L’Espagne se rapproche d’élections anticipées
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Jusqu’au dernier moment, les grands partis ont tenté de forger une coalition et d’éviter un quatrième scrutin en quatre ans.
Près de cinq mois ont passé depuis les élections générales du 28 avril. Le scrutin avait fait émerger un vainqueur clair, le Parti socialiste (PSOE), mais il s’est retrouvé privé de majorité absolue au Parlement. La formation du président du gouvernement sortant, Pedro Sanchez, avait au moins deux options mathématiques: forger une coalition à sa gauche avec Podemos (gauche radicale), que nationalistes basques et indépendantistes catalans étaient prêts à soutenir ; ou bien passer une alliance à sa droite avec Ciudadanos (libéraux).
Et pourtant, au terme de ses rencontres avec les chefs des partis ces lundi et mardi, le roi Felipe VI a dû se rendre à l’évidence: «J’ai constaté qu’il n’existe aucun candidat qui réunisse les soutiens nécessaires», écrit-il dans un communiqué. Ni Pedro Sánchez, ni aucun autre homme politique n’est capable de réunir sur son nom une majorité des 350 députés. Il faudrait donc un miracle pour éviter des élections anticipées, convoquées. [...]
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