Christophe Blocher et les députés sans vrai métier
Dans son discours annuel à l‘Albisgüetli de Zurich, le 17 janvier, Monsieur Christoph Blocher a évoqué les politiciens et politiciennes toujours plus nombreux qui n’ont pas de vrai métier. Parmi les élus aux chambres, il a cité entre autres les conseillères nationales Ada Marra, socialiste VD (politicienne à plein temps), Isabelle Pasquier, verte GE ( coordinatrice de l’initiative des Alpes votée il y a 26 ans), Léonore Porchet, verte VD (spécialiste en communication), Valentine Python, verte VD (conseillère scientifique) et Aline Trede, verte BE (propriétaire d’une « Kampagnerei »). Et Nicolas Walder, vert GE (sans profession), ainsi que Nikolaus Samuel Gugger, PDC-PBD-PES (entrepreneur social), qui se dit Docteur Honoris Causa. Recherche faite, il s’agit d’un titre délivré par un institut privé créé à Bhubaneswar avec 17 étudiants et auquel le gouvernement indien a interdit de porter le titre d’« Université ».
https://www.youtube.com/watch?v=3KnYTmW-r58
Traduction (Claude Haenggli) : Je me sens mal en pensant que tous ces sans profession avec ou sans emplois fantaisistes et titres ronflants sont maintenant ceux qui feront nos lois et se mêleront de notre existence. Jusqu’à présent, je savais pourtant et le disais toujours : « Tous sont représentés au parlement, même ceux qui n’ont pas réussi et les imbéciles. » Mais maintenant, les sans profession sont surreprésentés.
Claude Haenggli, 31.1.2020
Ndlr. Si vous comprenez le dialecte alémanique, écoutez le discours de Christophe Blocher, mdr

Il a oublié Lisa Mazzone , la genevoise qui a fait trois ans d’études de lettres. Elle n’a pas d’expérience de la vraie vie des citoyens qu’elle est censée représenter.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lisa_Mazzone
À l’uni, les sciences sociales reviennent en force. L’ennui est qu’aucun employeur sérieux n’en veut dans son entreprise, car une telle formation ne trouve aucune utilité pratique. Les seuls à embaucher ce sont les ONG et les administrations. Ces occupations sont communément appelées les bullshit-jobs.