Laurel et Hardy ou le cimetière des éléphants valaisans

Oskar Freysinger
Conseiller national UDC, enseignant

Laurel et Hardy

 

Le cimetière des éléphants valaisans contient deux curieux spécimens de morts-vivants qui, malgré le fait qu’ils pourraient ouvrir un commerce avec les multiples casseroles qu’ils trainent, ne cessent de faire caca sur le palier de l’UDC au lieu de balayer devant leur porte.

Le premier, Fernand Mariétan, ancien conseiller national PDC, était à l'époque secrétaire de la commission parlementaire qui avait proposé d’octroyer 2 milliards de liquidités à Swissair sans même se demander comment l’on pouvait passer de 11 à 17 milliards de dettes en 6 mois en brûlant 40 millions par jour - un exemple qui démontre sa complète incompétence en matière de comptabilité et de finances.

Mariétan est par ailleurs toujours membre du Conseil d’administration de la BCVs – une incongruité qui ne serait évidemment plus possible de nos jours si l’on se basait véritablement sur des critères objectifs de compétence. À ce titre, Mariétan était l’un des membres du conseil qui a octroyé un crédit de plus de 80 millions de francs (soit d’avantage que 10% des fonds propres de la banque à l’époque) à une société quasi inconnue, qui a fait faillite par la suite en générant une perte de plus de 20 millions de francs pour la banque. Est-ce que la FINMA (qui est somme toute proche du ministre des finances…) fera véritablement le ménage au sein du conseil de la BCVs ?

Le deuxième, Peter Bodenmann, masque ses multiples casseroles et son amour de l’argent par des théories prétendument progressistes. Il est pour l’introduction du « ski pass » à Belalp parce que les skieurs à bon marché, tout en menant la station à la faillite, lui permettent de son côté de remplir son hôtel à Brigue. N’oublions pas que c’est grâce à l’argent du contribuable valaisan que l’hoirie Bodenmann a été sauvée en 1999. En contrepartie, il dut quitter abruptement le gouvernement. C’est donc en hôtelier subventionné qu’il casse les prix pour tuer la concurrence.

S’ajoute à cela que ce grand « penseur » fut exclu de Brig-Belalp-tourisme en 2007 par 169 voix à 28 et 4 abstentions parce qu’il « rendait une gestion cohérente et efficace impossible ». N’oublions pas la surévaluation des actions de la société électrique Brig-Naters en possession de Brig-Belalp-Tourisme lorsqu’il était encore membre du conseil d’administration, manœuvre destinée à embellir le bilan en masquant les chiffres rouges.

Récemment, il s’est opposé à la rénovation de l’hôpital de Brigue en exigeant qu’il soit construit ailleurs. Devinez où ? Sur une parcelle lui appartenant et qui est sans valeur puisqu’elle se trouve en zone d’alluvion du Rhône !

Voilà tout ce que le NF a trouvé pour s’en prendre régulièrement à l’UDC. Si la critique de ces deux éléphants est proportionnelle à leurs actes, les agrariens n’ont pas de soucis à se faire.

 

Oskar Freysinger, 28.6.2019

 

 

4 commentaires

  1. Posté par kandel le

    Peter Bodenmann n’est-il pas un ancien président du Parti socialiste suisse ?

    Si OUI, il serait donc dans le camp du bien, c’est un gentil tout dévoué au bien du pays, n’est-ce pas ?

    Y avez-vous pensé Mr Freysinger avant d’écrire cet article ?

  2. Posté par Marcassin le

    @ Amarillys Taylor
    ” la masse populaire qui finit par tout savoir…” et qui les réélisent..

  3. Posté par Amarillys Taylor le

    Bravo Mr. Freysinger on en apprend des bien bonnes à propos de ces éléphants tellement patauds et maladroits qu’ils ne peuvent cacher leurs ineffables impairs ( pour ne pas dire autre chose) de la masse populaire qui finit par tout savoir…

Et vous, qu'en pensez vous ?

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