La montée en puissance de l’Alternative für Deutschland (Afd) dans les régions de l’est de l’Allemagne pourrait être confirmée lors des élections régionales du 1er septembre prévues dans les Länder du Brandebourg et de Saxe. Les électeurs du Brandebourg vont renouveler les 88 députés du Landtag pour cinq ans. En Saxe, seront élus 120 députés. Dans ce Land dominé par la CDU, l’Afd dispose déjà de 14 députés, ils sont 11 dans le Brandebourg dominé par un SPD qui gouverne en coalition avec Die Linke. Ces deux scrutins vont avoir une vraie valeur de test quant au poids politique croissant de l’Afd, mais aussi quant à l’état de la popularité d’une Merkel dont les politiques migratoires – et l’augmentation afférente de l’insécurité – sont de plus en plus critiquées. L’Allemagne s’attend à des défaites de la CDU et du SPD, partis qui se partagent le pouvoir depuis 1949, promouvant une vision du monde européiste, immigrationniste, favorable à la société ouverte et liquide, multiculturaliste, et à une UE fédérale. Un cocktail devenu insupportable qui légitime le vote en faveur de l’Afd : lors des élections fédérales de septembre 2017, l’Afd est entrée au Bundestag avec 12,6 % des voix. Pour la première fois, un parti politique clairement opposé aux politiques immigrationnistes de chambardement des populations européennes et à la multiplication des droits inventés en faveur des diverses minorités pèse sur la politique allemande.
La vie quotidienne confirme les analyses de l’Afd
Samedi 23 août se tenait un meeting de l’Afd à Chemnitz, un an après le meurtre d’un jeune Allemand par un Syrien et un Irakien, ce dernier courant encore. Contre ce meeting électoral : 10 000 personnes, plus 35 000 manifestants à Dresde. Les orateurs revendiquaient l’arrêt de la repentance et du rejet de l’identité allemande mais aussi la finalisation du redressement économique promis après 1989. Les plus récentes enquêtes donnent l’Afd devant la CDU et le SPD dans le Brandebourg, avec 21 % ; au coude à coude avec le SPD en Saxe, avec 26 %. Les projections en sa faveur tournant en moyenne autour de 25 % dans les régions de l’Est, contre 15 % à l’échelle du pays (11 % aux récentes européennes). Dans le Brandebourg, tous les partis se sont engagés à ne pas travailler avec l’Afd, ce qui peut conduire à une coalition SPD-CDU-Die Linke-Verts, montrant clairement leurs liens idéologiques. Bien sûr, l’Afd ne dirigera ni le Brandebourg ni la Saxe, étant seule contre tous. Cependant, ce parti obtiendra sans doute plus d’un quart des suffrages, indiquant à quel point les politiques mondialistes dogmatiques sont de plus en plus rejetées. Les nations ne sont pas des constructions temporaires issues de petits arrangements entre amis, voilà ce que disent partout les peuples d’Europe : elles sont cet enracinement que revendiquent les Allemands de l’Est. Au fond, une seule chose risque d’empêcher l’Afd d’obtenir un vrai succès : une nouvelle guerre des chefs, qui semble couver.
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Il faut l’espérer en attendant, voici une déclaration tonitruante à propos des migrations:
GAULAND: le ministre de l’Intérieur du CSU Herrmann a RAISON!
LA PLUPART DES MIGRANTS ABUSENT CONSCIEMMENT “DU DROIT INTERNATIONALE DE LA MER”
Aux déclarations du ministre de l’Intérieur du CSU, Herrmann, qui suscite la détresse, doit être ramené en Afrique, explique le président du groupe AfD, Alexander Gauland:
“Herrmann a parfaitement raison: les personnes intentionnellement en détresse doivent être renvoyées sans détour, d’où elles ont pris la mer. Il ne doit y avoir aucune routine pour amener ces personnes en Europe automatiquement. Il n’y a aucune raison pour cela non plus.
Ces personnes abusent consciemment du droit international de la mer pour leur développement personnel. Cela doit être arrêté. Les amener en Europe favorise ces abus. C’est irresponsable, car cela encourage d’autres personnes à sombrer dans la détresse.
Des centres de retour en Afrique du Nord doivent être mis en place où ces personnes peuvent être amenées. Herrmann est ici aussi. Cependant, la CSU doit non seulement exiger ses idées raisonnables pendant les campagnes électorales, mais elle doit enfin s’affirmer à Berlin. ”
http://unser-mitteleuropa.com/2019/08/30/gauland-csu-innenminister-herrmann-hat-recht/