africain qui a exporté le plus de capitaux vers des paradis fiscaux.
Donc, marre de ces images de victimes de famines, de misère endémique, de pénurie, de dénuement.
En 1959, le PIB du Congo belge était le même que celui du Canada. Quelle différence aujourd'hui !!!
Ce n’est pas la faute de la Belgique !
Il faut pointer l’index accusateur vers les « élites » congolaises qui, par leur pillage systématique des richesses du pays, ancrent leur pays dans l’indigence.
Ils en viendraient à démontrer la justesse de la vision paternaliste des colons d’avant 1960 :
« Les Africains ne sont pas capables de prendre leur propre destin en main ».
Une tragédie en Noirs et Blancs
Le seul ratage des Belges au Congo?: n’avoir pas su éradiquer les vieilles haines tribales. Au soir du 30 juin 1960, elles éclataient, provoquant massacres et pillages.
Dans son discours du 30 juin 1960, Lumumba appelait ses « frères de race » [ce sont ses propres mots] à diriger leurs frustrations contre les Belges.
Car le racisme [un vrai de vrai] anti-Blanc, cela existait, cela existe toujours… jusqu’au cœur de Matongé, version bruxelloise.
Une conséquence parmi des milliers : le 16 juillet, à Jadotville, la famille Van D. a été décimée par une populace avinée et haineuse.
Cela commença par la fille de 9 ans, violée 17 fois parce qu’elle avait le malheur d’être vierge. La malheureuse se vida de son sang et mourut exsangue.
Le mari fut sodomisé avant de mourir éventré. A Bruxelles, où sa veuve avait trouvé refuge, les autorités n’entreprirent aucune démarche.
Cette mère bafouée ne trouva d’issue que dans le suicide.
Marre de l’auto flagellation !
Depuis la fin des années soixante, certains beaux esprits inculquent la repentance aux Belges. A coup de mensonges, la plupart du temps.
« L’affaire » des mains coupées, par exemple. On en rend responsable les « sbires de Léopold II ». Mensonge !
Cette pratique existait bien avant l’arrivée des Belges : elle était appliquée par les trafiquants d’esclaves arabes et africains islamisés.
On en veut pour preuve la tragique fin du sergent De Bruyne et du lieutenant Lippens.
Tombés aux mains du sultan Setu, ils furent égorgés à la musulmane, avant d’avoir les mains et les pieds coupés.
Signalons que les dépouilles de ces deux héros furent exhumées en 1960 par la 2ème Compagnie du 3ème Para, afin d’éviter les profanations [déjà !].
Réaction du gouvernement belge ? Refus du rapatriement des corps…
Un des responsables de cette décision inique n’était autre qu’Arthur Gilson, le ministre qui était si courtaud qu’on prétendait que ses semelles sentaient la brillantine dont il faisait un usage inconsidéré.
Les mêmes beaux esprits nous bourrent le crâne avec la contre-vérité « Les Belges doivent leur prospérité à la colonisation du Congo ». Faux !
La Belgique était prospère AVANT l’arrivée des Belges au Congo.
Comment un petit pays comme le nôtre aurait-il pu coloniser un territoire 80 fois plus grand que notre « lambeau de patrie », s’il n’avait disposé d’une richesse financière et industrielle ?
Et si, en effet, la Belgique a tiré profit [pas tous les Belges de manière égale !]
de sa présence au Congo, elle fut le pays qui dépensa le plus à installer des réseaux routiers, sanitaires et scolaires dans sa colonie.
Il est plus que temps de rendre hommage à l’œuvre des Belges dans un pays qui avait été décimé par des siècles de razzia esclavagistes.
Et à un Roi qui fit de la Belgique la deuxième nation la plus prospère de la planète – c’était il y a un siècle…
Il aura suffi de 50 ans pour que le Congo laid fiche tout l’héritage belge par terre.
A se demander ce qu’Albert II a bien été faire aux fêtes de « l’indépendance » d’un pays d’une ingratitude noire, en passe de devenir une colonie de la Chine…
Simba Pan |
Il faut pointer l’index accusateur vers les « élites » congolaises, vraiment ? Mais que dire d’une population qui autorise l’émergence d’une telle “élite”. Anne ma sœur Anne, nul besoin d’avoir vécu en Aaafrique pour comprendre ce qu’il s’y passe, il suffit d’observer. Les africains ont toujours présenté une mentalité ancrée dans la superstition. Ils délèguent à leurs (nombreuses) femmes, le travail pour lequel ils ont une aversion innée. Lorsqu’ils viennent en Europe, ceux d’entre eux qui optent pour un emploi autre que le deal ou l’arnaque passent pour des tocards. Lorsqu’ils repartent en Afriques, ceux qui ont obtenu un diplôme académique sont à nouveau sous l’emprise des sorciers et peuvent se torcher avec ce beau papier. Avant de construire des chemins de fer, des écoles et des hôpitaux, les colons auraient du s’atteler à l’éradication de deux facteurs qui empêchent toute émancipation: Le clanisme et la superstition. Par manque de clairvoyance et par un humanisme inapproprié, la colonisation a surtout favorisé une surpopulation dont nous commençons seulement à entrevoir les dégâts. Et ce n’est pas un mauvais jeu de mot de le dire. La civilisation occidentale n’a pas fini de s’assombrir.