Sieur Chirac l’Imposteur – Décryptage post-mortem

Michel Garroté
Politologue, blogueur

Michel Garroté -- Or donc, Jacques Chirac l'imposteur est mort. Perso, je n'irai pas fleurir sa tombe ; à moins de "tomber" sur un cactus pas cher dans un supermarché et encore... A propos de politiciens, je publie des chroniques sur l'actualité politique depuis quarante ans, 1979-2019, hé oui, mais ça va, c'est bon, ne me remerciez pas, et, surtout, ne m'énervez pas.... Je publie des chroniques depuis quarante ans -- écrivais-je -- mais, de mémoire d'homme, ou de ce qu'il m'en reste, je ne garde pas un bon souvenir du sieur Chirac, de son parcours politique, politicien, politicard. Et je trouve le concert de louanges à son sujet - concert de louanges de presque toutes et tous - totalement ridicule, hypocrite, et, surtout, opportuniste. D'où mon décryptage post-mortem que tout un chacun peut consulter ci-dessous. Lorsque j'écris "décryptage post-mortem", il s'agit, concrètemment, d'analyses critiques que j'ai longuement cherchées - et finalement trouvées - en parcourant Internet (Ouf !).

Chirac le non-rebelle, israélophobe et palestinophile :

A ce propos, la philosophe Nadia Lamm, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Chirac était la brosse à reluire d’une France qui, faute d’occuper encore une place dans le monde, se rapprochait, par anti-américanisme et goût de l’irrationnel -- patent chez lui et signe peu rassurant s’agissant d’un responsable politique -- des arts premiers et de la civilisation arabe. Chirac savait aussi se montrer dédaigneux envers les Israéliens quand il se promenait au milieu d’une foule compacte à Jérusalem-est sous la garde de soldats juifs qu’il ne sut remercier de leur vigilance qu’en les toisant, en profitant ostensiblement de la présence des caméras, de la menace de rejoindre son avion.

Le sourire incrédule et gêné de celui qui le couvre sur sa gauche en dit long sur la frustration et l’exaspération rentrée de l’Israélien obligé de servir de garde du corps à pareil ruffian tout en supportant la manifestation de son narcissisme ; mais aucun média mainstream français ne saurait le reconnaître ; bien au contraire on loue "le rebelle". Pour appeler "rebelle" un homme politique français qui méprise ouvertement ceux qui sont en charge de sa protection parce qu’il se croit ou plutôt se veut missionné pour défendre les intérêts de Palestiniens encore imbus d’un désir génocidaire envers les Juifs et Israël, il faut être tombés bien bas.

Oui Chirac incarnait alors bien une certaine France contente de soi à peu de frais à laquelle il fit des efforts pour se rendre sympathique, ce qu’il n’était guère au début à cause d’une mâchoire carrée et carnassière et d’une façon de parler qui était majoritairement perçue comme coupante et repoussante. Il ne fallait pas toucher à la préférence arabe de la France déjà si patente sous De Gaulle. Et pas fâcher les antisémites canal historique. Son désir d’être apprécié et de ne pas faire de vagues ne lui permirent pas de se montrer plus inventif et plus courageux, ce qui aurait été logiquement l’étape suivante de son discours.

Comment comprendre la surmédiatisation de la mort de Jacques Chirac ? La question de la grandeur historique d’un homme politique ne peut se limiter à l’estime que nous avons pour sa vitalité quoique cette qualité, pourtant involontaire, nous renvoie à une sorte d’invulnérabilité de la France en un temps – aujourd’hui – bien morose. Nous n’échappons pas cette fois encore, au culte de la personnalité dans les médias. Bref, Chirac et son sourire réformé pour passer de carnassier à empathique serviront encore longtemps aux Français pour se défausser devant leurs responsabilités actuelles et célébrer, à travers l’un des leurs leur manière si particulière d’en faire le moins pour se vanter d’en faire le plus, dans le seul et unique souci de l’image, ajoute la philosophe Nadia Lamm (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Chirac adepte d'enveloppes de billets issus de l’argent noir :

De son côté, le sulfureux chroniqueur franco-flamand Pieter Kerstens écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Chirac est le seul Président de la République Française à avoir été condamné le 15 décembre 2011 à deux ans de prison avec sursis pour abus de confiance, prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics. Il n’interjettera pas appel de cette sentence. Cette condamnation concerne une double affaire d’emplois fictifs qui remonte aux années 1990 et pour laquelle les avocats de Jacques Chirac ont tout tenté pour obtenir une prescription.

Mais la Justice rend son verdict après un réquisitoire très argumenté dans lequel « Chichi » apparait comme le concepteur, l’auteur et le bénéficiaire du dispositif délictueux dans lequel de nombreux militants du RPR servaient une cause partisane, tout en étant payé par les deniers de la Mairie de Paris, où ils n’avaient jamais mis les pieds. Adepte des enveloppes de billets issus de l’argent noir, et grand ordonnateur de la prévarication et des trafics d’influence, nous ne le regretterons pas.

Comme Premier Ministre du Président Valéry Giscard d’Estaing, ce fut aussi Jacques Chirac qui signa le 29 avril 1976, avec le ministre du Travail Michel Durafour, le décret autorisant le regroupement familial (auquel ne peuvent pas prétendre les familles algériennes). 43 ans plus tard, on peut en constater les conséquences partout dans l’Hexagone et au quotidien. Notre devoir de mémoire nous rappelle également que Jacquot la Fripouille, radical socialiste affirmé, fut un ennemi acharné de la cause nationaliste et durant de très nombreuses années l’inventeur du « cordon sanitaire ». Cette fameuse invention qui interdisait à tout bon « démocrate » d’argumenter ou de s’allier avec les représentants, cadres ou élus du Front National. En quelque sorte, une fatwa qui excluait les nationalistes de la vie politique.

Doté d’un bagout exceptionnel et d’un sens inné de la formule (« abracadabrantesque », « pschitt » ou « le bruit et les odeurs ») Chirac fut aussi surnommé « Super Menteur » par les guignols de l’info à cause d’innombrables promesses électorales qui « n’engagent que ceux qui y croient » selon le ministre Charles Pasqua. Non, décidément, nous ne le pleurerons pas, ni maintenant, ni demain, ajoute le chroniqueur franco-flamand Pieter Kerstens (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Chirac et la politique politicienne de bas étage :

De son côté, l'écrivain Jean-Pierre Lenoir (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) estime que le clan Chirac a fait donner la cavalerie de la bien-pensance sur la dépouille encore chaude de l’ex-Président défunt. On savait la Chiraquie allergique à Jean-Marie Le Pen, mais on ne savait pas que cette obsession pourrait se révéler sous un jour aussi petit et étriqué. La mort d’un Président, dont les thuriféraires aiment à dire qu’il chérissait tous les Français, sans exception, vient de donner l’occasion à ses proches d’écarter de cet amour le quart des électeurs de son pays ! Par-delà la mort, l’esprit partisan et revanchard a encore frappé alors qu’il aurait été de bon ton, pour la famille, d’ouvrir grand les bras à tous ceux qui, indistinctement, voudraient rendre hommage à l’ancien Président.

On aurait eu là une dimension nationale qui aurait servi à rehausser la fonction présidentielle, tellement partisane depuis plusieurs années. Le cordon sanitaire voulu et déroulé par cette caste bien-pensante a entouré ce cercueil d’une certaine médiocrité intellectuelle en lieu et place d’une grandeur d’âme qui siérait mieux à de telles circonstances. Le débat politique à venir se serait enrichi de cette grandeur car tous ses acteurs auraient pu s’en inspirer pour lui redonner un certain crédit vis-à-vis des Français. On a préféré patauger encore une fois dans la mesquinerie et la petitesse d’esprit qui est son âme damnée. La politique politicienne de bas étage a encore de beaux jours devant elle puisqu’elle a réussi à chevaucher la mort d’un Président pour étaler sa médiocrité aux yeux de tout un peuple, ajoute l'écrivain Jean-Pierre Lenoir (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Chirac et son plaisir à taper le cul des vaches :

De son côté, l'essayiste et militant chrétien-conservateur Bernard Antony écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Tous ces jours-ci, un seul sujet politique, dans les medias : la mort de Jacques Chirac. Nous ne nous associons pas au concert d’unanimité dans la louange. Oh certes, le personnage, on nous le rabâche, était si humain, si sympathique, avec son goût si émouvant, sans cesse évoqué, pour la tête de veau et la bière à grandes lampées, son plaisir à taper - en connaisseur de l’élevage et de l’agriculture - le culs des vaches et à se délecter au spectacle de ceux des sumotoris [ndmg - les sumos japonais...]. Va pour la tête de veau, la bière et le cul des vaches.

Rien d’antipathique en effet en cela mais tout de même pas de quoi se pâmer nostalgiquement. Va pour les sumotoris, encore qu’en matière de connaissance du Japon, Chirac, qui n’en parlait pas la langue ni n’en dessinait les caractères, n’arrivait pas à la cheville de Bruno Gollnisch, lui si admiré dans toute la classe politique et culturelle japonaise pour la qualité de son parler et de son érudition authentique [ndmg - il parle couramment le japonais]. Mais Chirac ne daigna jamais inviter Bruno Gollnisch et son épouse japonaise, Seïsuko, à venir prendre un verre de saké à l’Élysée, histoire d’échanger un peu d’impressions sur leur commune affection pour le pays du soleil levant. Peut-être craignait-il que l’échange ne soit par trop déséquilibré ?

Cela dit, revenons encore un peu sur la question de l’agriculture. Chirac était certes un grand « pro » de la déambulation au Salon [ndmg - de l'Agriculture]. Mais en quoi défendit-il réellement la France et ses agriculteurs dans le contexte de la PAC (Politique Agricole commune). En quoi évita-t-il à notre agriculture les carcans planificateurs du FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) et du FEOGA (Fonds Européen d’Orientation Générale Agricole) ? En quoi évita-t-il la diminution du nombre de nos paysans ? En quoi s’opposa-t-il à « cette Europe-là » ? La vérité, c’est que sous ses apparences sympathiques de fort en gueule, genre personnage de Maupassant, l’orientation de sa politique agricole ne fut essentiellement que celle dictée par la technocratie bruxelloise.

Comment oublier sa politique non pas simplement réaliste mais de complaisance idéologique avec le communisme ? Qui évoque aujourd’hui dans les medias, avec les termes appropriés, son indécente réception le 24 octobre 1999 du dictateur chinois Jiang Zemin ? La veille de l’accueil grandiose qu’il allait lui réserver à Paris, il avait tenu à l’accueillir fastueusement, chez lui, en son château de Bity, en Corrèze (admirablement géré sur le plan fiscal…). Et l’on peut aisément trouver sur internet (video ina.fr) le film de Bernadette dansant quelque bourrée avec le successeur de Mao et maître du Laogaï sous l’œil attendri de son châtelain de mari.

Mais il y a un souvenir, bien plus honteux, bien plus atroce qui, depuis le 20 avril 1975, ne quitte pas notre amie cambodgienne Billon Ung Boun-Hor. Ce jour-là, Valéry Giscard d’Estaing étant président de la République et Jacques Chirac premier ministre, dans notre ambassade à Pnom-Penh s’était réfugié le président de l’Assemblée Nationale du Cambodge, Ung Boun-Hor, grand ami de la France. Les khmers rouges, qui commençaient à perpétrer l’immense génocide que l’on sait (deux millions de morts soit la moitié de la population du Cambodge), exigèrent que ce dernier leur soit livré. Et ce fut sur l’ordre de Jacques Chirac que les gendarmes français de l’ambassade commirent la déshonorante ignominie de coopération à un crime contre l’humanité, s’en saisissant pour le livrer à ses bourreaux. On peut revoir aussi cette scène atroce sur internet.

Jacques Chirac, ce fut encore celui qui décida de l’incroyable mesure – il fallait y penser – d’accorder aux anciens des Brigades internationales en Espagne les droits des anciens combattants français. On sait ce que furent ces Brigades, dirigées par le communiste français André Marty, appelé alors « le boucher d’Albacète ». Chirac s’illustra encore, après celle de Jian Zemin, dans la réception grandiose à Paris du criminel de guerre viêt-cong Lê Kha Phieu, (l’ordonnateur des massacres de Huê en 1968 avec ses trois mille victimes dont plusieurs centaines enterrées vivantes).

Chirac, ce fut encore son abject déroulement de tapis sous les pieds de Bouteflika, le fellagha sanguinaire. Et enfin, comment oublier que ce fut ce président de la République française qui alla assister aux obsèques du dictateur syrien Hafez el Assad, sur les ordres duquel furent assassinés au Liban nos paras du Drakar, notre ambassadeur Delamarre et notre attaché militaire, le colonel Gouttières. Chirac enfin, cosignataire avec Giscard d’Estaing et Simone Veil de la loi en faveur de l’avortement, ajoute l'essayiste et militant chrétien-conservateur Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Un appartement de 380 m2, Quai Voltaire à Paris, prêté gratuitement :

Le chroniqueur Jean-Marie Pichard, quant à lui, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ce qui restait de Jacques Chirac vient de disparaître. Bien sûr, la foule immense des vierges illettrées, augmentée de celle de ceux qui ont partagé et profité de ses magouilles, va sangloter bruyamment en évoquant cet homme sympathique et chaleureux, gros mangeur, bon vivant, amateur de têtes de veau et de Corona. Bien entendu, par ignorance ou amnésie volontaire, on passera sous silence que c’est d’abord et avant tout le champion des trahisons en tout genre qui disparaît.

Tout le monde, en effet, a oublié la trahison de Jacques Chaban-Delmas en 1974 ou celle de 1981 lorsqu’il affirmait, la main sur le cœur, soutenir la réélection de Valéry Giscard d’Estaing et que, sur ses instructions et avec sa participation, tout l’appareil du RPR soutenait la candidature de François Mitterrand, un simple coup de fil aux sections du Parti suffisait à y recueillir des consignes claires et impératives.

Bien sûr, peu de gens se sont vraiment demandé en vertu de quels services occultes et peu reluisants (rendus par la France), l’ancien Président du Liban, Rafik Harari, lui avait prêté gratuitement un appartement de 380 m2 Quai Voltaire ou pourquoi, depuis quelque temps, François Pinault lui prêtait gracieusement un appartement rue de Tournon. Un homme politique honnête ne devrait jamais accepter de tels cadeaux. Un gros livre entier ne suffirait pas à résumer ses turpitudes financières sanctionnées, grâce à la complicité des juges, à seulement deux ans de prison (avec sursis évidemment) et ses combines électorales plus ou moins acceptées par un électorat minutieusement abusé, ajoute Jean-Marie Pichard (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté pour LesObservateurs.ch

https://mabatim.info/2019/09/30/le-deces-de-jacques-chirac-decryptage-dune-surmediatisation/

https://www.noussommespartout.fr/un-ennemi-nous-a-quittes-jacquot-la-fripouille/zones-occupees/

https://www.bvoltaire.fr/la-mesquinerie-par-dela-la-mort/

http://www.bernard-antony.com/2019/09/pourquoi-nous-ne-pleurons-pas-chirac.html

https://www.les4verites.com/politique/non-je-ne-pleure-pas-chirac

7 commentaires

  1. Posté par APPLINCOURT le

    Hélas ce n’est qu’un échantillonnage …..de ses méfaits envers le pays dont il avait la charge

  2. Posté par Istvan le

    C’est oublier dans cette liste incomplète le rôle joué par la France dans le bombardement, avec l’Otan, de la Serbie…

  3. Posté par Gérard Guichard le

    Ca c’est vrai et c’est bien la preuve que le battage Chirac pendant une semaine était bien un battage (comme beaucoup de choses ces derniers temps en France: les canicules, l’ONU, la PMA et un clou chasse l’autre 🙂 )

  4. Posté par Rictus le

    Que vient faire cette interminable diatribe franco-française sur un site helvétique ? Vos opinions sur le défunt J.C., Monsieur G., on s’en contrefout. Il fallait le lui dire quand il était encore vivant !

  5. Posté par finance le

    Excellent article et documentations . Merci . Si possible , et pour peaufiner le tableau , compléter avec l’activité de madame Chaudron dans le cadre des « pièces jaunes » ainsi que le rôle occulté de la fille Claude à tirer les ficelles dans l’ombre .

  6. Posté par pabo le

    Jean-Marie Lepen, qui a bien connu Chirac, s’est exprimé de vive-voix ainsi que dans son 2ème livre sur « le plus mauvais président français » depuis De Gaulle. Tout un poème.

  7. Posté par JYM le

    Cette revue lucide d’un Dr FAUST moderne doit être complétée par les relations France/ l’Iran concernant l’arme nucléaire détaillées par une journaliste courageuse dans son livre « Affaires atomiques » !

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