Des documents internes à Google révèlent que les employés du géant des médias sociaux Google ont qualifié de « nazis » des personnalités politiquement conservatrices telles que Jordan Peterson et Ben Shapiro. Ils ont, en outre, indiqué comment des algorithmes permettent de réduire la portée de ces personnalités. Une vidéo en caméra cachée montre également une cadre de Google responsable de l’« innovation responsable » qui reconnaît que l’entreprise tente d’empêcher qu’un autre « incident Trump » ne se reproduise lors des élections de 2020.Vidéo de Projet véritas sous-titrée en françaisPrager et Shapiro, qualifiés de nazis, sont tous deux des Juifs pratiquants. Le courrier électronique divulgué avait été envoyé aux membres du groupe « transparence et éthique » de Google. Il demandait de supprimer le contenu des personnes susmentionnées de la « fonctionnalité de suggestion » de Google lorsque les utilisateurs effectuaient des recherches sur Internet à l’aide de Google.
Le projet Véritas a indiqué que le document divulgué semblait contredire l’affirmation d’un employé selon laquelle Google, selon ses termes, n’applique « aucun biais idéologique ou politique dans son classement de recherche ».
Shapiro a répondu à cette affirmation sur Twitter en mentionnant la PDG de YouTube, Susan Wojcicki : « Hé, Susan Wojcicki, nous aimerions en discuter avec vous. Pensez-vous que vos employés devraient cavalièrement étiqueter ceux qui s’opposent avec véhémence au suprématisme blanc de “nazis”, puis de créer des algorithmes qui utilisent de tels mensonges ? » Shapiro est un militant pro-vie et un critique fréquent de ce qu’on nomme l’alt-right et de certains groupes nationalistes.
Dans un courriel obtenu par le Projet Véritas, Liam Hopkins, employé de Google, écrivait : « Aujourd’hui, il suffit souvent d’une ou deux étapes pour tomber sur des nazis, si nous comprenons que PragerU, Jordan Peterson, Ben Shapiro et autres sont des nazis qui utilisent les mots codés à l’étape 1. Je peux recevoir ces recommandations, quel que soit le contenu de ce que je regarde et j’ai enregistré des milliers d’internautes partageant la même expérience. »
Le courrier électronique suggère que la société devrait tenir compte de la suggestion d’une employée du nom de Meredith : « Je ne pense pas que l’identification correcte du contenu d’extrême droite dépasse nos capacités. Mais si tel est le cas, pourquoi ne pas suivre la suggestion de Meredith de désactiver la fonctionnalité de suggestion ? »
Dans un entretien accordé à Fox Business Channel mercredi, le président Donald Trump s’est plaint du parti pris dont seraient victimes les conservateurs. Il a affirmé que le gouvernement devrait poursuivre Facebook et Google (société qui détient aussi YouTube).
« Vous savez, écoutez, nous devrions poursuivre Google et Facebook, etc., ce que nous ferons peut-être, d’accord », a déclaré Trump. « Ils poursuivent tout le monde, ils rendent presque impossible la conduite des affaires. »
Trump s’est également plaint de Twitter. Il a dit : « Ce qu’ils m’ont fait sur Twitter est incroyable » et a ajouté : « Vous savez que j’ai des millions et des millions d’abonnés, mais je vous dirai qu’ils rendent très difficile pour les gens de se joindre à moi sur Twitter et ensuite c’est nettement plus difficile pour moi de faire passer le message. » Twitter a affirmé que certains abonnés à des comptes de haut niveau ont peut-être été supprimés afin d’éliminer les comptes abusifs, faux ou malveillants.
Dans une vidéo secrète produite par le Projet Véritas, une cadre de Google, Jen Gennai, a expliqué la manipulation politique apparente de Google sur les résultats de recherche Internet.
Elle a déclaré à propos de l’élection présidentielle de Trump : « Nous avons tous été foutus en 2016, encore une fois, ce n’était pas juste nous, c’étai tout le monde s’est fait avoir, les médias se sont fait avoir, comme, tout le monde s’est fait avoir alors rapidement nous nous sommes demandé comment pouvons-nous empêcher que cela ne se reproduise. »
Indiquant comment Google utilise des moyens techniques pour modifier les résultats de la recherche, M. Gennai a déclaré : « Nous entraînons également nos algorithmes. Par exemple, si 2016 se produisait de nouveau, le résultat serait-il différent ? »
Dans la vidéo, Gennai a déclaré qu’elle s’opposait à la proposition de la sénatrice démocrate Elizabeth Warren de démanteler Google. Gennai a déclaré : « Je l’adore, mais elle se fourvoie, car cela n’améliorerait rien, mais cela ne ferait qu’empirer les choses, car ce serait alors ces petites entreprises qui n’ont pas les mêmes ressources qui seraient chargées d’empêcher le prochain incident Trump. De petites entreprises ne sont pas de taille.
Google a retiré la vidéo de Project Veritas pour “bris de confidentialité”.
(Même vidéo que celle d’en haut sur Viméo, si celle de Viméo disparaît)Interférence dans le référendum irlandais sur l’avortement ?
Des documents divulgués par le Projet Veritas montrent comment YouTube a créé une liste noire pour les termes de recherche liés au référendum de l’année dernière en Irlande sur la légalité de l’avortement. Ceci semble confirmer plusieurs articles de Breitbart selon lesquels Google manipule régulièrement ses algorithmes pour le “contenu politiquement sensible” et utilise des listes noires sur YouTube pour manipuler les résultats de la recherche vidéo.
Le document, le dernier en date d’une série de documents fuités obtenus par le journaliste d’enquête de James O’Keefe et Project Veritas, semble montrer qu’une série de termes de recherche avait été ajoutée par la société sur leur liste noire à l’approche du référendum irlandais sur l’avortement en mai dernier.
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