Christian Hofer : Non seulement ce ne sont pas des réfugiés, mais encore Salvini a réduit le nombre de migrants morts en s'opposant à ces sauvetages en mer qui étaient autant de pièges pour les attirer en Europe.
Matteo Salvini a été ministre de l'intérieur du 1er juin 2018 au 5 septembre 2019.
En Grèce, les premiers résultats d'une gestion plus stricte des migrations apparaissent. Mais en Italie, le nombre de traversées augmente. Toutefois, les personnes qui se trouvent dans les bateaux ont rarement la possibilité de demander l'asile.
Au cours des premières semaines de cette nouvelle année, deux évolutions concernant l'immigration clandestine à travers la Méditerranée peuvent être observées.
En Grèce, le nouveau gouvernement conservateur prévoit un contrôle plus strict des migrations, et en Italie, les débarquements augmentent à nouveau. Dimanche, le gouvernement de Rome a autorisé un bateau de sauvetage privé à débarquer 363 migrants dans le port sicilien de Pozzallo [...].
D’après le ministère italien de l’intérieur, 1275 migrants sont arrivés en Italie en janvier dernier [...].
Cela représente six fois plus qu’en janvier de l’année précédente (202) et deux fois plus qu’en décembre (589) [NDLR : En clair, depuis que Salvini a été mis hors du gouvernement].
Contrairement à ce que l'on prétend souvent, la majorité des personnes qui arrivent en Italie ne sont pas des réfugiés. Selon le ministère italien de l'Intérieur, au mois de janvier, les principaux pays d'origine des migrants arrivant par bateau étaient l'Algérie, la Côte d'Ivoire et le Bangladesh.
L'année dernière, les Tunisiens et les Pakistanais se positionnaient en tête, devant ces nationalités.
95 % des demandes d'asile émanant des migrants de ces pays sont rejetées à la fin des procédures, tant en Italie qu'en Allemagne.
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En 2016, année de la plupart des opérations de sauvetage en mer par l'État, le nombre de migrants morts en Méditerranée a été plus élevé que jamais : l'OIM (Organisation internationale pour les migrations) a enregistré 4581 morts.
En 2017, il y a eu 2853 morts, l'année suivante 1341 morts et en 2019 743 morts. Depuis lors, le nombre de victimes sur les routes dangereuses reliant le continent africain à la côte a également diminué. En Afrique du Nord, y compris le Sahara, l’OIM comptait près de 1500 migrants tués en 2016, environ 1000 en 2017, 750 en 2018 et moins de 400 en 2019.
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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
”95 % des demandes d’asile émanant des migrants de ces pays sont rejetées à la fin des procédures, tant en Italie qu’en Allemagne”
On devrait être satisfait, tout le monde a fait un excellent travail … à part l’État qui n’expulse pas les personnes déboutées !
C’est là le nœud du problème ! L’État ne prend PAS ses responsabilité !
Faudra-t-il que le Peuple s’en mêle et contraigne l’administraaaation ?
Très simple Bussy : toute la mascarade de gauche avec des militants pleurnichant pour les migrants et appelant ces profiteurs des “réfugiés” n’auront aucun argument face à un tel article.
C’est un texte qui n’est guère important pour nous qui connaissons la réalité. Mais c’est également un texte à partager lorsque vous vous trouvez face à vos détracteurs. Que pourront-ils dire face à ces faits?
Qu’est-ce que ça change qu’ils soient ou non des réfugiés, de toute façon ils ne sont pas renvoyés d’où ils viennent et finissent à la charge des payeurs d’impôts européens !