Président·e de la Fédération des femmes du Québec veut discuter de l’interdiction des couples hétérosexuels

 

Mise à jour

À la lumière de la controverse mentionnée ci-dessous où le transsexuel Gabrielle Bouchard, président·e de la Fédération des femmes du Québec, déclarait qu’il fallait songer à interdire les couples hétérosexuels, le gouvernement Legault va reconsidérer le financement de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) à la lumière de cette déclaration où Gabrielle Bouchard en appelait à discuter la possible « interdiction et abolition » des relations de couple hétérosexuelles.

C’est ce qu’a indiqué le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, en entrevue avec le Journal de Québec.

La FFQ a reçu 120 000 $ en financement de la part de son ministère pour l’année 2019-2020. L’organisme s’est qualifié pour cette subvention puisqu’il répond à plusieurs critères d’un programme gouvernemental, a indiqué le cabinet du ministre Jean Boulet.

Or, selon lui, les propos tenus mardi par Gabrielle Bouchard sont « totalement inacceptables », même s’ils représentent une position personnelle.

« Quand tu t’exprimes dans la sphère publique, tu le fais de manière compatible avec la mission de l’organisation que tu es censé représenter. Donc, même si elle le fait en son nom personnel, ce sont des propos que je ne peux trouver plus acceptables », a expliqué le ministre Jean Boulet.

« Ça s’accumule dans ce dossier-là et ça fait en sorte que ça m’impose, à moi, d’évaluer le dossier, véritablement, en tenant compte des critères. On ne peut pas se cacher derrière la liberté d’expression et tenir des propos aussi irrespectueux et inacceptables », a-t-il ajouté.


Billet originel

Gabrielle Bouchard, l’homme qui se dit femme et qui est président·e de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), a de nouveau semé la controverse en publiant un gazouillis sur les relations de couple hétérosexuelles, mardi matin.

« Les relations de couple hétérosexuelles sont vraiment violentes. En plus, la grande majorité sont des relations basées sur la religion. Il est peut-être temps d’avoir une conversation sur leur interdiction et abolition », a-t-elle écrit sur les médias sociaux.

Ah, si c’est basé sur la religion, c’est mal et cela devrait être interdit dans un Québec laïc, n’est-ce pas ?

Le/la président·e de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) s’est ensuite défendu·e en répondant à un usager de Twitter que « les statistiques sont quand même claires que les femmes sont tuées en grande majorité dans un contexte de relations intimes avec un partenaire masculin ».

A-t-il échappé à la/le président de la FFQ que l’immense majorité des couples (non violents) sont aussi hétérosexuels ?

Par contre, une étude de Statistique Canada cite par exemple qu’en 2004, 15 % des homosexuels ont été victimes de violences « conjugales » contre 7 % des « hétéros »… À quand une campagne gouvernementale dans les médias contre ces couples violents et peu stables.

Les gais, les lesbiennes et les bisexuels enregistrent des taux plus élevés de violence conjugale

Lorsqu’on examine plus particulièrement ceux et celles qui se sont dits gais, lesbiennes ou bisexuels, on constate qu’ils affichent des taux plus élevés de violence conjugale, que les hétérosexuels. En effet, 15 % des gais et lesbiennes et 28 % des bisexuels ont déclaré avoir été victimes de violence conjugale par rapport à 7 % des hétérosexuels. Ces résultats concordent avec ceux de recherches antérieures (Cameron, 2003).

Des chiffres corroborés par ce questionnaire du site communautaire Yagg dont 84 % des participants ont déclaré être lesbiennes : 18 % d’entre eux auraient subi des violences conjugales… Les drogues, le SIDA, les violences entre adultes, drôle d’environnement pour accueillir des enfants, drôle de comportement sexuel à banaliser dans les écoles !

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