Initiatives contre les pesticides

Conflit de générations au PLR sur les deux initiatives contre les pesticides

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Aux côtés d'autres jeunesses de partis de droite, les jeunes PLR montent au front pour réclamer des mesures face à la perte de biodiversité et à la pollution des eaux souterraines. Pour eux, si les initiatives vont trop loin, elles méritent toutefois un contre-projet. Nicolas Jutzet, vice-président des Jeunes Libéraux-Radicaux, est formel: "Le temps des promesses est derrière nous et doit laisser la place aux actes. C'est ce qu'on a vu dans le sondage interne du PLR qui montre que les membres sont d'accord d'agir désormais".

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Article complet : RTS (18 juin)

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Cenator : Nicolas Jutzet et ses petits copains n’ont pas fini de sévir. Après avoir renforcé la toute-puissance de la RTS avec leur initiative totalement complaisante envers la propagande de gauche, ils s’attaquent maintenant aux paysans en surfant sur la mode de l’urgence climatique.

La RTS revient sur le sujet au TJ de 19h30 (19 juin). Actuellement, deux initiatives populaires sont en cours, réclamant une forte limitation des pesticides de synthèse. La pression populaire est forte, et la classe politique cherche à satisfaire les revendications. Ce que Rochebin ne dira jamais c’est que les journalistes, tous inféodés à la  doxa du marxisme culturel, ont créé cette hystérie climatique de toutes pièces, tout comme la dernière hystérie néo-féministe.

Pourtant, en Suisse, en 10 ans, les pesticides et l’usage du glyphosate ont fortement diminué.

Suit un reportage sur un tracteur-robot qui désherbe les betteraves, et coûte 200'000 CHF, autant dire que son amortissement n’est pas à la portée de toutes les exploitations. Pas de souci : un autre reportage nous montre une micro-ferme où l’agriculteur désherbe ses carottes à la main ! La micro-ferme de Victor Bovy se trouve à Marcelin sur le site de l’Ecole vaudoise d’agriculture et elle est soutenue par le Canton de Vaud. La micro-ferme, c’est un choix de société, ajoute le journaliste de la RTS.

Résumons : pour un paysan qui veut se passer de pesticides, il faut se résoudre à acheter un robot à 200'000 CHF, et encore, cela ne résout pas tout. Pour amortir une machine pareille, il faut une grande exploitation. Ou alors, en désherbant à la main, les paysans peuvent s’en sortir en devenant des employés de l’Etat.

Alors que l’économiste Jutzet veut imposer de nouvelles lois aux paysans, que les terrains cultivables et le nombre des agriculteurs se réduisent comme peau de chagrin, que le bétonnage se poursuit pour loger une population de bientôt 10 millions, nous avons une solution toute prête : des micro-fermes subventionnées qu’on désherbe à la main !

Un commentaire

  1. Posté par Zendog le

    Ce qui me désole c’est qu’en Suisse, auparavant un pays raisonnable, on se croit obligé de d’imiter toutes les bêtises prônées par le grand pays francophone d’à côté et pourtant quand on regarde les situations respectives de près, il n’y a pas de quoi avoir honte, vraiment pas de quoi.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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