Belgique : reconnaissance refusée à une école musulmane en raison de ses liens avec un groupe islamiste

Une école musulmane en Belgique n’ouvrira pas ses portes pour instruire, et peut-être radicaliser, des enfants, après qu’une inspection de l’État a découvert des liens troublants avec un groupe islamiste.

Le Selam College devait ouvrir ses portes en septembre. Cependant, après une inspection et une évaluationde l’école, la ministre flamande de l’Éducation, Hilde Crevits, a décidé sa fermeture.

Il a été révélé plus tard que le ministre Crevits avait découvert que le Selam College avait maintenu des liens avec la Fédération islamique belge, qui entretient elle-même des relations étroites avec Millî Görüş, un mouvement islamique turc qui n’est pas sans rappeler les Frères musulmans.

Millî Görüş est un mouvement islamique qui opère au sein de la diaspora turque dans toute l’Europe. Le manifeste de l’organisation appelle ses adhérents à rejeter les valeurs « occidentales » et à s’opposer à toutes sortes d’idées économiques et politiques « infidèles », c’est-à-dire occidentales.

En 2012, Millî Görüş comptait plus de 514 mosquées et centres culturels répartis dans onze pays européens, dont la plupart en Allemagne.

Le groupe compte 87 000 adhérents en Europe, dont environ 30 000 en Allemagne. L’organisation affirme également que près de 300 000 personnes fréquentent ses mosquées et ses centres culturels chaque semaine en Europe.

 

Il faut savoir que le président turc Recep Tayyip Erdoğan et son Parti de la justice et du développement (AKP) sont directement affiliés à Millî Görüş. En fait, le mentor politique d’Erdoğan n’était autre que le fondateur de Millî Görüş, Necmettin Erbakan.

C’est très inquiétant étant donné que M. Erdoğan et son parti ont des ambitions islamistes clairement expansionnistes.

En 2018, Alparslan Kavaklıoğlu, président de la Commission de sécurité et de renseignement du parlement turc, a déclaré : « L’Europe sera musulmane. Nous serons efficaces là-bas, si Allah le veut. J’en suis certain. »

En parlant de ce qu’il estime être les véritables frontières de la Turquie, Erdoğan lui-même a déclaré : « de Vienne aux rives de l’Adriatique, du Turkestan oriental [le Xinjiang ouïghour, en Chine] à la mer Noire ».

Et, si cela ne suffit pas à vous faire dresser les cheveux sur la tête, le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a menacé tous les Européens au début du mois en déclarant : « Nous sommes confrontés à la plus grande vague de migrations de l’histoire. Si nous ouvrons les vannes, aucun gouvernement européen ne pourra survivre plus de six mois. Nous leur conseillons de ne pas abuser de notre patience. »

Depuis cette déclaration, les arrivées de migrants en Grèce sont montées en flèche. La Turquie est peut-être en train de mettre à exécution ses menaces de mettre l’Europe à genoux.

 

Source : Voice of Europe

Traduction Cenator

Image d’illustration

2 commentaires

  1. Posté par maury le

    Souvenons nous de ce que les turcs ont fait aux arméniens et aux grecs avec l’aval de l’Allemagne !! Il faut sortir de l’UE et ensuite “rapatrier ” tous ceux qui se sont incrustés chez nous sans autorisation ,fermer les mosquées et tous les centres de propagande islamique!!

  2. Posté par maury le

    Et on leur donne des milliards pour qu’ils nous islamisent !! Les lèches babouches qui dirigent l’Europe devraient être jugés pour leur lâcheté !et pour ne rien faire ,sachant que les peuples européens sont en danger!

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