«L’Occident est en train de vivre sa révolution culturelle chinoise = ubuesque»
Nous nous trouvons devant un énorme Colosse qui est constitué de la mondialisation, banques, multinationales, immigration, islam, organisations internationales, UE, ONG, etc. Le tout est défendu et promu par la presse. C’est le Système.
Nous, “les cœurs rebelles”, sommes peu nombreux à nous opposer au Système qui, en face de nous, est soutenu par les élites, artistes, politiciens, journalistes, allochtones, tous ceux qui y ont intérêt et ceux que la presse alternative qualifie d’islamophiles, négrophiles, lèche-babouche, islamo-fellateurs, collaborateurs, islamo-collabos, nazislam, dhimmis, infiltrés, cinquième colonne et enfin carrément les vendus, lâches, défaitistes et les traîtres…
Il a suffi d’un tremblement de terre pour abattre le Colosse de Rhodes, mais que faudra-t-il pour abattre le Système?
On peut l’affronter de face et monter à la tribune en criant. C’est spectaculaire, courageux, mais aussi contre-productif car c’est offrir à l’ennemi la corde pour nous pendre, c’est se retrouver au tribunal pour islamophobie, xénophobie, racisme, incitation à la haine etc. et payer des amendes, avoir un tas d’ennuis et risquer d’être bâillonné, ligoté et paralysé.
François Bousquet explique sa vision de la lutte: la «guérilla culturelle».
<<La guérilla c’est la petite guerre, la guerre de mouvement contrairement à la guerre de position, (la guerre de harcèlement, de coups de main, menée par des partisans, résistants, francs tireurs) C’est la guerre du faible contre le fort, la ruse du renard, l’arme asymétrique de David contre Goliath.
Les Américains ont remarqué que lorsque David recourt, contre le tout puissant Goliath, à des armes du faible, asymétriques, en générale, il gagne. Nous devons inventer des stratégies parallèles, de contournement, qui reposent à la fois sur la force du lion et sur la ruse du renard, pour effriter la toute puissance de notre adversaire.
Quelles pourraient être ces stratégies?
Tout d’abord notre “coming out” par lequel chaque Européen, qui est fier de l’être, témoigne (au bistro, à l’école, au bureau, partout et j’ajouterais dans les urnes) de sa culture, de son amour pour son pays et de sa volonté de le défendre.>>
Bousquet cite le Nobel Soljenitsyne: <<Au goulag la peur a changé de camp, les prisonniers politiques se sont libérés, ont renversé l’ordre concentrationnaire. Ils se sont libérés en égorgeant. Tous les matins, ils ont égorgé les traitres, les collabos, les agents zélés du système. Partout dans les camps a sonné le tocsin de la justice. Le maillon c’est le meurtre. Tuer l’agent. Le rouage qui permet au système concentrationnaire de fonctionner, c’est le traître – La trahison est partout, aujourd’hui nous ne savons pas quoi faire des traîtres.
(La traîtrise est même sollicitée par le président Macron qui invite à la délation)
Raspail écrit “la trahison est prescrite par nos élites”.
Dans l’ancien monde la trahison était le crime impardonnable.>>
Quoi de neuf aujourd’hui? Après le nazisme et le communisme, aujourd’hui c’est l’islamisme.
Les peuples européens sont-ils trahis par des traîtres dissimulés en leur sein?
Quelques autochtones, refusent de céder et affirment “Ici c’est chez nous, nous ne perdons pas cette guerre”.
Bousquet: <<Nous la majorité, nous sommes dominés par des minorités – Pour renverser cette domination il faut s’afficher. Tant que la plupart d’entre nous, nous ne nous afficherons pas, nous ne pourrons renverser la roue de l’histoire - Il y a un climat de haine qui se répand – Le vivre ensemble est une impossibilité: vivre ensemble c’est haïr ensemble – Les Américains d’origine asiatique disent que ce qui se passe aujourd’hui leur évoque la révolution culturelle chinoise, qui a été un délire ubuesque>>
Comment mener cette guerre du faible contre le Colosse? François Bousquet nous l’explique dans “Courage, Manuel de guérilla culturelle”
Anne Lauwaert, 8.11.2019
Et vous, qu'en pensez vous ?