Modifié à 15:43
"Ce qui est bon pour le pays est mauvais pour l'UDC et vice-versa"
Dans sa lettre, Jean-Claude Juncker a donné aux autorités suisses un délai jusqu'au 18 juin pour clarifier l'accord institutionnel entre la Suisse et l'Europe.
Le Conseil fédéral semble déterminé à respecter cette date limite. Pour Oskar Freysinger, ça ne passe pas: "J'espère qu'ils ne seront pas aussi idiots que ce que croit Monsieur Juncker", lance l'ancien conseiller d'Etat valaisan.
"D'ailleurs, ce Monsieur Juncker, il me semble que son millésime... plus il prend de la bouteille, plus il a le goût de bouchon. Parce que le mépris qu'il affiche pour la démocratie suisse en disant: 'Dans les cinq jours, vous me signez ce papier et on ne discute plus', alors qu'il nous fourgue un accord colonial où l'on n'aura plus de levier de décision pour déterminer notre propre politique, c'est absolument scandaleux!"
Le fait que Jean-Claude Juncker ne veuille pas renégocier l'accord est déraisonnable pour l'homme politique UDC: "Il dit: 'Ecoutez, on peut bien discuter, on va boire un petit thé ensemble, ça va être sympathique, mais on ne changera rien'. Donc en l'état, cet accord est inacceptable. Même les syndicats s'en sont aperçus! Et je salue là le nouvel allié qu'on s'est trouvé en Pierre-Yves Maillard: il s'oppose fondamentalement à cet accord – pas seulement par rapport aux points qui sont litigieux – mais par rapport aux principes-mêmes d'une soumission de notre législation à la Cour de justice européenne", argumente-t-il.
"Nous signons des chèques en blanc pour l'UE"
Tous les partis – y compris l'UDC – ont salué le Conseil fédéral avec sa détermination et sa position claire. Une nouveauté pour le parti agrarien? "Oui, parce que, jusqu'à présent, c'était des tergiversations pas possibles. Ils ont fait leur consultation pour savoir quelles étaient les chances de faire aboutir un tel texte devant le peuple ou par rapport aux partenaires sociaux et politiques. Et ils se sont aperçus que, franchement, même si la plupart des partis politiques disaient: 'Oui, oui, on est pour l'accord-cadre', il y avait toujours le 'mais' derrière qui était à tel point tonitruant, que ce oui devenait un non".
Doris Leuthard et Jean-Claude Juncker en novembre 2017. [Peter Klaunzer - Keystone]Pour le politicien, ce qui intéresse l'UDC c'est ce qu'il appelle "la question de principe": "Est-ce que la Suisse est un pays souverain, partenaire de l'Union européenne avec qui nous négocions des accords bilatéraux les yeux dans les yeux? Ou est-ce que nous devenons une sorte de colonie de l'Union européenne et que nous sommes contraints à la reprise automatique de tout ce que vont décider les Européens: ce sont des chèques en blanc", prévient Oskar Freysinger.
Et de donner comme exemple la loi sur les armes": "En 2005, lors des débats sur les accords Schengen, on nous avait promis qu'il n'y aurait pas de limitation des types d'armes, ni de clause du besoin! Et qu'est-ce qui s'est passé après? Avec l'accord du peuple – qui a mauvaise mémoire – on a fait passer exactement ce dont on nous avait dit en 2005 que ça n'aurait jamais lieu!", s'exclame-t-il. "C'est ça, le système: on fait glisser gentiment la Suisse vers une adhésion".
>> Ecouter: Jean-Claude Juncker fait pression sur la Suisse à propos de la conclusion de l'accord-cadre institutionnel avec l’Union Européenne
"Si nous avons un allié de gauche, nous sommes heureux!"
Les syndicats et l'USS de Pierre-Yves Maillard ne sont-ils pas en train de voler à l'UDC sa position de principal opposant à l'Union européenne? Pour le Valaisan, ce n'est "pas grave": "On a besoin d'alliés si l'on veut gagner. Quand on est seul contre tous, c'est devenu très difficile. On l'a vu: nous avons perdu plusieurs vote car nous étions seuls contre tous. Donc là, nous avons un allié. C'est quoi le but de notre combat? Mais c'est la Suisse", affirme-t-il. "C'est l'indépendance de ce pays, ce sont ses institutions, sa démocratie directe. Et si nous avons un allié de gauche, mais nous sommes heureux, nous lui ouvrons les bras! Heureusement que nous ne sommes plus seuls, nous avons une chance de gagner".
Le politicien avoue que, pour le parti, "c'est bien d'être seul contre tous. Mais pour le pays, non. Malheureusement, ce qui est bon pour le pays est mauvais pour l'UDC et ce qui est bon pour l'UDC est mauvais pour le pays. C'est terrifiant! Moi, j'ai vécu cela pendant vingt ans. Et là, maintenant, nous avons enfin un allié: il faut s'en réjouir, il faut utiliser cela. Parce que l'UDC elle peut aller bien... si le pays va mal, ça ne sert à rien. Alors que si l'UDC va mal et que le pays va bien, finalement, c'est pas grave parce que les partis politiques sont des instruments, ce ne sont pas des fins en soi".
Interview radio: Xavier Alonso
Adaptation web: Stéphanie Jaquet
Publié à 14:16 - modifié à 15:43
https://www.rts.ch/info/suisse/10501766--ce-qui-est-bon-pour-le-pays-est-mauvais-pour-l-udc-et-vice-versa-.html
https://www.rts.ch/info/suisse/10501766--ce-qui-est-bon-pour-le-pays-est-mauvais-pour-l-udc-et-vice-versa-.html
https://www.polemia.com/leurope-pharisienne-contre-les-droits-des-citoyens/ pour cette raison chers amis suisses ne rejoignez pas cette UE qui se comporte comme L’URSS car elle va s’effondrer sur elle même comme l’a prédit Vladimir Bouckovsky:https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/vladimir-boukovski-l-union-81917
Cet “accord-cadre” a été élaboré pendant cinq ans: quelles sont les personnes représentant la Suisse qui y ont participé, pour que des clarifications concernant trois points et pas des moindres soient nécessaires ? Et le contenu de cet accord n’a-t-il pas été régulièrement présenté aux autorités compétentes ? Ou bien est-ce l’UE seule qui l’a concocté ? J’aimerai bien savoir.
Junker dont on ne sait par quel miracle il soit toujours en poste vu les casseroles qu’il traine du Luxembourg,(affaire de millions détournés sur un héritage!!!!)Il peut faire la leçon aux peuples européens qui ne suivent pas son idéologie totalitaire !!(uerss) a sa place je ferais profil bas !!A savoir aussi si ceux qui le soutiennent soient clean???(Un nid de guêpes)
Les suisses vont ‘ils se soumettre sans réagir à l’ultimatum de l’UE ?
L’union fait la force !
Si l’USS se joint à l’UDC pour combattre l’UE et M. Juncker en particulier cela donnera peut être de bons résultats !
L’accord-cadre actuel est la perte de notre indépendance et notre mort économique !
Tous les ouvriers, employés ou travailleurs suisses ont du soucis à se faire (pas les frontaliers !)
Boire un petit thé ensemble avec cet alcoolo de naissance,ne va pas être tâche facile IL REFUSERA,comme nous devons nous SANS ÊTRE dans son piteux état.REFUSER cette soumission,mise à genoux devant ce guignol qui ne nous fait pas rire.A quand la FIN pour cet énergumène.RETOUR A LA CEE d’avant !Merci Monsieur Freysinger pour votre LUCIDITE,les rats de cette UERSS devrait quitter ce NAVIRE MORTIFERE ! L’alcool ne noye pas les rats ? HELAS ! VIVE LES PATRIOTES !
“clarification” à l’attention du dictateur Juncker:
C’est à l’Europe de devenir DEMOCRATIQUE à salaires convenables comme la Suisse, et non à la Suisse de devenir DICTATORIALE à salaires au lance-pierres comme l’Europe.
C’est aux salaires européens de monter au niveau Suisse, et non aux salaires suisses de s’abaisser au niveau européen: ce que Juncker nous propose est une régression et en aucun cas un progrès!
“clarification” pour le dictateur auto-proclamé Juncker: C’est à l’Europe de devenir démocratique à haut salaires comme la Suisse, et non à la Suisse de devenir DICTATORIALE à bas salaires comme l’Europe.
C’est aux salaires européens de monter au niveau Suisse, et non aux salaires suisses de s’abaisser au niveau européen: ce que Juncker nous propose est une régression et pas un progrès. Qu’il aille au Diable=à Allah!
Que ce vulgaire poivrot parvienne à manipuler les zélites…sélectionnées pour leur appât du gain, de la gloriole ainsi que pour leur atavique penchant pour la compromission (…Donc ses copains de beuverie et autres peines-à-jouir amatrices de bisous), ça ne fait aucun doute!
Mais le Peuple ce sera une autre histoire…