Le scandale des études militantes sur les enfants des « familles homos »

post_thumb_default

 

Les études présentées à l’Assemblée nationale française dans le cadre de l’examen du projet de loi de bioéthique ont « toutes été conduites avec un objectif militant : montrer que tout va bien pour les enfants accueillis par un couple de même sexe ». Le 5 septembre dernier, le Dr Pierre Lévy-Soussan, directeur du Centre de consultation médico-psychologique filiation de Paris (COFI-CMP) et ancien membre du Conseil d’orientation de l’Agence de biomédecine, a alerté la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi de bioéthique, de ce constat, fait par plusieurs psychiatres de renom. L’objectif est clair : il vise à modifier la législation sur la PMA. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) avait estimé « pertinent » de « s’appuyer sur des recherches fiables sur l’impact de cette situation ». Or « aucune étude d’impact sur le projet n’a été conduite », s’est étonné le Dr Lévy-Soussan.

En novembre 2018 déjà, le Dr Sarah Bydlowski, pédopsychiatre et chercheur associé au laboratoire de psychopathologie de l’université René-Descartes avait déclaré devant la mission parlementaire : « Notre réticence n’est pas théorique ». Elle a ainsi affirmé au député Jean-Louis Touraine qui se référait aux « travaux menés en Grande-Bretagne, aux États-Unis ou en Belgique », qu’aucun de ces travaux, qu’elle connaissait « très bien », n’était fondé « sur des observations cliniques précises de l’enfant : tous sont fondés sur des autoquestionnaires ». Il s’agit bien d’une simple liste de questions posées aux parents, dont les réponses sont ensuite analysées. Une méthode « insuffisante » selon les professionnels, pour un sujet « aussi complexe que la filiation et l’équilibre psychique de l’enfant ».

En outre, ces études « se limitent au court terme et font l’impasse sur la vie psychique de l’enfant », a remarqué le Dr Christian Flavigy, psychiatre et auteur du Débat confisqué. « Demander aux filles de Marc-Olivier Fogiel si tout va bien ne suffit pas ». « Même si c’est encore un vrai tabou, a expliqué le Dr Lévy-Soussan lors de son audition, on se rend compte que c’est plus compliqué avec la PMA, en termes de filiation. L’existence d’un tiers complexifie les représentations. Dans les PMA actuelles, on voit les difficultés qu’ont les parents à se transformer en fils et fille. Modifier les paramètres de la PMA va donc forcément retentir sur l’enfant. » Selon lui, imposer à un enfant d’avoir « deux mères » est une « violence contre le réel ».

En 2006, le Dr Loren Marks a rapporté dans un ouvrage [1] la « surincidence, chez les enfants se trouvant dans ce contexte, de troubles dépressifs, de toxicomanie, de troubles anxieux, de troubles de la conduite, d’idées suicidaires, voire de tentatives de suicide ». Enfin, en 2012, Mark Regnerus, professeur de sociologie à l’université du Texas, a publié une étude dans Social Science Research, qui révèle que les résultats des études sur l’homoparentalité « sont tirés souvent d’échantillons de petite taille, ne permettant pas de généraliser les résultats à la population des familles homosexuelles dans son ensemble. » Ayant réalisé sa propre étude, auprès de 2 998 adultes de 18 à 39 ans, celle-ci aboutissait, entre les familles homoparentales et les autres, à des « différences notables dans de nombreux résultats, dont beaucoup sont manifestement suboptimaux (comme les études, les états dépressifs, la situation professionnelle ou la consommation de marijuana ». « L’affirmation empirique qu’il n’existe aucune différence particulière doit cesser », concluait-il.

Le 6 octobre prochain aura lieu un grand rassemblant des opposants au projet de loi. Interrogé sur cette manifestation, Monsieur Aupetit, l’archevêque de Paris a déclaré « nous ne nous mobilisons pas seulement pour l’immédiat, mais pour l’avenir ». « L’histoire montre que ce sont les résistants qui transforment le monde, la masse des moutons indifférents ou résignés ne change rien » a-t-il ajouté.

Sources :

[1] Pediatrics, vol 118, n° 5, novembre 2006.

Famille chrétienne, Jean-Marie Dumont (18/09/2019) — « PMA pour toutes » le scandale des études biaisées

Voir aussi

Seuls 6 % des enfants d’homosexuels seraient élevés par des couples homosexuels

Enfants élevés par des couples homos deux fois plus susceptibles d’être déprimés et obèses

Étude suggère des risques pour les enfants élevés par des couples homosexuels

Étude suédoise : les « mariés » de même sexe sont trois fois plus susceptibles de commettre un suicide

Enfants de couples homosexuels : « toutes les études [militantes] sont invalides »

Mark Steyn sur le mariage homo, la mort de la famille et l’État-providence obèse

Plaintes d’abus sexuels auraient été ignorées car les parents adoptifs étaient homosexuels


Garçon gardé par un couple de lesbiennes subit un traitement hormonal pour bloquer sa puberté

Après les drogues et le SIDA, le tabou des violences dans les couples homosexuels

Étude suggère des risques pour les enfants élevés par des couples homosexuels

Étude révèle que les enfants vivant avec des homosexuels accusent un retard scolaire

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.