Comme le révèle Le Parisien, les conversations captées par la sous-direction antiterroriste (SDAT) révèlent un homme prosélyte, obsédé par la prière. « Si tu vas te détourner d'Allah, si tu vas te divertir en faisant autre chose qu'adorer ton seigneur, ton iman [foi], il va descendre », explique-t-il au téléphone auprès de sa petite sœur. Le Djihadiste reçoit par ailleurs des lettres d'au moins quatre femmes pour qui il demeure « une victime du système judiciaire » et « un homme pieux ».
L'une d'entre elles, Maëva, serait domiciliée dans le Tarn-et-Garonne. Des quatre, celle-ci serait d'ailleurs celle qui lui écrit le plus régulièrement depuis deux ans.
Une Tarn-et-Garonnaise proche de la mouvance islamiste radicale
Le Parisien la présente comme une jeune femme de 20 ans, « proche de la mouvance islamiste radicale ». Dans les échanges des deux correspondants : de longs pamphlets théologiques sur un cahier à grands carreaux. On y dépeint une écriture « régulière », et des échanges « appliqués ».
Dans ces lettres, le terroriste belge se questionne. Il se demande s'il ne commet pas un « péché ». « Certains disent que la foi peut être dénuée d'acte mais c'est faux […] Ce qui est sûr, c'est que le musulman ne peut pas rester en enfer éternellement », écrit Salah Abdeslam.
Les deux correspondants vont plus loin dans leurs échanges : la jeune Maëva aurait même demandé à rencontrer le prisonnier en décembre dernier pour « lui apporter un soutien moral et entretenir les liens qui nous unissent dans cette épreuve. » Une demande appuyée par les parents même du terroriste.
[Exclusif @le_Parisien] Correspondances avec des femmes, provocations, écoutes… Des éléments inédits illustrent le fanatisme de Salah Abdeslam, l’unique survivant des djihadistes du 13 Novembre > https://t.co/aAhwmXQXSG
— Le Parisien (@le_Parisien) September 16, 2019
Une « victime » du système judiciaire
Des écrits décortiqués par la DGSI. Le service de renseignement intérieur va jusqu'à donner son avis sur la question : « Ces courriers témoignent du charisme gagné par Salah Abdeslam auprès d'une communauté islamiste radicale féminine, expliquent la Direction dans un rapport. Ces femmes le placent tantôt comme une victime du système judiciaire, tantôt comme un homme pieux dépassé par les événements ». Une autre de ses correspondantes lui écrirait même de Düsseldorf, en Allemagne.
Le terroriste belge a écopé de vingt ans de prison par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir tiré sur des policiers le 15 mars 2016, rue du Dries à Forest. Quant au procès sur les attentats du 13 novembre 2015, celui-ci se tiendra en 2021, au plus tôt.
Toujours selon les informations du quotidien, l’islamiste, numéro d'écrou 444806, multiplie les agressions verbales envers le personnel pénitentiaire. Le Parisien explique ainsi qu’une altercation l’aurait opposé le 7 septembre 2018 à un gardien lors de la distribution du repas du soir. « Pourquoi tu me regardes comme ça, espèce de minus ? Moi, je suis musulman, vous, vous êtes des mécréants, vous êtes des chiens, le jour où ça va changer vous allez m'embrasser les pieds ! », aurait lancé le djihadiste. Ce dernier aurait également adressé des injures racistes à un surveillant noir, le qualifiant de « singe ».
Irrécupérable. Et ces femmes, ne peuvent-elles pas être inculpée d’ “apologie du terrorisme” ? Il ne comprennent que le rapport de force, alors il faut être intraitables avec eux. Parce que si ils prennent un jour le pouvoir à cause de lâcheté de la majorité des gens, l ‘Europe vivra un enfer et sera détruite.
Et nos élites et leur cortège de bien-pensants regardent ailleurs et emprisonnent des identitaires.