Reportage de la RTS (19.8.2019) qui reprend des chiffres de l’OFS sur l’immigration en titrant : « Près de 20% de la population issue de l’immigration en difficulté financière »
Les chiffres ci-dessous de l’OFS n’ont rien de scientifique et constituent une vraie manipulation, renforcée par une autre de la part de la RTS, avec en plus une interview on ne peut plus partiale et correspondant au politiquement correct sur l’immigration.
Démonstration :
-Il est affirmé que « le revenu médian de la population immigrée est de frs 46.592, alors que celui de la population non issue de l’immigration est frs 53.745, soit 15% de plus.
-l’OFS précise que « le revenu disponible est l’un des 23 indicateurs qui permettent de mesurer l’intégration ». Comme si un revenu moins élevé empêchait l’intégration.
- Un autre critère : « la difficulté de joindre les deux bouts » serait de 17,3% et seulement de 7,2% parmi la population helvétique.
Conséquence de cela : « deux fois plus de personnes issues de l’immigration renoncent aux soins dentaires, faute d’argent »
-« l’état de santé des immigrés est plus fragile car 44,7% affirment être régulièrement victimes d’un sentiment de solitude contre 35,1% des Suisses », etc., etc.,
Ce qui est inadmissible d’un point scientifique et sociologique : il n’est pas nécessaire d’être grand scientifique ou sociologue pour savoir qu’une grande partie des immigrés se situent dans les couches les moins favorisées de la population et qu’il est donc impossible de comparer ces couches sociales immigrées avec l’ensemble de la population suisse de toutes les catégories sociales. C’est tout de même grave comme conception de la statistique sociale et du point de vue des conclusions qui en sont tirées.
C’est faire dans le misérabilisme de l’immigration et la culpabilisation de la population nationale et préparer la justification d’une logique de revendications sociales ininterrompue.
En plus, on pourrait pour une fois chercher à comparer les données de cette population immigrée en Suisse avec les conditions qui seraient les leurs s’ils étaient restés dans leur pays d’origine !
On en déduit que « l’intégration n’est pas un long fleuve tranquille » !.
Pour faire bonne mesure la RTS fait une interview de la directrice de l’université populaire albanaise de Genève qui vient nous dire qu’il « reste difficile pour un étranger de trouver une place » car « toutes les voies ne sont pas ouvertes ».
Les immigrés ne viennent-ils pas pour travailler, donc en fonction d’emplois disponibles ? Et au fil des générations et de la formation il leur est ensuite possible de progresser dans l’échelle sociale comme pour les couches moins favorisées de la population suisse. Qui a une « voie ouverte » automatiquement ?
Cette directrice, également membre de la Commission fédérale des migrations (massivement composée de personnes de gauche ) nous dit que « l’intégration est un processus de toute une vie ». Que « la Suisse a fait beaucoup de progrès » en la matière ! mais que la politique d’intégration est néanmoins récente » !
Comme si ce n’était qu’au pays d’immigration de prendre en charge l’intégration. Il faut ici rappeler que dans bien des pays, les candidats à l’immigration doivent prouver leur potentiel d’intégration avant même d’être acceptés comme candidat à l’immigration, par exemple en connaissant la langue et en correspondant au besoin de l’économie du pays d’immigration.
Cette collusion entre médias bien-pensants et culpabilisants et des « représentants » des immigrés toujours dans une logique plaintive, revendicatrice et accusatrice devient insupportable, même si tout le monde souhaite une amélioration de toutes les couches moins favorisées, nationales et immigrées. On peut encore ajouter que ce n’est pas que parmi les immigrés que se trouvent des personnes peu intégrées (souvent à cause de leur propre « faute » et d’un manque d’activités favorisant l’intégration) et qui souffrent « d’un sentiment de solitude ».
En bref, il faut plus de science et moins d’idéologie de la part de la statistique fédérale et officielle et moins de militantisme politique revendicatif unilatéral et plaintif de la part des médias et des personnes qui se veulent en plus représentatives des immigrés, immigrés qui sont eux-mêmes largement très satisfaits de ce que la Suisse leur a permis d’acquérir et que leur propre pays était incapable de leur procurer. Eux le savent et le disent.
En sachant une nouvelle fois que nous souhaitons à TOUTES les personnes défavorisées une situation constamment meilleure, avec si possible aussi une reconnaissance de la part des immigrés pour les situations déjà acquises grâce à l’immigration.
PS. Pour moi, ce ne sont pas là des vœux pieux car j’ai même accepté de faire partie pendant quelque temps du Comité de cette université populaire albanaise à la demande de jeunes de cette communauté que je connaissais et que j’étais prêt à aider dans la mesure de mes possibilités; ils souhaitaient s'intégrer activement et réellement et casser l'image souvent négative à laquelle on les associent fréquemment).
Article complet , transcription de la RTS, et interview de la responsable de l'université populaire albanaise de Genève ici et ici
OFS et RTS missions : désinformer, manipuler. Tous les moyens sont bons pour faire les poches de la population! Tout pour la coupole, rien pour le people.
Des mensonges un point c`est tout.
Puisque les immigrés sont si malheureux en Suisse, on pourrait-on commencer par freiner l’immigration ? En ce qui concerne Mme Albana Kraskini qui est interviewée par la RTS, je parie absolument sans aucun risque, que son revenu et sa future retraite sont incomparablement plus élevés que les miens… Si dans une statistique on fait la moyenne entre les revenu du Suisse Bertarelli, et le mien, c’est certain que la moyenne sera plus élevée que celle de deux immigrés lambda. Mais ce ne serait pas une statistique sérieuse. Le but : culpabiliser, culpabiliser, culpabiliser….
”C’est tout de même grave comme conception de la statistique sociale et du point de vue des conclusions qui en sont tirées.”
Les statistiques ont été inventées pour manipuler les masses ou leurs opinions.
Un spécialiste peut faire dire n’importe quoi des chiffres provenant de statistique !!