De notre correspondant au Canada. – Le 21 juin dernier, le gouvernement de Justin Trudeau a pour la première fois ajouté deux groupes d’extrême-droite à la liste des organisations considérées comme terroristes, soit Blood and Honour et sa branche armée Combat 18. Notons qu’en France aussi Blood and Honour fut frappé d’interdit par Emmanuel Macron en février dernier.
Cet ajout, qui fut diffusé d’un océan à l’autre par les médias nationaux, ne répond évidemment à aucun enjeu sécuritaire : le groupe Combat 18 n’existe pas au Canada et s’il y a une branche embryonnaire de Blood and Honour dans l’ouest du pays, celle-ci n’a été reconnue coupable d’aucun crime. En fait, pour justifier cet ajout, le gouvernement a invoqué un meurtre commis par des membres de ce groupe en Floride en 1998, ainsi qu’un incendie volontaire en République tchèque en 2012. En terme de criminalité, le Parti libéral qui gouverne a une feuille de route plus garnie.
La raison pour cette désignation est davantage politique. Depuis quelques mois, Trudeau tente d’imposer l’équation suivante : les conservateurs représentent l’extrême-droite et l’extrême-droite c’est le terrorisme. Il ne va pas jusqu’à affirmer directement que les conservateurs sont des terroristes, mais il aimerait bien que le lien se fasse dans l’esprit des gens. En avril, il avait accusé son opposant Andrew Scheer d’être un suprématiste blanc, une accusation ridicule, et maintenant il impose l’équivalence suprématisme et terrorisme.
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Ce type est la caricature du “progressiste” : manque absolu de virilité, idées fumeuses, sectarisme. Espérons que les peuples du Canada le renverront à ses délires et éliront enfin un véritable homme politique, c’est-à-dire un chef hors de tout “progressisme”.