Deux hommes et un adolescent auraient forcé des femmes et des mineures à se prostituer, avec ce qu'on appelle l'escroquerie du Loverboy. "La plus jeune victime est âgée de 14 ans", déclare la procureure Christina Laibold.
Mais il n'y a aucune trace de remords chez les accusés. Au contraire, rapporte le journaliste de la RTL (télévision allemande) dans la vidéo.
Proxénétisme, prostitution professionnelle forcée, agression et vol qualifié dans plusieurs cas : La liste des accusations portées contre deux hommes de 22 ans et 31 ans et leur complice de 17 ans est longue. Depuis juillet 2017, les deux principaux accusés de nationalité turque et allemande [NDLR : En clair deux Turcs naturalisés et un Albanais : Imat, Mohammed et Erhan comme le mentionne le reporter de RTL dans la vidéo] auraient fait semblant d'aimer sept femmes âgées de 14 à 22 ans et les auraient ainsi poussées à la prostitution. "Pour chaque femme, l'un des accusés était une personne de contact avec qui il était censé avoir une relation et qui simulait de faux sentiments", a déclaré Christina Laibold. Le mineur d'origine macédonienne a servi de leurre et est soumis au droit pénal des mineurs.
https://www.youtube.com/watch?v=YRCoyUmyV20&feature=youtu.be
"Je te tue si tu ne continues pas à travailler"
Si les victimes ne voulaient plus se prostituer, elles étaient battues, étranglées, "menacées avec une arme, se faisaient cracher dessus" ou encore étaient menacées de mort.
Selon le ministère public, l'un des accusés aurait dit à une victime "je vais t'abattre si tu ne continues pas à travailler". Ou encore : "Je vais baiser ta fille si tu ne fais pas ce que je dis."
L'accusé turc de 22 ans a avoué qu'un oreiller avait été enfoncé dans le visage d'une femme de sorte qu'elle a failli suffoquer. Une adolescente de 17 ans a été menacée d'être vendue à l'étranger. Les "amants" leur auraient donné des cadeaux, leur présentaient des excuses ou prétendaient avoir des problèmes financiers ou encore être malades, afin que les femmes continuent à se prostituer par pitié, a déclaré l'accusation.
Six à huit "clients" par jour
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Les victimes "devaient être disponibles 24 heures sur 24 pour servir les clients", a déclaré la procureure Laibold le premier jour du procès. Elles avaient de six à huit "clients" par jour. Les femmes âgées travaillaient sans interruption dans des appartements loués ou dans des hôtels, de Dortmund à Düsseldorf en passant par Wuppertal. "Une demi-heure 60 euros, une heure 120 euros. Les femmes gagnaient 600 à 1 000 euros par jour - jusqu'à 14 000 euros par mois.
"Au total, les femmes ont rapporté plus de 100 000 euros pour les accusés", indique l'acte d'accusation. Les accusées ont dupé les femmes pour qu'elles économisent de l'argent pour elles. En fait, les hommes ont immédiatement dépensé l'argent pour louer des voitures et de l'équipement coûteux pour leur bar à Shisha à Wuppertal, où de nouvelles victimes ont été recrutées.
Le verdict de cette affaire est attendu fin septembre. Les deux principaux accusés risquent des peines de prison pouvant aller jusqu'à dix ans. Au tribunal, cependant, ils n'ont pas eu l'air inquiets n'ont pas donné l'impression d'avoir de remords, comme le déclare Jan Heikrodt, reporter judiciaire pour la RTL, dans la vidéo.
(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
Je me sens tellement enrichi de côtoyer ces peuplades qui ont tant à nous apprendre..
Normal qu’ils ne soient pas inquiets, ils ne risquent absolument rien. Qu’ils rient, on les comprend, il n’y a que les juges et les journalistes qui jouent les outragés, quant aux victimes, elles n’ont même pas voix au chapitre. Pour les remords, ce sera dans un autre monde.
Des remords ??? pour des individus qui considèrent les femmes comme du bétail !!ces juges vivent dans un autre monde!” Pas de pitié pour ceux qui se conduisent comme des bêtes féroces!!”