Nos lecteurs. Terreur rose : Tamedia en campagne pour la pénalisation du bon sens

Terreur rose : Tamedia en campagne pour la pénalisation du bon sens

 

Une votation chasse l'autre, Tamedia regarde déjà vers 2020 et le référendum sur la proposition du socialiste Matthias Reynard d'instrumentaliser la norme pénale antiraciste pour punir la critique des revendications homosexuelles.

 

Deux articles en deux jours, le moins qu'on puisse dire est que le quotidien 20 Minutes, propriété du groupe Tamedia, met les bouchées doubles pour tapisser la voie à la dernière lubie socio-constructiviste en date : la pénalisation de la libre expression sur l'homosexualité.

 

Crimepensée

 

A l'heure où penser est devenu un crime (Orwell si tu nous lis...) et réfléchir une déviance sociopathe, la presse romande ne peut plus fonder ses raisonnements que sur la mise en scène de l'émotion victimaire. Ca a marché pour le "pote" dans les années 80, ça marche pour le "migrant", pas de raison que ça ne marche pas pour le militant LGBTIQXYZ. Si c'est persécuté, c'est du tout bon. Alors tout devient persécution.

 

Ainsi, quand l'UDC, qui s'est toujours opposée à la restriction de liberté d'expression, continue de le faire dans ce cas, elle refuse de « protéger les homos ». Quand la directrice d'une crèche privée cherche à protéger des enfants des conséquences désastreuse de l'égoïsme de deux hédonistes, elle est coupable de ne pas avoir plutôt privilégié le principe de la doxa homosexualiste. La question de la légitimité des revendications homosexuelles est devenue un dogme dont la seule remise en question doit être frappée d'amende, sinon de privation de liberté. Ce qui en dit long sur ce qui nous attend, l'on se retrouvera bientôt, comme aux Etats-Unis, à devoir incarcérer des pâtissiers pour avoir refusé de cuire un gâteau pour un "mariage" gay.

 

Pouvoir

 

Avant la prochaine étape qui sera de vous forcer à obéir, le lobby veut d'abord vous contraindre à la fermer. Incapable de confronter le bon sens populaire – qui ne parviendra jamais à avaler que deux hommes en arrachant un gamin à une mère porteuse à grands coups de billets de mille formeront jamais une famille – le lobby a décidé de l'enterrer par la peur du bâton.

 

Comme ils ont tort – car ils ont tort d'appeler couple ce qui ne peut s'accoupler, ou famille ce qui n'est plus que le temple du consumérisme –, ils veulent à tout prix étouffer la lumière de cette vérité qu'ils ne peuvent plus supporter. Bien sûr, aucun être humain ne doit être persécuté pour ce que, à tort ou à raison, il prétend vouloir être. Mais cette liberté s'arrête aux pieds de celle d'autrui et de la nécessité de toute société de résister à la destruction de ses institutions les plus fondamentales, le mariage et la famille.

L'exemple des pays étrangers a su montrer que le lobby ne s'est jamais arrêté en chemin, que cette étape ne lui suffira pas, comme le partenariat enregistré ne lui suffit plus, lui qui nous assurait pourtant qu'il ne voudrait jamais du mariage ou de l'adoption. C'est une quête de pouvoir, absolue, sans fin, sur les institutions, les corps, les esprits et jusque dans les âmes. La pénalisation de la vérité, c'est la réalisation du délire totalitaire le plus abouti. En termes de communication c'est génial, crier à la persécution pour gagner le droit de persécuter. Car ils persécuteront, faites-leur confiance. Ils ne pardonneront rien, à personne, jusqu'à Matthias Reynard lui-même qui devra rendre des comptes pour avoir avoué un jour ne pas être « un fervent » de l'adoption homosexuelle, ou ceux qui auront eu le malheur de rappeler qu'avant de réclamer le droit d'adopter des enfants, ils ont revendiqué celui de coucher avec eux (v. aussi ici). C'est la plus stricte vérité, vous avez jusqu'à février pour la dire.

 

Illustration : https://thepeoplescube.com/images/Thinking_For_You.jpg

 

RR, 5.11.2019

 

 

 

2 commentaires

  1. Posté par pepiou le

    Jusqu’à la fin des années 70 la Suisse ne connaissait pas de limitation de vitesse entre les localités ; maîtrise de son véhicule et vitesse adaptée étaient les normes. Par contre, l’homosexualité était considéré au mieux comme un vice voir une tare abominable. Actuellement, l’excès de vitesse est selon, considéré comme un crime et l’homosexualité comme une norme. À se demander quel lobby est le plus puissant malgré la différence entre le nombre d’individus concernés ; celui des automobilistes ou celui des homosexuels ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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