Affaire Huawei : la Chine accuse les Etats-Unis d’«abus de pouvoir»

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Ce règlement provisoire, qui empêchera toute agence fédérale américaine d'acquérir auprès de ces groupes du matériel de télécommunication ou technologique à compter du 13 août, est le dernier épisode en date de la campagne menée par l'administration Trump contre Huawei aux Etats-Unis. Des responsables américains assurent que le groupe chinois est lié aux services de renseignement de Pékin.

«L'abus de pouvoir des Etats-Unis visant à jeter l'opprobre et éliminer certaines entreprises chinoises, délibérément et sans scrupules, porte gravement atteinte à l'image des Etats-Unis et à leurs propres intérêts», a déclaré la porte-parole du ministre chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.

«Nous encourageons fermement les entreprises chinoises concernées à saisir les moyens légaux pour protéger leurs droits et intérêts légitimes», a-t-elle indiqué dans un communiqué publié sur internet le 8 août. Cette interdiction est le dernier épisode en date du bras de fer commercial auquel se livrent Washington et Pékin.

Guerre commerciale

Début août, le président américain, Donald Trump, a annoncé pour le 1er septembre une taxe supplémentaire de 10% sur la quasi-totalité des exportations de Pékin qui n'étaient pas encore frappées par des droits de douane supplémentaires. Il a dénoncé une «manipulation de la monnaie» de la part des Chinois, réagissant à une dépréciation du yuan.

Huawei fait également face à l'interdiction faite aux entreprises américaines de lui vendre des produits technologiques, toujours au nom de la sécurité nationale. Cette mesure, suspendue jusqu'à la mi-août, pourrait l'empêcher de se procurer des matériels et logiciels essentiels, notamment des puces de smartphones et des éléments clés du système d'exploitation Google Android.

Outre Huawei, les mesures annoncées mercredi interdisent également les contrats publics américains aux sociétés chinoises ZTE, Hytera Communications Corporation, Hangzhou Hikvision Digital Technology Company et Dahua Technology Company. Elles sont soumises à une période de commentaires de 60 jours et mettent en œuvre une interdiction incluse dans la loi relative à la défense approuvée par le Congrès plus tôt cette année. Huawei a indiqué qu'il allait contester ces mesures devant la Cour fédérale.

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