«L'Iran n'a rien à gagner à ainsi rompre ses engagements. Les Etats-Unis n'ont rien à gagner à ce que l'Iran puisse de nouveau accéder à l'arme nucléaire. Donc, il importe que des gestes de désescalade soient fait pour abaisser la tension», a déclaré Jean-Yves Le Drian interrogé par BFMTV le 14 juillet. Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères s'inquiète d'une potentielle escalade des tensions au Proche-Orient et appelle à des gestes de «désescalade» de la part de Washington et Téhéran afin de préserver l'accord sur le nucléaire de Vienne signé en 2015.
Le ministre a précisé : «Je constate que tout le monde déclare ne pas vouloir aller au sommet de l'escalade, que ce soit le président Rohani, que ce soit le président Trump, que ce soit même les responsables et les autorités du Golfe [...]. Mais, là, il y a des éléments d'escalade qui sont inquiétants. Je dois dire que la situation est grave parce que la montée progressive des tensions peut aboutir à des accidents.»
Dans un communiqué commun le 14 juillet, Paris Londres et Berlin ont annoncé : «Nous sommes préoccupés par le risque que le JCPoA [l'accord de 2015 limitant le programme nucléaire iranien] ne se défasse, sous la pression des sanctions imposées par les Etats-Unis et à la suite de la décision de l'Iran de ne plus appliquer plusieurs des dispositions centrales de l'accord.» Pour ces trois pays, «les risques sont tels qu'il est nécessaire que toutes les parties prenantes marquent une pause et envisagent les conséquences possibles de leurs actions».
Les tensions dans la région du Golfe n'ont fait que s'intensifier depuis que les Etats-Unis se sont retirés en mai 2018 de l'accord nucléaire signé entre l'Iran et les grandes puissances en 2015 et ont rétabli de lourdes sanctions contre Téhéran. Un an après le retrait unilatéral des Etats-Unis, l'Iran avait décidé de cesser de limiter ses réserves d'eau lourde et d'uranium enrichi. Jusqu'ici, l'Iran avait respecté les termes de l'accord, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui vérifie les engagements pris. Mais Téhéran a annoncé le 8 juillet qu'il produisait désormais de l'uranium enrichi à au moins 4,5%, un niveau prohibé.
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Par ailleurs, le capitaine et le second du pétrolier iranien Grace 1 ont été arrêtés le 11 juillet par la police britannique qui les soupçonne d'avoir violé les sanctions contre la Syrie. Londres a accusé trois navires iraniens d'avoir tenté, le 10 juillet au soir, de bloquer un pétrolier britannique dans le détroit d'Ormuz.
Extrait de: Source et auteur
L’Iran n’a pas respecté l’accord signé sous le président Obama:
http://www.jforum.fr/mossad-un-projet-nucleaire-bien-plus-etendu-quannonce.html
Mossad : un projet nucléaire bien plus étendu qu’annoncé©
By Marc – Juil 19, 2018
Les archives confisquées montrent que le projet nucléaire de l’Iran était plus important qu’on ne le pensait.
Israël présente aux journalistes américains une partie du trésor de guerre exfiltré par le Mossad hors de Téhéran; “Ces gars travaillaient sur des bombes nucléaires”, confirme l’ancien inspecteur de l’AIEA en voyant le matériel mis à sa disposition.
Les archives des documents nucléaires iraniens saisis par le Mossad israélien dans un entrepôt de Téhéran en janvier montrent que le programme iranien de construction d’armes nucléaires “était certainement plus vaste, plus sophistiqué et mieux organisé” qu’on ne le pensait, ont déclaré des experts du nucléaire, cités par le New York Times dimanche, après qu’on leur a montré des documents sélectionnés de cette exfiltration rocambolesque, en présence de journalistes américains.
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