Jamie-Lee (12 ans) de Francfort (Oder) cherchait ses haut-parleurs Bluetooth. "Je sais où ils sont", lui aurait dit Mustafa K. (40 ans). "Là-bas, dans le parc Lenné."
La jeune fille est allée dans le parc avec les Syriens sans méfiance. Soudain, il a essayé de l'embrasser. Il se serait alors déshabillé devant elle. "J'ai couru aussi vite que j'ai pu", a déclaré Jamie-Lee. Aujourd'hui encore, elle panique lorsqu'elle se promène dans le parc.
On n'aurait pas dû en arriver là. Mustafa K. se trouvait en liberté parce que la Cour supérieure régionale l'avait laissé libre en raison de la surcharge de travail judiciaire.
L'affaire
Mustafa K. est l'un des Syriens qui, après une dispute en août dernier, a attaqué les invités du "Frosch Club" de Francfort avec des barres de fer, des couteaux et des pierres. Les attaquants ont crié "Allahu akbar" et "Nous sommes Arabes, nous vous tuerons tous".
Les hommes ont été arrêtés en septembre. Les allégations comprenaient une violation particulièrement grave de la paix, des lésions corporelles dangereuses, une tentative d'homicide. Mais le 25 mars, Mustafa K. et ses complices ont été libérés !
Motif : durée excessive de la procédure, durée déraisonnable de la détention. Ou en bon allemand : l'effondrement de l'Etat de droit !
En Allemagne, la détention provisoire ne devrait pas durer plus de six mois. Ainsi, au moins 65 mandats d'arrêt contre des suspects ont été levés à l'échelle nationale l'année dernière.
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Traduction Christian Hofer pour les Observateurs.ch
Rappel :
Criminalité en Allemagne : Selon le procureur Ralph Knispel, l’Etat de droit ne fonctionne plus
*avec le Syrien sans se méfier.
Tout le monde aura bien entendu rectifié.